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12/09/2017

LA NOTE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

LA NOTE

4

Alors, je le glisse avec précaution dans sa pochette, puis je le range à son exacte place, dans la pile.
Je ne veux pas le voir.

D’ailleurs, par défiance, j'évite même de regarder dans sa direction.

Hélas, ça n'est pas facile, et je ne peux passer devant les rayonnages de ma discothèque, minutieusement classée par ordre alphabétique, sans immédiatement penser à lui.

Sans que je m'interroge sur l'identité de l'artiste à écouter aujourd'hui.

Sans que j'opte pour un titre très précis mais rien n'y fait, mon regard est immanquablement attiré vers l'album retors, comme si celui-ci possédait en lui le pouvoir de m'aimanter sans qu'il ne me soit possible d'y résister.

De fait, malgré tous mes efforts – et j’imagine sans les voir les grimaces et les contorsions risibles qui déforment mon visage – mes yeux attirés dérivent irrésistiblement en direction de cette contrariété à laquelle je m'attache à ne surtout pas penser.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

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