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31/10/2017

GENEROSITE

au magma présent de l'écriture,

 

 

GENEROSITE

 

Je l'ai invitée dans mon espace,

Elle m'a invité dans sa sphère,

On s'est rencontré dans un ailleurs.

 

Rien n'est arrivé de ce qu'elle lui avait promis,

Mais la félicitait l'envahissait à constater

Qu'elle lui procurait, en de nombreux instants,

De telles parts de rêve que c'était comme si

Elle lui avait vraiment un jour donné

Ce qu'elle n'avait pas le pouvoir de lui donner.

Ce rien-là néanmoins arborait le formidable.

 

Cette fille-là distille le bonheur avec une rare opulence.

Elle est de celles qui font l'amitié avec tant de naturel...

 

P. MILIQUE

30/10/2017

FLEUR DE COTON

au magma présent de l'écriture,

 

 

FLEUR DE COTON

 

C'est le travail trop dur

La misère trop charbon,

C'est le cœur trop lourd

Des déprimés, des négros,

Le battement, lent tempo,

Fleur de coton des ghettos.

 

C'est une musique mélopée,

Une pierre ramassée et jetée,

Une menace, un poing dressé,

Une riposte, deux doigts en v,

Pour les esclaves blancs ou noirs

Assujettis aux affres du pouvoir.

 

C'est une plainte, une cantilène,

Une ferveur jamais émoussée

Qui ont foi en des lendemains

Qui frappent dans leurs mains.

 

P. MILIQUE

29/10/2017

ELLES DISENT...

au magma présent de l'écriture,

 

 

ELLES DISENT...

 

S'il arrive parfois que les lignes disent beaucoup,

C'est parce qu'elles sont écrites sans complaisance.

 

Elles disent les aridités d'adaptation à un milieu différent,

Elles disent l'histoire confuse, douloureuse et tourmentée,

Elles disent l'enchevêtrement dans lequel l'espoir s'englue.

 

Elles disent les forces contradictoires qui génèrent

L'incontournable blessure d'ignorer d'où l'on vient

Sans pour autant exactement savoir où on se dirige,

Elles disent la perception de chamboulements inaboutis,

Alternative cruciale au cœur de l'instant qui se trouble.

 

Il s'affirme dès lors une lucidité amère qui,

Dans le discernement, intense et dévastateur

D'un horizon définitivement hors d'atteinte,

Se refuse à faire coïncider la vie avec son cœur.

 

S'il arrive parfois que les lignes disent beaucoup,

C'est parce qu'elles sont écrites sans complaisance

Afin de faire passer la pulpe embrasée de nos mots

Au travers du treillage fin d'un révélateur de maux.

 

P. MILIQUE

28/10/2017

DÉFLAGRATION SILENCIEUSE

au magma présent de l'écriture,

 

 

DÉFLAGRATION SILENCIEUSE

 

Quelques mots pour te dire l'amour intense

Et l'incroyable paroxysme de ce sentiment-là.

Il monte en moi comme une ample musique.

Déflagration silencieuse, assourdissante aussi,

Arc-en-ciel magnifié de sa célébration ultime.

 

Comment pourrais-tu savoir combien tu es en moi?

Comment pourrais-tu imaginer l'importance prise

Par l'accueil de tes mains, de tes yeux, de tes lèvres?

Je t'éprouve si fort en moi, tellement là de tout ton être.

 

Lorsque chaque aube naît, je te souris déjà mon amour.

Je veux m’échouer à la présence de tes doigts assidus,

Je veux respirer au rythme paisible que tu m'insuffles,

Je veux t'aimer dans l'immensité d'un temps sans limite.

 

P. MILIQUE

27/10/2017

COMBAT CRÉPUSCULAIRE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

COMBAT CRÉPUSCULAIRE

4

 

Entendez-le hurler sa rage douloureuse!

Il cherche désormais un sens a son néant

En venant au près de l'excès et de l'insensé.

Il est des blessures pour toujours indélébiles.

Alors, lorsque celle-ci fouille au viscères...

 

Le père navigue désormais sur des mers plus calmes,

Étranger au couchant acharné de son infirmité d'être.

 

Que sont devenues toutes les larmes

Qu'ils n'ont jamais su verser ensemble,

Celles passées si totalement inaperçues

Qu'elles ne hantent plus que l'indicible?

 

Le père a-t-il su combien le fils l'aimait?

(FIN)

 

P. MILIQUE

26/10/2017

COMBAT CRÉPUSCULAIRE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

COMBAT CRÉPUSCULAIRE

3

 

Sa silhouette mince, maigre, aux épaules étriquées,

Ses yeux vidés, lueur d'animal traqué dans le regard.

Tel est l'ultime souvenir qu'il gardera toujours de lui.

Avec, plus tard, comme un cauchemar, ce drap blanc

Jeté comme une bâche opaque jetée sur sa propre vie,

Sur son cœur déserté de ses étoiles devenues vacillantes.

L'émotion s'est levée en lui comme une onde brûlante

Où s'entremêlent la tendresse, l'indignité et le remord.

 

Il va se réfugier au profond du souvenir de lui,

Pénétrer la mémoire du père, la sienne désormais,

Pour relayer sa solitude, pour relever son silence.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

25/10/2017

COMBAT CRÉPUSCULAIRE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

COMBAT CRÉPUSCULAIRE

2

 

Aucune paix possible dans l'affliction qu'il a de lui,

Tant son espace intérieur n'est plus que dévastation.

 

A la recherche d'une utopique cohésion,

Il s'éprouve comme intoxiqué moralement

Par l'horreur survenue, brutale et obtuse.

La vie n'est donc que cette temporalité de pacotille?

 

Passez-lui l'obscénité de son désarroi maladroit,

On a pas idée d'épancher ainsi ses chagrins intimes,

Mais parviendra-t-il un jour à se reconstruire tout seul?

( A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/10/2017

COMBAT CRÉPUSCULAIRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

COMBAT CRÉPUSCULAIRE

1

 

Est-il possible de supporter l'insupportable?

 

Même si chacun croit mourir a la disparition d'aimés,

Celle de son père lui impose son insoutenable présence.

 

Révolte contre la vulgaire précarité de la vie,

Insignifiance lourde des vétilles du quotidien.

Échanges intermittents, analyses dérisoires,

Contraintes terriblement oppressantes,

Absence de réciprocoté, impasse personnelle,

Irrésistible fatalité à l'enlisement progressif

Dans les sables mouvants de la nuit éternelle,

Tel à été pour lui l'âpre combat crépusculaire

Qui s'est achevée en cette journée de printemps.

 

Entendez-le hurler sa rage douloureuse!

Il cherche désormais un sens a son néant

En venant au près de l'excès et de l'insensé.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

23/10/2017

BRUITS D’ÉCRITS 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur... 

 

 

BRUITS D’ÉCRITS

3

 

Peut-être qu'écrire c'est poser un acte

Cet acte-là qui, en périphérie du corps,

Fabrique l'esprit qui bientôt le pensera.

 

Dans la nébuleuse infrastructure

Qui relie pensées et sentiments,

Se met peu à peu en place l'idée souriante

D'une priorité à emplir l'entier de singularités

Disant l’interférence précieuse à mieux vibrer.

 

De là naîtra la re-connaissance spirituelle

De l'autre, celle qui parviendra à sublimer

La poésie avec des bouquets fleuris de beau.

(FIN)

 

P. MILIQUE

 

22/10/2017

BRUITS D’ÉCRITS 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur... 

 

 

BRUITS D’ÉCRITS

2

 

Il me faudrait posséder cette intelligence vive

Que rien ne disperse, refuge de courants d'air,

De flux de chair vernaculaire que tout traverse.

Mise en absence têtue d'une apostrophe enflammée

Qui me laisse éploré et, pour toujours, hors du temps.

 

Il serait bienvenu et apaisant de n'être que virtuose!

Au contraire, la blessure des mots insoumis m'épuise

Et s'acharne avec virulence à me déposséder de moi.

Cela me subjugue, me bouleverse et me désagrège

Jusqu’à mal lutter contre sa captieuse progression.

 

 

Dès lors, ne rien tenter de comprendre,

Ne pas s'abaisser à juger, s'appliquer à n'être

Qu'au plus juste de quelques fragments de soi,

Et arpenter le monde habité de fièvre à l'âme

Dans l'attente insensée de l'ultime perforation.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/10/2017

BRUITS D’ÉCRITS 1

au magma présent de l'écriture,

 

 

BRUITS D’ÉCRITS

1

 

Peut-être qu'écrire c'est poser un acte,

Cet acte-là qui, en périphérie du corps,

Fabrique l'esprit qui bientôt le pensera.

 

Dès lors que j'ai appréhendé son impérative nécessité,

S'est imposé à moi le geste lyrique et révolutionnaire

D'une écriture au bruit fait pour choquer à voix haute.

 

Il est fréquent qu'en mon tréfonds tenaillé,

Tout ne soit que démenti instable de maux.

 

En de tels moments, je me laisse glisser

Dans une lénifiante zone d'abdication

Donnant naissance à une écriture vide,

Désertée de toutes tensions électriques,

Qui se considère plongée dans l'ivresse

Alors qu'elle n'est d'évidence que rabougrie

Par le bruyant silence d'une pensée sans orage.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

20/10/2017

A PORTÉE DE DOIGTS

au magma présent de l'écriture,

 

A PORTÉE DE DOIGTS

 

Ainsi, le sûr est désormais certain.
Le magnifique noir conciliant a su

D'un sourire faire s'ébaucher le sien.

Complice, il a ensoleillé sa journée

En accordant quelques heures de plus

A l'exquis bonheur d'être ensembles.

 

Son amour et lui seront demain réunis.

Peut-être se languissait-il dans l'attente

De ce jour si éloigné reporté aux demains

Qu'il en finissait par paraître inaccessible.

 

Il sait dès lors son amour exister dans le vrai.

Il n'est plus une hypothèse du cœur ni de l'âme

Car ça y est il le distingue-là, à portée de doigts.

Il peut le toucher déjà, provoquant une langueur

Exaltée et toute d'exacerbation qui, peu à peu,

S'est transformée en attente sereine et confiante.

 

C'est cela: ils ont su emprunter l'unique chemin

Susceptible de les mener à eux jusqu'à l'éternité.

Il fallait bien qu'il connaisse un jour le bonheur

Généré par les ondes radieuses d'une escale de vie:

Cette escale, havre d'amour avéré, elle le lui offre!

Et il court vers elle. Il est heureux, il court vers eux!

 

P. MILIQUE