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18/10/2012

CHARLY 8

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

8


(CHARLY)

--Bienheureux de t'entendre l'admettre! Mais moi tu sais, cela fait bien longtemps que je suis plus que méfiant envers les idées des hommes!

Aussi, exprime-toi largement, sans crainte et sans haine, je tenterai de ne pas me départir de mon calme, quoi que tu en dises, légendaire!



(MOI)

 

--Bien! Alors voilà la raison pour laquelle tu me trouves régulièrement installé devant une page, crayon à la main, à cette heure avancée de la nuit.

C'est parce que la nuit, vois-tu, c'est mon refuge, mon lieu de consolation quotidien, et aussi, celui de mon ressourcement. Mon lieu de vie en quelque sorte.
Et je voudrais la coucher sur le papier la vie, tu comprends?

 

Je sais bien: elle est confusion et souffrance. Elle est aussi solitude. Tout cela je le sais! Mais j'éprouve l'irrépressible besoin de communiquer par l'écriture afin d'exprimer le fracas des silences, espérer un sens à l'inexprimable ou fixer les vertiges.

 

Certes, il s'agit là d'une vision plutôt utopique que de croire être capable de le faire, moi qui ne possède aucun don d'exception! Mais je prétends, moi, que même la normalité est utopique, alors...

Alors je m'essaie, tout en dérivant sans discontinuer sur le fleuve du temps, à défricher de nouveaux espaces, à ouvrir des volumes non encore fréquentés. C'est viscéral, oui, et passionnant d'être ainsi une sorte de naufragé de la réalité.


 

(CHARLY)

-- Hou-la la, qu'est-ce que tu peux être alambiqué quand tu t'y mets! Tu dis dériver? Je confirme, et même que c'en est limite inquiétant. Tu pourrais peut-être choisir entre le cynisme et la futilité, non?

(A suivre...)