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15/09/2017

LA NOTE 7

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

LA NOTE

7

 

Un jour pourtant, et cela m'était il y a peu encore totalement impensable, je finirai bien par croire à la providence.

 

Hier, le chat a fait tomber par maladresse une petite statuette de sur l'étagère où elle siégeait.

Il s'agissait d'un lourd sphinx en métal que j'avais, un jour, rapporté d'un voyage d'affaires effectué en Égypte.

En le ramassant au sol, un geste pas plus insignifiant qu'un autre me fit la heurter contre une pièce métallique, partie intégrante du rayonnage.

Cela produisit un son étrange qui d'emblée m'intrigua.

Intrigué, je le reproduisis donc à nouveau, mais de manière volontaire cette fois.

Car il me plaisait, m'excitait presque voyez-vous!

Bien qu'il fut extrêmement bref, une réelle volupté m'envahissait rien qu'à l'entendre.

Par jeu, j'essayais de le frapper de diverses manières en des endroits différents de la pièce en alternant, au hasard, certaines parties du sphinx.

Mais c'est seulement sur l'armature métallique initialement percutée, et plus précisément encore avec la tête de sphinx, que le choix du métal réitérait ce son étrange et singulier.
Un son comme venu d'ailleurs.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE