13/12/2012
POEME "LIBERTE" d'ELUARD PAR JEAN-LOUIS BARRAULT
POEME "LIBERTE" d'ELUARD PAR JEAN-LOUIS BARRAULT
Aujourd'hui Madame
07/10/1977 - 03min05s
Jean-Louis Barrault récite le poème de Paul Eluard "Liberté", tiré du recueil "Poésie et vérité".
Production
Générique
21:44 Publié dans GOUTTES d'ÂME, LES ARCHIVES DE LYNA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, paul éluard, jean-louis barrault, poème, liberté, aujourd'hui madame, morphine, cortisone, opim, cocaïne, haschisch, réciter, déclamer, tirer du recueil, poésie et liberté, jean-louis roques
24/11/2012
LE JOURNAL DE PERSONNE: "Mariage d'Enfer ! "
emme magnifique à l'intensité hors-norme.
Superbe et talentueuse...
A l'écriture riche et précise.
Il est important de ne pas passer à côté
Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!
  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U 
Ma justice acquitte tout le monde
 excepté celui qui juge ! 
Elle a versé du somnifère dans un verre puis m’a offert à boire…
 en me priant de ne pas m’en faire.
 Après m’avoir fait une déclaration d’amour d’enfer
 Elle me disait qu’on était partout dans les fers
 Et que nul ne se connait tant qu’il n’a pas souffert
 Tout à fait gaie comme atmosphère
 Qui n’aime pas l’amour s’y perd!
 Elle était éperdument sincère
 Son amour fou ne datait pas d’hier
 Elle disait….qu’elle était la colombe, que j’étais la vipère
 Que la nature n’a pas prévu ce genre d’affaire
 Qu’Eros restera pour nous, toujours un mystère
 Entre deux êtres, ce sera toujours imaginaire.
 Deux corps pour une seule et même galère
 J’ai fini par m’écrouler de sommeil sous l’effet de mon calvaire
 Elle a aussitôt abusé de moi… avec son souffle pervers
 Et célébré notre union à sa manière
 Elle voulait m’épouser la sorcière!
 Le lendemain au réveil, elle en était toute fière
 Je lui ai planté un couteau dans le cœur pour la faire taire
 Non je ne suis pas amère
 Je le referai si j’avais à le refaire
 Non, elle ne m’était pas étrangère
 C’était… ma mère.
 

