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Ils jouent sur la peur. Sur la peur de la peur…. qui est la vraie peur ! Pour obtenir gain de cause. Ou pour que leur cause soit suivie d’effets. C’est l’arme idéale pour tous les damnés Mais aussi pour ceux qui les mènent par le bout du nez.
Première figure : le terrorisme religieux de celui qui veut t’imposer l’histoire décomposée de son Dieu. C’est la bombe qui nous explose en pleine figure.
Deuxième figure: le terrorisme laïque de celui qui veut t’imposer sa déclaration des droits de l’homme, comme unique fondement de la vérité, de la liberté et de l’égalité.
Troisième figure: le terrorisme intellectuel de celui qui veut t’imposer une pensée unique, destinée à rassembler tous les moutons de panurge sous la même bannière… Écran de fumée dont se servent sans vergogne tous les médias.
Quatrième figure : le terrorisme moral de celui qui veut t’imposer son propre système de valeurs, qui ne se contente pas t’indiquer ce qui vaut, mais dit où on va et comment on y va.
Cinquième figure : le terrorisme commercial de celui qui veut t’imposer un monde d’objets où tout s’achète y compris les êtres, les idées et les sentiments, puisque tout est marchandise : les bêtes et la bêtise!
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Je crois en mon âme et conscience Que l’expérience homme a échoué Yaschoua… l’a déjà éprouvé La nature de l’homme ne va pas avec la nature de Dieu Ô mon Dieu… je ne sais pas comment vous exprimer Ma nouvelle allergie pour le prochain Ma nostalgie pour le plus lointain Je n’en peux plus De ces vaines agitations pour Rien Je croyais connaître tant de choses Et d’abord le néant de la chair… Je m’en vais avec mes os et je leur laisse la chair du néant Qu’est-ce que c’est que ce monde ? “Mundus est fabula”… non… c’est faux Ce monde n’a rien de fabuleux… il est hideux Ô mon Dieu… comment vous faire l’état des lieux ? Je suis entouré de joyeux crétins Qui ont de plus en plus de mal à convertir de tristes pantins Notre impuissance n’a d’égale que votre Puissance Comment vous le dire sans les maudire? Chacun méprisant chacune Aucune trace d’amour… Je démissionne Je refuse, je refuse et je refuse De célébrer l’accouplement du néant avec le néant Je choisis de disparaître Pour ne pas froisser l’être Qui respire encore dans la mémoire de chaque prêtre.
A tous et à toutes, j’avais envie de dire “Allez-vous faire foutre!”
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J’ai été voir mon prophète pour une petite requête Trois semaines plus tard, j’eus une deuxième requête - Maître, j’ai découvert que mon amie était islamophobe, qu’est-ce que je fais, qu’est-ce que je dois faire ? je la quitte ou je l’acquitte ? - Tu l’acquittes
Trois semaines plus tard, j’eus une troisième requête - Maître, j’ai découvert que mon amie était raciste, qu’est-ce que je fais, qu’est-ce que je dois faire ? je la quitte ou je l’acquitte ? - Tu l’acquittes
Trois semaines plus tard, j’eus une quatrième requête - Maître, j’ai découvert que mon amie était fasciste, qu’est-ce que je fais, qu’est-ce que je dois faire ? je la quitte ou je l’acquitte ? - Tu l’acquittes
Trois semaines plus tard, j’eus une septième requête - Maître, j’ai découvert que mon amie était homosexuelle, qu’est-ce que je fais, qu’est-ce que je dois faire ? je la quitte ou je l’acquitte ? - Tu l’acquittes
C’est seulement après la mort du prophète que j’ai réalisé l’absurdité de mon forfait. Je ne l’ai pas entendu… je fus victime d’un vrai malentendu. Il disait tu la quittes -du verbe quitter- pour que je la quitte et non pour que je l’acquitte -du verbe acquitter-. L’accent tragique. L’accentuation comique.
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En Europe, il y a des voyous parmi les technocrates. En Afrique, il n’y a aucun technocrate parmi les voyous. Vous me direz : mais qu’est-ce qu’un technocrate ? Et je vous répondrai : parce que vous croyez savoir ce que c’est qu’un voyou ?
Non, m’a dit mon fils on ne répond pas à une question par une autre question. Ce n’est pas correct. Parce que c’est mon fils qui m’instruit. Il m’apprend tout ce qu’il apprend… dans la cour de récréation. Ça crée des liens… et puis ça me fait du bien d’apprendre des trucs qui ne servent à rien. C’est lui qui m’a demandé de prendre l’accent africain… va savoir pourquoi il aime les noirs? Enfin je sais… parce qu’il aime tout ce qui diffère de lui. Comme il est blanc, il aime les noirs…
Quel est le point commun entre un technocrate et un voyou? La réponse tombe sous le sens : l’homme politique. Ça vole haut. Au sens propre et au sens figuré. Il m’a raconté cette histoire que je ne trouve pas drôle du tout : Le ministre français du redressement productif a reçu il n’y a pas longtemps son homologue malien. Il l’a invité chez lui dans son appartement parisien pour familiariser un peu… Le ministre africain était surpris de voir un appartement en plein Paris, digne des mille et une nuits. Comment vous faîtes pour vous assurer un tel train de vie en étant un modeste serviteur de la République ? Le Français l’entraîna près de la fenêtre Vous voyez cette chaîne de magasins là-bas? - oui Elle a couté 26 milliards au contribuable… l’entreprise l’a facturée 27 et m’a versé la différence.
Un an plus tard, le ministre du redressement productif français se rend à Bamako pour voir son homologue malien. Et il se retrouve dans un palais de rêve… stupéfait il demande : Mais je ne comprends pas… il y a un an vous m’avez envié, mais lorsque je vois ce dont vous disposez aujourd’hui je considère que je suis plutôt mal logé! Et l’africain ouvre sa fenêtre et dit - vous voyez la chaîne de magasins là-bas? Non je ne vois rien.
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Paris c’est Beriz Je suis Emira… ou Emir au féminin A Doha, au Qatar, il n’y a pas que des hommes Il y aussi des femmes… que vous pourrez voir sur la chaîne Al Jazira ou Al Arabya Qui assurent et rassurent sur la splendeur de notre condition féminine Qu’est-ce qu’on me reproche à moi, la digne représentante de ces riches princes du désert, d’être blanche ou de me laver avec de l’or noir ? D’être arabe ou d’être musulmane? D’être arrogante ou extravagante ? D’appeler Paris, Beriz ? De servir Beriz ou de me servir de Beriz De financer vos misères avec mes splendeurs ? L’argent? Non, je n’ai pas d’argent pour me payer les gens et les agents mais de l’or… de l’or… Pour sceller tous les sorts. Je rachèterai tous vos monuments et j’y inscrirais mon nom… Arabo-musulman Vos équipements, votre équipe, vos archétypes sentiront le sable du désert Le foulard que vous avez foulé au pied Et le turban que vous avez brûlé Oui, les arabes sont en train de vous racheter au plus bas prix… Parce que la putain universelle c’est bien l’Europe. Qu’on va transformer petit à petit en ourouba Terre d’arabes… avec Paris comme capitale ! Pourquoi vous ne me chassez pas moi de vos cités triviales? Pourquoi vous n’exigez pas de moi, une carte de séjour, un mot d’engagement pour votre république et vos valeurs merdiques ? Pourquoi vous déroulez le tapis rouge sous mes pieds ? En faisant comme si je n’avais aucun lien avec les islamistes que vous combattez ? Pourquoi vous ne dîtes pas à la une de vos journaux que je finance à la fois vos hôtels et vos bordels? Que j’alimente vos pulsions de vie, avec mes pulsions de mort? Que je vous fais rêver avec un David Beckham pour mieux vous faire crever en disposant de votre sésame ? Beriz… Beriz… je fais le pari que vous ne direz jamais à personne… que je vous hais Que je vous méprise Parce que vous êtes devenue une ignoble marchandise Les frères qui me renient aujourd’hui Me remercieront demain D’avoir sur vous la main mise Je suis le nouveau conquérant Vous êtes la conquise. Je suis le prestige Qui va vous étrangler, Madame la marquise !
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Nobody : on se vouvoie ou on se tutoie ?
Personne : je ne tutoie personne. Je vouvoie tout le monde.
Nobody : je vous remercie donc d’avoir accepté cette vidéo conférence
Personne: c’est une première, je l’ai accepté pour vous dire aussi que ce sera la dernière
Nobody : avec vous, on ne sait jamais si vous êtes différente ou indifférente
Personne: je ne suis pas la même que moi-même. Parce que je cultive la différence… le changement… le mouvement
Nobody : Pourquoi vous ne répondez à aucune invitation sur Facebook? Pourquoi vous évitez la confrontation… la conversation… l’échange tout simplement?
Personne : parce que je ne détiens pas la vérité… parce que je n’en poursuis aucune.
Nobody : ça n’exclut pas l’échange des idées
Personne: vous ne trouvez pas “normal” que je reste à l’écart d’un processus de dégradation dont vous faîtes tous les jours les frais ?
Nobody: je ne vois pas de quoi vous voulez parler ?
Personne: vous voulez que je sois solidaire de votre enfer de solitaire, que je m’inflige les châtiments que vous vous infligez et que je subisse les banalités que vous vous faîtes subir?
Nobody: parce que vous vous estimez au-dessus de la mêlée ?
Personne: pas au-dessus. Ni dedans. Je suis hors-jeu : offside
Nobody : vous vous prenez pour qui?
Personne : pour Personne… ce n’est pas un nom… mais un choix de vie.
Nobody: vous finirez par être écrasée par une majorité de plus en plus écrasante qui tisse des liens, créé des réseaux et fixe les règles du jeu.
Personne: oui, j’en suis consciente, une majorité dépourvue de confiance en elle-même, incapable de plaider une autre cause que la sienne, et qui s’exhibe pour se donner bonne conscience.
Nobody: tout doux! Tout doux! Nul n’échappe aux lois du marché. À l’offre et à la demande. Vous nous offrez une info scénario par jour… la moindre des choses c’est de tenir compte de notre demande… de notre envie d’en savoir plus sur vous, sur votre travail, sur votre vision du monde. C’est salutaire pour tout le monde.
Personne: non, ce n’est pas mon salut que vous cherchez, vous vous tourmentez et vous voulez que j’en fasse autant… partager vos tourments… pourquoi pas ? Seulement voilà… je n’y crois pas… je les trouve artificiels… votre mur est un mur de lamentations païennes devant lequel tout le monde pleure sur son sort.
Nobody: on pleure. Oui. Mais on rit aussi. On tombe et on se relève les uns, les autres. Nous sommes plusieurs. Vous êtes seule.
Personne: foutaise! Personne ne relève personne. En revanche je vous concède que vous n’êtes pas seuls à tomber… vous tombez bien ensemble. Facebook c’est la version laïque de la chute.
Nobody: mais c’est ça la vie : un monde qui vous tombe dessus… c’est inévitable
Personne: dois-je m’excuser parce que je fuis les dépendances ? Pourquoi voulez-vous me contraindre à une servitude analogue à la vôtre? En vérité, s’il en est une : vous vous êtes laissé prendre à une certitude et vous enviez mes incertitudes, mes allergies aux dogmes de la modernité vous êtes jaloux de ma liberté.
Nobody: pourquoi ne pas en débattre?
Personne: vous voulez que je me débatte au milieu des mêmes tortures que vous ? Vous voulez m’obliger à souffrir ce que vous souffrez et à chercher ce que vous cherchiez ? Pour la plupart… c’est l’âme-sœur… amour, gloire et banalité.
Nobody: les réseaux sociaux ont permis à certains de faire la révolution… d’opposer une véritable résistance aux tyrans… de divulguer les plus sombres raisons d’états.
Personne: qu’est-ce que vous voulez ? Me précipiter dans l’abîme de l’actualité? J’y suis déjà et à chaque fois que je rédige un billet, c’est pour rappeler qu’il y a aussi un sommet… un sommet pour tous et pour personne, qui exclut les romances et les confidences telles qu’on les pratique sur twitter ou facebook où l’on confond réflexe et réflexion, échanges et vidanges, ébats et débats.
Nobody: je croyais que vous étiez une femme libérée?
Personne: c’est pour ça que vous voulez m’enchaîner à vous-même, à votre cause, à votre insupportable solitude… vous vous ennuyez et ça vous fait souffrir… vous souffrez et ça vous ennuie. C’est un état petit bourgeois, de mômes qui n’ont pas trouvé de chat à fouetter.
Nobody: dans ce cas, je vous prie de ne plus publier vos putains de vidéos sur mon mur…. et je vais de ce pas me retirer de vos amis. Au diable Personne !
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J’ai été nommée par le ministère amer de l’éducation nationale “comme enseignante” d’un jour pour faire cours à une délégation de jeunes maliens en visite à Paris pour créer des liens directs avec Tombouctou. Grâce à l’armée française on sait désormais où c’est ! C’est un cours d’instruction civique et religieuse… c’est un intitulé qui fut longtemps le nôtre, aujourd’hui c’est le leur. Un lien entre le sacré et le profane… entre le civil et le religieux… entre le ciel et la terre. Ce qui sous-entend qu’il ne peut y avoir de politique en Afrique sans l’intrusion d’éléments surnaturels.
La Gauche et la Droite ne sont que des figures muettes et désuètes… incapables de rendre compte de notre échiquier politique. Je vous rassure… tout de suite : il y a toujours des rois et il y a toujours des pions. Ce sont toujours les mêmes qui servent et les mêmes qui se servent. Rien de nouveau sur le soleil. C’est toujours le même. On peut s’en rapprocher pour changer de couleur ou s’en éloigner jusqu’à perdre ses couleurs. Parce que la nature a toujours son mot à dire. Ce qui nous distingue les uns des autres, c’est surtout la culture. Satanée culture! Pour vous, le pion est un roi. Pour nous, le roi est un pion. Vous sacralisez à outrance. Nous désacralisons à outrance. Vous vous fiez aux cavaliers, on se défie des cavaliers. On se méfie des fous… vous, vous leur confiez votre destin. Vous avez des tours à construire. Et nous des tours à déconstruire. On veut gagner vite la partie… et vous, vous ne voulez pas la perdre. Nos intérêts sont donc convergents même si nos divergences sont manifestes. Donc, ni gauche, ni droite… ni haut… ni bas… mais un savant ou ignorant mélange des quatre. Un objectif : le paradis Comment y parvenir ?
Il y a deux tendances :
Les aveniristes : qui disent que le paradis est devant ( à construire de toutes pièces) Les passéistes : qui disent que le paradis est derrière (à retrouver de toute urgence)
Progrès d’un coté. Regrets de l’autre. Révolutionnaires et réactionnaires qui croisent le fer. On le sait désormais, toute progression n’est pas salutaire… Elle peut même être catastrophique. Et toute régression n’est pas toujours un recul mais avant tout et surtout un retour vers les origines. Donc tout conflit en politique et il n’y a pas de politique sans conflit, se ramène à cette opposition entre un regard nostalgique qui regarde vers le passé et un regard utopique qui regarde vers l’avenir. Paradis perdu ou légende dorée… Là où ça se complique c’est lorsque viennent s’en mêler le haut et le bas. La verticale et l’horizontale
On aura donc droit à une nouvelle subdivision :
Les aveniristes qui voient le paradis devant et en haut : la cité de Dieu et les aveniristes qui voient le paradis devant mais en bas: la cité idéale.
De l’autre côté, les passéistes qui voient le paradis derrière et en haut : le paradis perdu… et les passéistes qui voient le paradis derrière et en bas : l’âge d’or.
Ça nous donne une idée de l’enfer en politique puisque toutes ces propositions sont indémontrables, on ne peut ni les prouver, ni les réprouver objectivement… scientifiquement… universellement.
Mais et ce sera ma conclusion il y une cinquième saison : avec un paradis ni devant, ni derrière. Ni en haut… ni en bas… mais un paradis nulle part… donc de vérité nulle part : c’est la politique du pire qui ne croit plus au paradis et qui dit : Que tout est dit, donc qu’il n’y a plus rien à dire. Sinon que les hommes sont maudits et pour l’éternité. C’est ce que la France est venue vous dire au Mali.
Un petit conseil : ne l’écoutez pas!
Et comme le dit un proverbe africain : ” Ne te laisse pas lécher par qui peut t’avaler.”
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Personne : On n’a pas toujours le plaisir et le loisir d’interroger un philosophe, quelqu’un dont le métier c’est l’interrogation…la mise ou la remise en question.
Michèle Onfray, avec un e, s’il vous plaît, a accepté de répondre à notre désir de l’interroger sur un sujet qui défraye la chronique et qui effraye anciens et théologiens : le mariage pour tous… y compris pour tous ceux qui ne sont pas pour le mariage.
Michèle Onfray… vous passez pour quelqu’un qui ne craint Personne… et vous avez récemment rédigé un article sur le nouvel observateur, magazine qui porte bien son nom, puisque son titre nous suggère d’emblée de ne pas en vouloir à l’observateur parce qu’il est nouveau, jeunot, minot… le candide de Voltaire dans le meilleur des mondes pourris possibles. Je vous dis : Bonjour.
Onfray : Vous savez pour moi, c’est toujours le bon jour… et je fais tout mon possible pour que les prêtres de tous bords ne nous le rendent pas “mauvais”.
Personne : On l’a compris, vous êtes pour le mariage pour tous, pour les bons comme pour les mauvais… vous êtes comme qui dirait emporté par le vent de la modernité qui souffle comme bon lui semble… rien ne vous effraye ?
Onfray : Si. Les paravents… les boucliers… les comportements de défense : ma pensée est offensive. Ma philosophie, une alternative à tous les oiseaux de mauvais augure. Je pense donc je ne suis pas et ne vous demande même pas de me suivre.
Personne : vous êtes pas mal suivie, tout de mêmes avec votre raison, vous êtes devenue populaire… et avec certains sujets, je dirais même populiste… avec vos plaisirs faciles… et votre sens aigu de l’ouverture. Je vous cite ou récite :
Sodomites de tous les pays, unissons-nous !
C’est vous qui le dîtes, probablement pour ouvrir les portes de toutes les maisons closes…
Mais peut-être que vous avez un petit faible pour les bordels ?
Onfray : Qu’est-ce que vous appelez “bordel” une pensée qui veut se faire la belle ?
Personne : Non. Juste une pensée qui nous incite à penser que la mariée serait trop belle si elle n’avait pas de mari… ou si elle se mariait avec elle-même… ce serait encore mieux… pare qu’il n’y a pas d’autre Dieu que nous-mêmes.
Onfray : Il va falloir que vous vous débarrassiez de vos points de suture, si vous voulez vraiment soigner vos blessures… je dis : halte à la mauvaise foi…
Finis les craintes et les tremblements… je ne cesse de surprendre la pensée unique en flagrant délit d’illusions… lorsqu’elle aime, espère ou se réfère c’est toujours le même qu’elle même… serpent qui se mort la queue en se référant à Dieu.
Personne : j’ai compris… que pour vous, si on était bénis, on n’hésiterait pas à bannir de notre vocabulaire le mot “transcendance”… rien au-dessus… rien au-delà… tout est là… c’est votre tasse de thé!
Onfray : Dans la vie, il y a les plus coincés que soi et les moins coincés que soi. Les plus coincés on les loue. Et les moins coincés, on les blâme. C’est un peu la différence entre nous deux. Appelez cela comme vous voulez : un pieu ou un Dieu.
Personne : Personne n’accepte d’être jugée par quelqu’un qui a moins souffert qu’elle… et vous donnez vraiment l’impression d’avoir moins souffert que ceux que vous faites aujourd’hui souffrir… les Freud, les Sade, les Sartre…
Onfray : Je n’ai pas envie de l’ouvrir, si c’est pour dire exactement ce qu’un autre aurait pu dire.
Personne : c’est entendu… vous êtes le nouvel observateur, le philosophe du mariage pour tous, celui qui estime en son âme et conscience qu’un singe a le droit d’épouser un singe et une guenon, le devoir de convoler en justes noces avec une guenon …
Qu’importe la morale… pourvu que l’on sauve le moral. Et ça se situe par delà le bien et le mal.
Onfray : Il faut appeler un chat, un chat et un homophobe, un homophobe. Et c’est ce que vous me semblez être : quelqu’un qui craint et déteste les homosexuels, l’homosexualité… arrêtons d’utiliser l’expression : mariage pour tous…. vous êtes contre le mariage des homosexuels et pour des raisons irrecevables : la fin de la civilisation , la production d’enfants névrosés, la mort de deux mille ans d’un judéo-christianisme tellement civilisateur, la porte ouverte à l’inceste, à la polygamie, aux partouses institutionnelles, à la zoophilie… voici votre crainte… voilà votre plainte… et moi je dis que les deux sont sans objets. C’est de l’homophobie… le point de vue de tous les homophobes.
Personne : s’il est vrai que le monde se divise en deux : les enculés d’un côté et les enculeurs de l’autre… je ne suis pas sûre que vous vous retrouveriez du même côté que votre maître à penser : Nietzsche…
Clap clap clap! L’un de vous deux passera à la trappe. Zarathoustra dans les bras du dernier des hommes…. ça m’étonnerait… c’est peut-être Dionysiaque… mais certainement pas Apollinien.
Onfray : je ne cherche pas Nietzsche… c’est lui qui m’a trouvé
Personne : où ça ? à la SPA ?
Onfray : c’est la vérité qui vous trouble ou c’est moi?
Personne : La vérité, non ! je ne la trouve pas toujours intéressante. Vous, en revanche, vous l’êtes toujours. C’est à se demander si vous ne le faites pas exprès…
Onfray : oui, je fais exprès de nettoyer notre conscience de toutes les impuretés.
Personne : les quelles ?
Onfray : L’ancien testament en premier, le nouveau testament en deuxième et le Coran en troisième… trois messages d’homophobie.
- dans la Torah : “l’homme qui couche avec un homme comme on couche avec une femme : c’est une abomination qu’ils ont tous deux commises, ils devront mourir, leur sang retombera sur eux”
- dans l’épître au Corinthien : “Ni fornicateurs, ni idolâtres, ni dépravés, ni sodomites, ni voleurs, ni cupides, pas plus qu’ivrognes, insulteurs ou rapaces, n’hériteront du royaume de Dieu”.
- et dans le Coran : “vous vous approchez des hommes de préférence aux femmes pour assouvir vos passions. Vous êtes un peuple pervers… chassez les de votre cité, ce sont des gens qui affectent la pureté”.
Personne : tiens, tiens, on dirait que le Coran est plus subtil sur la question… il y a ce qui rabaisse et ce qui hisse l’âme… on aime bien distinguer entre les messieurs et les dames. C’est cette distinction qui vous chagrine ?
Onfray : Il n’y a ni haut… ni bas… mais des objets que l’on ne trouve même pas dans la caverne d’Ali baba…
Personne : Des fantaisies religieuses, c’est cela ?
Onfray : Des fantasmes et des crises d’asthme pour des gens qui ne manquent pourtant pas d’air
Personne : il n’y a pas que la vérité il y a aussi l’intériorité… l’inexprimé, l’inexprimable, le mystère.
Onfray : Le mystère devrait se taire dans ce cas et non chercher à s’approprier le sens de la terre… Même un Freud n’y échappe pas. Souvenez-vous du complexe d’Oedipe : où il faut un père à tuer et une mère à baiser. Il manifestera contre le mariage homosexuel sous peine de perdre tous ses repères : s’il y a deux pères, lequel tuer, lequel épargner ?
S’il y a deux mère, laquelle baiser laquelle chasser ? Il aura le tournis comme tous les religieux devant ces nouvelles exigences de liberté, d’égalité et de fraternité… tous malades, tous sur un divan à rêver d’un confesseur idéal, à qui ils veulent tout vendre sans qu’il puisse leur répondre. Ils l’appellent Dieu ou l’inconscient.
Personne : c’est le dépravé qui parle ou c’est le nouvel homme révolté ?
Onfray : Désolée, mais je préfère et de loin, la compagnie des pédérastes et des sodomites à tous ces prédicateurs… je l’ai écrit dans mon “traité d’Athéologie”.
Personne : c’est ce que je me disais : on dirait que tous les idéaux se sont évanouis en vous… c’est peut être ça être athée !
Onfray : Vous avez une autre vérité à nous proposer ?
Personne : moi, quand je dis la vérité, j’ai l’impression de tromper quelqu’un en moi.
Onfray : moi… je ne trompe personne.
Personne : alors disons que vous êtes trompé par tout le monde… vous êtes le cocu universel… le philosophe sodomisé par la vérité. Qui ne dit pas non … et qui a même l’air d’apprécier !
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Chômeuses ! Chômeurs ! À la bonne heure ! Avec seulement 300 chômeurs de plus, on ne peut plus parler de malus…
Pardon… pardon de ne pas saluer comme on le fait dans le gouvernement, ce léger ralentissement, cette baisse de la hausse qui laisse présager que le pire est peut être derrière nous…. Seulement voilà… il n’y a plus personne devant pour avaler la pilule qui rend l’idiot utile. Je ne vous l’ai pas encore dit ? Non seulement nous sommes idiots… mais inutiles par dessus le marché du travail. On ne sert plus à rien… et plus personne ne lèvera plus jamais le petit doigt pour nous servir… nous sommes faits comme des rats… Qu’est-ce qu’on attend pour leur rentrer dedans, leur montrer ne fut-ce qu’une fois que nous ne sommes pas des rats… que nous ne sommes pas des ratés…. que nous ne pouvons plus accepter les miettes qu’ils daignent nous consentir.
Chômeuses ! Chômeurs ! Si on ne bouge pas tout de suite… on meurt… je vous le jure. On ne doit plus rien lâcher… À tous ceux qui nous ont lâchés Non… je ne vous vois pas venir… et pourtant il est plus qu’urgent de réclamer un avenir… pour vous, pour vos enfants. Qu’est-ce que vous attendez pour vous ouvrir, les uns aux autres, de vous rassembler, de vous réunir, pour faire un bruit tel que personne ne puisse plus ne pas en frémir. Alarmes citoyens… il faut tout de suite tirer la sonnette d’alarme… Et pourquoi vous ne le faites pas? Pourquoi vous continuez à collaborer avec Pôle emploi? Pourquoi vous ne renversez pas les tables de ces lois scélérates qui favorisent les favoris et passent le reste au pilori? Pourquoi? On ne vous entend plus ? Je vais vous le dire, moi ! Parce que vous ne crevez pas tous de faim… Parce que c’est le chacun pour soi qui fait foi. Parce que quelques uns parmi vous attendent le bon jour, le bon vin, la bonne table pour vous restaurer, pour vous réinsérer, pour vous reconvertir. Non ! Sir! N’y comptez pas trop… vous aurez tous ou presque droit à une fin de non recevoir… Parce que vous serez toujours déçus ou mal reçus… Parce que le système est foutu. Tout est fait pour que vous ne fassiez RIEN…. C’est pour ça que vous ne crevez pas de faim… Vous avez juste de quoi ne pas avoir assez de force pour vous demander pourquoi. Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi? Pour une seule raison : parce que vous n’êtes pas solidaires… Non, ce n’est pas le travail qui hisse l’âme. C’est la volonté de changer d’âme.
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Le prix de l’amitié,
Mes amis, je suis tentée de vous faire subir une petite épreuve qui va nous rapprocher vraiment et constituer un véritable précédent sur Facebook… Faîtes partager cette vidéo à tous nos amis communs!