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28/10/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "QUI DECIDE?"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse...

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


Beaucoup d’entre nous n’entendent rien en matière politique…
La politique ne les concerne pas… peut-être parce qu’ils la jugent à tort sans intérêt… ou sans effets.
Du coup, ils sont menés par le bout du nez… entraînés à leur insu par une politique qui les tient en respect
La politique ne vous intéresse pas. Mais vous l’intéressez… au plus haut point… et moins vous vous en apercevez et plus elle vous aperçoit. Et moins vous en faîtes… et plus vous êtes défaits.
Non la politique ce n’est pas cet écran de fumée qui se fait passer pour l’actualité…
La part d’info ou d’intox qui remplit nos journées.
Non la politique c’est l’acte même d’exister dans le monde, seul, bien ou mal accompagné.

Dès que vous mettez un pied devant l’autre, vous faîtes de la politique. Parce que tout nous ramène à une question : qui n’a rien de banal :
QUI DÉCIDE ?
Question cruciale : question qui a pour objet : le pouvoir… et sans lequel personne ne peut rien… rien réfléchir, ni agir, ni produire. Qui?
C’est la question qui précède toutes les autres. Les quoi, les comment et les pourquoi.
Qui décide ?
Et à qui doit-on ce beau merdier ou plus personne ne sait plus à qui demander et rendre des comptes? Le siège de l’autorité en quelque sorte… occupé par tous et par personne. C’est l’illusion démocratique.
Le pouvoir entre les mains de tous, n’est en vérité entre les mains de personne.
Il est fluctuant comme notre monnaie… passe de main en main au gré du marché.
Le pouvoir… c’est devenu la bourse… plus la vie!
C’est le capital et c’est capital même sans les capitalistes… capitalisme sans capitalistes, autant dire que le monde capitule… qu’il est décapité.

Mais qui décide grand dieu ?
Un seul. Un monarque, un roi, un tyran ?
Non, on nous a mis dans la tête que la monarchie ne peut pas marcher… ni nous faire marcher!

Alors, qui va décider ?
Non pas UN mais quelques UNS… les oligarques, ces élites… ces décideurs qui nous bernent, sous prétexte qu’ils nous gouvernent ?… Cela a l’air de bien fonctionner… PARCE QUE c’est la fonction qui crée l’organe… organe occulte ou insaisissable. Celui qui fixe le prix du mérite. En indiquant celui qui mérite un prix.

Non…non… ce n’est pas à l’un de décider, ni à quelques uns… mais cela incombe à TOUS…
“Chacun s’unissant à tous, tout en n’obéissant à personne”, voilà l’essence sans plomb de la démocratie…
Nous avons décidé de décider par nous-mêmes et pour nous-mêmes. C’est ce qu’on appelle : le peuple… libre.
Libre…Parce que souverain… maître et possesseur de son destin.

Aujourd’hui, le peuple a décidé de cesser de se raconter des histoires en avouant qu’il n’a jamais rien décidé.
Et il rejette donc en bloc toutes les décisions qu’on a prises pour lui et qui se sont toutes retournées contre lui. Parmi lesquelles :
La décision de lui donner le pouvoir. Pouvoir avec lequel il n’a jamais rien pu faire! Peut-être parce qu’il ne l’a jamais eu… ou qu’il ne pouvait pas l’avoir.

Question de salut public : qui doit-on revoir, le peuple, le pouvoir ou le système qui les a réuni et qu’on appelle pompeusement la démocratie ?
C’est à nous d’y répondre !

02/09/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "COURS ELEMENTAIRE"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse...

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté!

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

  http://www.lejournaldepersonne.com/

  Ou sur sa chaine Youtube:

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U

 


Qu’est-ce que la désinformation?
Littéralement c’est la déformation de l’information.
Dans l’esprit : c’est une information tronquée faussée retouchée… avec l’intention de tromper, de manipuler l’auditeur ou le spectateur… ou le mateur amateur.
Non… pas la peine de consulter le dictionnaire, ni de faire appel à un spécialiste en matière de communication, il nous suffit de nous appliquer à réfléchir… à regarder de plus près comment on se fait avoir, en y étant pour quelque chose.
Je prends au hasard, ce qui tombe sous la main
- on a volé un nouveau-né dans un hôpital à Marseille.
Quoi? On a volé un bébé dans un hôpital à Marseille
Comment ? On ne le sait pas pour le moment, tout ce qu’on sait c’est qu’on n’a pas retrouvé le bébé …
On relate un fait. Une parole qui en dit suffisamment pour nous dispenser dans un premier temps de tout commentaire
Un fait est un fait : on a volé un bébé
Qu’est-ce que ça nous apprend ?
Entre autre qu’on peut aujourd’hui, demain vous enlever votre bébé
Un fait qui produit donc un effet immédiat l’identification… on lève la tête, on hoche la tête, on se prend la tête en se disant : dans quel monde nous vivons… même dans un hopital, nous sommes pas à l’abri du danger, celui de l’insécurité, qui frappe de plein fouet les plus démunis qui ne peuvent pas se payer la clinique d’à côté avec des infirmières mieux payées et donc plus vigilantes et plus compétentes.
Un fait est un fait, mais pas seulement, c’est surtout un fait relaté pour produire un effet, pour nous faire agir ou réagir… devant un problème de société… non, devant un problème éminemment politique… celui des moyens dont disposent nos hôpitaux inhospitaliers, donc alerte rouge : du côté du ministère de la santé…
Fait relaté pour nous sensibiliser sur un problème d’insécurité… on n’est plus en sécurité, nulle part, même dans un centre hospitalier…
Message adressé au ministère de l’intérieur… justice et police sont questionnées… comment y remédier t comment prévenir ce genre de méfait ?
Nous voici donc bien informés : on nous a relaté les faits et on nous a appris quelque chose sur nous-mêmes et sur notre société.
Cette information réduite à l’essentiel, pauvre en apparence est en réalité riche de sens…
Quad on y pense et quand on prend le temps d’y penser : elle contient au moins deux concepts :
- manque de moyens ( clin d’œil au ministre de la santé)
- insécurité galopante ( clin d’œil au ministre de l’intérieur)
Tout va… donc… mais pas bien et il était bon de le rappeler : on a volé un bébé une information sans concepts (neutre) qui s’avère comporter au moins deux présupposés : précarité (jusque dans l’hôpital public) et insécurité jusqu’à votre lit de mort.
Où commence la désinformation ?
Elle commence au moment où l’on tente de vous rajouter un petit supplément – un cod un complément d’objet pour vous orienter ou vous désorienter :
Un nouveau né a été volé dans un hôpital à Marseille pas loin d’un quartier d’immigrés.
Et l’on retrouve nos deux présupposés : manque de moyens et manque de sécurité mais avec un nouveau concept, un concept clé, qui va justifier les deux premiers : l’immigration.
Le bébé n’intéresse personne, mais l’immigration intéresse tout le monde.
Ce rajout ou cette déclinaison est très importante parce qu’elle ne se contente pas d’éclairer notre petite lanterne, elle nous indique non ce qui est fait mais ce qui nous reste à faire…
Faire payer le coupable … le responsable… de ce désastre social = notre politique d’immigration : trop d’immigrés… donc pas de sécurité.
Nous a t on informé ? Oui bien entendu…
Nous a t on désinformé ? Oui avec ce petit malentendu… puisque le lien entre le vol et la proximité du quartier des immigrés n’est pas encore avéré, n’a pas été prouvé, il est juste “présumé” supposé, soufflé sur le feu de … pour l’attiser.
Il y a désinformation parce qu’on relate non pas un fait mais ce qui dans le fait est susceptible de produire un effet, d’entretenir l’opinion sur ses vieux démons : nation, immigration néo-colonisation ….
On me dira alors que cela n’a rien de bien méchant… que c’est une désinformation bénigne et non maligne
Sauf que c’est la base sans laquelle il n’y a pas d’édifice : le journaliste, la télé, la presse, les médias et tout le quatrième pouvoir.
L’air de rien… c’est là le centre de gravité
On n’a pas relaté un fait… on a cherché un fait susceptible de produire l’effet que nous voulions produire sur l’opinion
C’est le prototype le plus simple et le plus fort de toute manipulation d’opinion
La question n’est plus de avoir : qu’est-ce qu’on nous raconte ? MAIS POURQUOI EST-CE QU’ON NOUS LE RACONTE ? après tout , le fait
non pour qu’on se fasse une opinion mais que notre opinion se fasse sans nous
C’est le premier palier de la désinformation il y en a d’autres
J’y reviendrai… si on ne me coupe pas d’ici là le sifflet !