Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/04/2013

HIGELIN au fil de ses albums, “No man’s land” (1978) 2/6 : “J’aimais pas… je m’aimais pas”

 

Jacques HIGELIN au fil de ses albums 2/6

“ NO MAN'S LAND ” (1978) 

“ J’aimais pas… je m’aimais pas ”

Sorti trois ans après BBH 75 (en 1978, donc), No man's land poursuit et achève la mue rock du chanteur, qui commence à sortir des cases toutes faites, et à arracher les étiquettes qu'on lui colle. Ses chansons se teintent de blues, de romantisme, de lyrisme. L'histoire dit que, à l'époque, Higelin n'aimait pas ce disque… Trente-cinq ans plus tard, force est pourtant de constater qu'il contient plusieurs monuments : Pars, sorte d'adieu lumineux – repris en concert comme un hymne. Un aviateur dans l'ascenseur, qui balance entre l'autoportrait et le manifeste, et lui va comme un gant. Lettre à la p'tite amie de l'ennemi public no 1, magnifique d'intimité et de tension dramatique. L'Amour sans savoir ce que c'est, morceau de bravoure patchwork et ambitieux dont on ne sort pas indemne.

Valérie LEHOUX


Les commentaires sont fermés.