09/01/2013
LE JOURNAL DE PERSONNE: " La Maldonne "
Femme magnifique à l'intensité hors-norme.
Superbe et talentueuse...
A l'écriture riche et précise.
Il est important de ne pas passer à côté
Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!
http://www.lejournaldepersonne.com/ Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U
Comme je ne suis pas riche… j’essaye de m’enrichir en puisant dans le matériau biblique… pour gravir une à une les marches qui mènent à l’essentiel… il paraît que celui qui ne possède rien… rien ne le possède ….
Et j’ouvre le livre…. au hasard… parce que ça m’enivre…
Et je tombe sur Caïn et Abel… sur la naissance ou l’essence de la violence au cœur de l’homme… au cœur de nos cités… l’ADVERSITE.
Même Dieu signifia : je sais maintenant, nous dit Dieu, que le cœur de l’homme est désastreux”.
Ce n’est pas moi, c’est le créateur qui reconnaît que le monde est défectueux.
Que rajouter de mieux à cette tragédie fondée sur notre mauvais usage de la liberté.
Dieu a bien conçu… mais l’homme a mal perçu… et déçu par dessus le marché.
Caïn et Abel… l’ainé et le cadet du premier couple de l’histoire de l’humanité.
D’un côté la méchanceté du mauvais Caïn et de l’autre l’innocence du bel et bon Abel…
Et l’ainé mit fin aux jours de son cadet… sans autre raison que l’envie de supprimer l’autre raison.
Crime, homicide, fratricide… acte gratuit ?
Aucun mot ne justifie ce mal. Le Coran dira plus tard que c’est l’œuvre d’Iblis, ” Satan” qui divisa les deux frères et introduisit le mal sur terre. Peut-être…
Ce drame a néanmoins ouvert le bal à toutes les figures du mal, physique, moral ou politique.
L’homme, censé être capable du meilleur, s’est rendu coupable du pire… il ne se contente pas de faire le mal pour en tirer profit… il va jusqu’à faire le mal dont il ne tire aucun profit : le mal pour le mal… ou ce qu’on appelle : le mal radical… l’injustifiable… la totale!
Caïn égorgea son frère Abel… pour bien nous représenter le vrai visage de la condition humaine, celui du péché originel.
Car je vous le dis en vérité, ce mal n’est pas inné quoiqu’on en dise, il naît de notre incapacité à gérer notre frustration… tiens… tiens… j’aime bien cette idée : le mal naît de notre incapacité à gérer notre frustration…
D’un défaut de maîtrise, nos couteaux s’aiguisent…
Caïn tua Abel… parce qu’il se sentit diminué… et nous que faisons nous d’autre dans nos maudites cités ?
Sinon d’augmenter notre puissance en diminuant celle du voisin et quand nous avons du mal à y parvenir, nous le supprimons purement et simplement.
Qui ne se souvient de Babylone : la cité de la guerre et de Jérusalem : la cité de la paix… C’est Caïn et Abel… la duplicité du serpent et l’innocence de la colombe…et à travers eux, c’est la même violence que l’on perpétue… le même sang que nous versons depuis la nuit des temps…
Comme dirait mon père : le monde a toujours connu ces deux amours, ces deux cités avec toujours la même adversité entre ciel et terre… entre frère et frère.
L’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu… c’est nous… c’est Caïn.
L’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi… c’est personne… puisque nous sommes tous logés à l’autre enseigne : celle du crime perpétuel.
Un exemple du syndrome de Caïn :
On veut gagner la guerre contre les terroristes au Mali… et on les aide à gagner la guerre en Syrie. Cherchez l’erreur.
Un autre exemple de cet art de l’embrouille : les relations internationales…
On ne sait plus aujourd’hui qui est qui? Qui fait quoi? Et pour quoi?
Pour en revenir à la Syrie : qui est le tyran? Qui est le martyr?
Non… je ne fais aucune diversion… je proteste et conteste toutes les versions en cours.
Et j’affirme que nous sommes Caïn… et que nous cherchons désespérément Abel… Pour l’éliminer et régner sur le monde du haut de notre tour de Babel…
15:59 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, bachar al-assad, caïn c'est nous, ce qui est tenu pour vrai, l'histoire du meurtre, l'homme menteur, la syrie, le livre des livres, le mal radical, lejournaldepersonne, les guerres civiles, les luttes fratricides, relations internationales., brigitte fontaine