19/05/2017
PETITE SŒUR 1
PETITE SŒUR
1
J'imagine que tu as longuement travaillé.
Comme une forcenée.
Et puis tu as raturé, biffé, effacé, annulé, détruit...
Et puis tu as recommencé bien sûr. Encore et encore.
La création est ainsi faite. Obstinée.
Attentive au déclic.
Mais maintenant, ça y est ou presque!)
Les neurones en villégiature se sont réveillés.
Et l'encéphale est revenu soudain à son ébullition naturelle.
La lumière de l'humour, d'abord hésitante, a éclaboussé la page de réparties, d'absurde, de réalité décalée, d'auto-dérision, bref de tout ce qui passe à portée d'envies, de coïncidences.
A hauteur d'ironie aussi, de clownerie, de burlesque, de raillerie, tout cela qui fusionnent en humoristique et joyeuses dilatations.
Authentiques perles de non-sens parties à la rencontre du sens.
Petite Soeur, je sais bien que l'on en finit jamais avec le doute.
Mais tu peux y croire.
Tu dois y croire, t'octroyer le cadeau justifié d'une inaltérable confiance en toi.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
10:16 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, improviser, infléchir, négritude, square, jouer, remède à la mélancolie, champs des possibles, consignation, jalousie, convoquer, catalane, thomas fersen, banquette arrière, tapisserie, cadeau, supplicié, milliardaire, enfantillage, procuration, bohémien, rafale, camarade
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