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10/05/2015

CICATRICE ROUGE SANG 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CICATRICE ROUGE SANG

2

Il Aime et, mieux encore, est tant aimé de cette femme magnifique
Qui fait de l'homme nouveau qu'il est devenu un homme heureux,
Heureux en son tréfonds à chaque infime d'instant splendeur de vie.

Dans cette overdose de bonheur, il est un reproche, implacable bémol.
Il ne peut être totalement heureux, et sait qu'il ne le sera jamais plus,
Car sera toujours au cœur la cicatrice rouge sang de la réalité béante.
Dépossédé de souffle, il subit jusqu'à l'ultime l'apnée de la dépossession...

(FIN)

P. MILIQUE

05/03/2014

ÉTRANGE COCAÏNE

coke-danger.jpg 

 

ÉTRANGE COCAÏNE

 

La face cachée et provocatrice de sa vie désamarrée

Relève d'une incontrôlable attirance pour la destruction.

 

Plus rien dans l’ordinaire ne sollicite son désir,

Pas même les mirages rutilants de l'amour.

 

Au fracassé douloureux d'une longue chaine de trahisons,

Émerge l'amer détesté de quelques signes de faiblesse.

 

Dans l'étalage réitéré d'un vulgaire ostensible,

Un rire grinçant et querelleur exprime sa signification.

 

Ce qui jusque-là faisait point d'ancrage

Ne se révèle plus que ligne de fuite...

 

En dernier recours, il manie tous les artifices du discours

Qui s'élabore à satisfaire un égo outrancièrement démesuré,

Se shootant, étonnante inanité,d'une étrange cocaïne:

Celle que l'on nomme quelque fois... poudre aux yeux.

 

P. MILIQUE

13/01/2014

«RÊVE DU MAL» DE GEORG TRAKL

 

«RÊVE DU MAL»

DE

GEORG TRAKL

Lu par Michel FAVORY



Références:

« Rêve du mal », in Crépuscule et Déclin

traduit par Marc Petit et Jean-Claude Schneider

© Gallimard 1972

 

Georg Trakl, né le 3 févier 1887 à Salzbourg en Autriche et décédé le 3 novembre 1914 à Cracovie, d'une overdose de cocaïne, est un poète autrichien. Il est l'un des représentants majeurs de l'expressionnisme, mettant en scène des personnages indéterminés comme l'orpheline, le voyageur, le vieillard, le novice ou des figures telles que Kaspar Hauder, Elis ou Helian.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

07/07/2013

AL BERTO: "CARTE"

 

AL BERTO

"CARTE"

 

Lu par Laurent Natrella

 

Al Berto est l'un des grands poètes portugais du XXe siècle , l'un des plus populaires aussi. Né en 1948 à Coïmbre, sous le nom d’Alberto Pidwell Tavares, le poète a passé son enfance à Sines (Alentejo), ville qu’il a évoqué dans Mar de Ceva (1968). D’abord étudiant aux Beaux-Arts, Al Berto a quitté le Portugal pour la Belgique. Il n’est revenu à Lisbonne qu’en 1975, ville où il est mort 22 ans plus tard en 1997. Al Berto était poète, peintre, libraire, rédacteur littéraire, traducteur. Il collabora à diverses revues et publia plusieurs recueils de poésie, influencés par Rimbaud et Genet, mais aussi par par les mouvements libertaires et par la génération beatnik américaine.


« Tandis que, dans une première phase, sa poésie descend aux enfers d´une jeunesse errante et marquée par un univers urbain souterrain, où l´excès s´exprime, par exemple, dans le champ d´expériences marginales, comme celle des drogues ou à travers un fort érotisme homosexuel, à partir des années 1980, apparaît toute la mélancolie nomade et désillusionnée de quelqu´un qui nous donne un témoignage confessionnel, une sorte d´autobiographie émotive d´un homme qui semble progressivement entrer dans un spleen fait d´ennui et de solitude, mais aussi d´un narcissisme blessé qui l´entraîne à s´enfermer dans un cocon, où il s’abrite du monde extérieur en ayant recours à une écriture sereine et contemplative. » (L’Institut Camõens)

« Al Berto, né en 1948, est une figure emblématique de la poésie portugaise contemporaine. Son œuvre s'affirme explicitement comme héritière du romantisme et du symbolisme. Un classique, en somme. » (L’Escampette)


« J’habite Lisbonne, comme si j'habitais à la fin du monde, quelque part où seraient réunis des vestiges de toute l'Europe. À chaque coin de rue, je trouve des morceaux d'autres villes, d'autres corps d'autres voyages. Ici, il est encore possible d'imaginer une histoire et de 1a vivre; ou de rester 1à, immobile, à regarder le fleuve, à feindre que le temps et l'Europe n'existent pas - et probablement Lisbonne non plus. » (l’auteur)

Son œuvre a été traduite en français par celui qui fut son ami, Michel Chandeigne et publié par les éditions L’Escampette.


Parmi ses publications:

 Le Livre des retours  (L'Escampette, 2004)

Trois nouvelles de la mémoire des Indes (L’Escampette, 2001)

Jardin d’incendie ( L’Escampette, 2000)

Lumineux noyé (L’Escampette, 1998)

La secrète Vie des images (L’Escampette, 1996)

La Peur et les Signes (L’Escampette, 1993)

06/07/2013

AL BERTO: "LETTRE D'EMILE"

 

AL BERTO

"LETTRE D'EMILE"

Lu par Laurent Natrella

 

Al Berto est l'un des grands poètes portugais du XXe siècle , l'un des plus populaires aussi. Né en 1948 à Coïmbre, sous le nom d’Alberto Pidwell Tavares, le poète a passé son enfance à Sines (Alentejo), ville qu’il a évoqué dans Mar de Ceva (1968). D’abord étudiant aux Beaux-Arts, Al Berto a quitté le Portugal pour la Belgique. Il n’est revenu à Lisbonne qu’en 1975, ville où il est mort 22 ans plus tard en 1997. Al Berto était poète, peintre, libraire, rédacteur littéraire, traducteur. Il collabora à diverses revues et publia plusieurs recueils de poésie, influencés par Rimbaud et Genet, mais aussi par par les mouvements libertaires et par la génération beatnik américaine.


« Tandis que, dans une première phase, sa poésie descend aux enfers d´une jeunesse errante et marquée par un univers urbain souterrain, où l´excès s´exprime, par exemple, dans le champ d´expériences marginales, comme celle des drogues ou à travers un fort érotisme homosexuel, à partir des années 1980, apparaît toute la mélancolie nomade et désillusionnée de quelqu´un qui nous donne un témoignage confessionnel, une sorte d´autobiographie émotive d´un homme qui semble progressivement entrer dans un spleen fait d´ennui et de solitude, mais aussi d´un narcissisme blessé qui l´entraîne à s´enfermer dans un cocon, où il s’abrite du monde extérieur en ayant recours à une écriture sereine et contemplative. » (L’Institut Camõens)

« Al Berto, né en 1948, est une figure emblématique de la poésie portugaise contemporaine. Son œuvre s'affirme explicitement comme héritière du romantisme et du symbolisme. Un classique, en somme. » (L’Escampette)


« J’habite Lisbonne, comme si j'habitais à la fin du monde, quelque part où seraient réunis des vestiges de toute l'Europe. À chaque coin de rue, je trouve des morceaux d'autres villes, d'autres corps d'autres voyages. Ici, il est encore possible d'imaginer une histoire et de 1a vivre; ou de rester 1à, immobile, à regarder le fleuve, à feindre que le temps et l'Europe n'existent pas - et probablement Lisbonne non plus. » (l’auteur)

Son œuvre a été traduite en français par celui qui fut son ami, Michel Chandeigne et publié par les éditions L’Escampette.


Parmi ses publications:

 Le Livre des retours  (L'Escampette, 2004)

Trois nouvelles de la mémoire des Indes (L’Escampette, 2001)

Jardin d’incendie ( L’Escampette, 2000)

Lumineux noyé (L’Escampette, 1998)

La secrète Vie des images (L’Escampette, 1996)

La Peur et les Signes (L’Escampette, 1993)

05/07/2013

AL BERTO: "NOTES"

 

AL BERTO

"NOTES"

Lu par Laurent Natrella

 

Al Berto est l'un des grands poètes portugais du XXe siècle , l'un des plus populaires aussi. Né en 1948 à Coïmbre, sous le nom d’Alberto Pidwell Tavares, le poète a passé son enfance à Sines (Alentejo), ville qu’il a évoqué dans Mar de Ceva (1968). D’abord étudiant aux Beaux-Arts, Al Berto a quitté le Portugal pour la Belgique. Il n’est revenu à Lisbonne qu’en 1975, ville où il est mort 22 ans plus tard en 1997. Al Berto était poète, peintre, libraire, rédacteur littéraire, traducteur. Il collabora à diverses revues et publia plusieurs recueils de poésie, influencés par Rimbaud et Genet, mais aussi par par les mouvements libertaires et par la génération beatnik américaine.


« Tandis que, dans une première phase, sa poésie descend aux enfers d´une jeunesse errante et marquée par un univers urbain souterrain, où l´excès s´exprime, par exemple, dans le champ d´expériences marginales, comme celle des drogues ou à travers un fort érotisme homosexuel, à partir des années 1980, apparaît toute la mélancolie nomade et désillusionnée de quelqu´un qui nous donne un témoignage confessionnel, une sorte d´autobiographie émotive d´un homme qui semble progressivement entrer dans un spleen fait d´ennui et de solitude, mais aussi d´un narcissisme blessé qui l´entraîne à s´enfermer dans un cocon, où il s’abrite du monde extérieur en ayant recours à une écriture sereine et contemplative. » (L’Institut Camõens)

« Al Berto, né en 1948, est une figure emblématique de la poésie portugaise contemporaine. Son œuvre s'affirme explicitement comme héritière du romantisme et du symbolisme. Un classique, en somme. » (L’Escampette)


« J’habite Lisbonne, comme si j'habitais à la fin du monde, quelque part où seraient réunis des vestiges de toute l'Europe. À chaque coin de rue, je trouve des morceaux d'autres villes, d'autres corps d'autres voyages. Ici, il est encore possible d'imaginer une histoire et de 1a vivre; ou de rester 1à, immobile, à regarder le fleuve, à feindre que le temps et l'Europe n'existent pas - et probablement Lisbonne non plus. » (l’auteur)

Son œuvre a été traduite en français par celui qui fut son ami, Michel Chandeigne et publié par les éditions L’Escampette.


Parmi ses publications:

 Le Livre des retours  (L'Escampette, 2004)

Trois nouvelles de la mémoire des Indes (L’Escampette, 2001)

Jardin d’incendie ( L’Escampette, 2000)

Lumineux noyé (L’Escampette, 1998)

La secrète Vie des images (L’Escampette, 1996)

La Peur et les Signes (L’Escampette, 1993)

13/12/2012

POEME "LIBERTE" d'ELUARD PAR JEAN-LOUIS BARRAULT

 

POEME "LIBERTE" d'ELUARD PAR JEAN-LOUIS BARRAULT

Aujourd'hui Madame

07/10/1977 - 03min05s

 

Jean-Louis Barrault récite le poème de Paul Eluard "Liberté", tiré du recueil "Poésie et vérité".

 

Production

Antenne 2

Générique

Roques, Jean Louis
Barrault, Jean Louis
 

24/11/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "Mariage d'Enfer ! "

 

emme magnifique à l'intensité hors-norme.

 

 Superbe et talentueuse...

 

  A l'écriture riche et précise.

 

  Il est important de ne pas passer à côté

 

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


 

Ma justice acquitte tout le monde
excepté celui qui juge !

Elle a versé du somnifère dans un verre puis m’a offert à boire…
en me priant de ne pas m’en faire.
Après m’avoir fait une déclaration d’amour d’enfer
Elle me disait qu’on était partout dans les fers
Et que nul ne se connait tant qu’il n’a pas souffert
Tout à fait gaie comme atmosphère
Qui n’aime pas l’amour s’y perd!
Elle était éperdument sincère
Son amour fou ne datait pas d’hier
Elle disait….qu’elle était la colombe, que j’étais la vipère
Que la nature n’a pas prévu ce genre d’affaire
Qu’Eros restera pour nous, toujours un mystère
Entre deux êtres, ce sera toujours imaginaire.
Deux corps pour une seule et même galère
J’ai fini par m’écrouler de sommeil sous l’effet de mon calvaire
Elle a aussitôt abusé de moi… avec son souffle pervers
Et célébré notre union à sa manière
Elle voulait m’épouser la sorcière!
Le lendemain au réveil, elle en était toute fière
Je lui ai planté un couteau dans le cœur pour la faire taire
Non je ne suis pas amère
Je le referai si j’avais à le refaire
Non, elle ne m’était pas étrangère
C’était… ma mère.

04/11/2012

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE: "NAPOLEONS".

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède

 

"NAPOLEONS"

 

  31/03/1983 - 01min17s

 

Pierre DESPROGES vérifie si Napoléon et l'aiglon sont bien en Enfer.

 

Production

 

Agence, Paris : France 3

Générique

 

Fournier, Jean Louis

 

Desproges, Pierre

17/04/2012

JE ME REPROCHE 19

REPROCHE.jpg

 

Je me reproche

De ne pas me sentir

Davantage concerné

Par le vertige fascinant

De ce ciel de Magritte

Qui se crève  pour laisser apparaître

Le plumage ensoleillé d'un oiseau.