27/01/2014
LA BÊTE IMMONDE
LA BÊTE IMMONDE
Il est de la responsabilité personnelle de chacun
De veiller à ne pas céder à ces vilaines pulsions
Qui portent à proférer des mots trop aisément proches
D'expressions injurieuses à fort potentiel dégradant.
Nous devons y prendre garde et nous préserver du mal
Qui traite l'Autre en inférieur et rend la vie absurde,
Na pas tolérer ces propos qu'aucune démocratie ne saurait tolérer,
Jeux de mots odieux qui ne servent qu'à humilier cyniquement,
A s'acharner un peu plus encore envers ceux qui déjà subissent,
Ombre d'horreur projetée sur une fraternité qui cependant s'impose.
Épris d'universalité en nos esprits soucieux de douceurs,
L'exigence est là d'indispensables rapprochements
Dont le désir de chacun relayera le puissant écho
Afin que l'immonde bête ne puisse renaître de ses cendres.
Jamais!
P. MILIQUE
09:46 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, bête, immonde, immondice, responsabilité, responsabiliser, personnel, craquer, veiller, céder, vilénie, vilain, pulsionnel, porter, proférer, motif, aisé, aisance, proximité, expression, injurieux, jurer, forteresse, potentiel, dégradation, devoir, prendre garde, préserver, mal, traiter, maltraitance, autrui, infériorité, inférieur, rendre, vie, absurde, tolérer, tolérance, propos, proposition, démocratie, jeu de mots, prpos, serviteur, humilier, cynisme, s'acharner, envers, endroit
04/04/2013
HIGELIN au fil de ses albums, “No man’s land” (1978) 2/6 : “J’aimais pas… je m’aimais pas”
Jacques HIGELIN au fil de ses albums 2/6
“ NO MAN'S LAND ” (1978)
“ J’aimais pas… je m’aimais pas ”
Sorti trois ans après BBH 75 (en 1978, donc), No man's land poursuit et achève la mue rock du chanteur, qui commence à sortir des cases toutes faites, et à arracher les étiquettes qu'on lui colle. Ses chansons se teintent de blues, de romantisme, de lyrisme. L'histoire dit que, à l'époque, Higelin n'aimait pas ce disque… Trente-cinq ans plus tard, force est pourtant de constater qu'il contient plusieurs monuments : Pars, sorte d'adieu lumineux – repris en concert comme un hymne. Un aviateur dans l'ascenseur, qui balance entre l'autoportrait et le manifeste, et lui va comme un gant. Lettre à la p'tite amie de l'ennemi public no 1, magnifique d'intimité et de tension dramatique. L'Amour sans savoir ce que c'est, morceau de bravoure patchwork et ambitieux dont on ne sort pas indemne.
Valérie LEHOUX
04:07 Publié dans NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, jacques higelin, valérie lehoux, avoir le choix, fil de rasoir, suivre les pointillés, basculer, peur, choisir, revenir, procession, enterrement, corbillard, larme, pommier, serpenter, écarter les bras, s'envoler, se sentir si bie, s'en foutre, soupe à la grimace, le rire des femmes, boire un verre, christique, christ, regarder son assiette, sac de jute, bombarder, tenguer, ma gueule dans la vitrine, manger seul, s'époumonner, ignorer, n'en avoir rien à foutre, injurieux, juron, édenter, paradis perdu, les mos bleus