04/10/2015
COMPRESSION D'HORREURS
COMPRESSION D'HORREURS
Il y a cette paradoxale sensation éprouvée
D'un quelque chose aux relents de trouble.
Il est impératif de prendre forme pour être,
Lui qui se revendique turbulente mouvance
Dans l'affirmation plausible de ce qu'il est.
Comment rendre compte de la déflagration précise
Qui se manifeste parfois au plus profond des êtres?
L'apprentissage permanent proposé par la vie
Bouscule les bornes-frontière de sa conscience
Et lui impose d'exister à la marge de son temps.
En ce monde parcouru de transes inhumaines,
D'ombres furtives, de cauchemars nocturnes,
De mutisme assourdissant précédé de vacarme,
S'érige en sculpture une compression d'horreurs,
Hybride brumeuse de réminiscences cicatricielles.
P. MILIQUE
13:59 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, compression, horreur, paradoxe, sensation, épouvantail, relents, troubler, impératif, préhension, formol, revendiquer, turbulence, mouvance, affirmation, plausible, rendre compte, déflagation, précipitation, manifeste, parfaire, profond, apprentissage, permafrost, permanencenproposition, vif, bousculade, borne, frontière, conscience, importation, exil, marginal, torcher, mordre, parcourir, transes, inhumain, ombre, furtif, cauchemar, nocturne, mutisme, assourdissant, procession, vacarme, érection, ériger, sculpture, hybride
04/04/2013
HIGELIN au fil de ses albums, “No man’s land” (1978) 2/6 : “J’aimais pas… je m’aimais pas”
Jacques HIGELIN au fil de ses albums 2/6
“ NO MAN'S LAND ” (1978)
“ J’aimais pas… je m’aimais pas ”
Sorti trois ans après BBH 75 (en 1978, donc), No man's land poursuit et achève la mue rock du chanteur, qui commence à sortir des cases toutes faites, et à arracher les étiquettes qu'on lui colle. Ses chansons se teintent de blues, de romantisme, de lyrisme. L'histoire dit que, à l'époque, Higelin n'aimait pas ce disque… Trente-cinq ans plus tard, force est pourtant de constater qu'il contient plusieurs monuments : Pars, sorte d'adieu lumineux – repris en concert comme un hymne. Un aviateur dans l'ascenseur, qui balance entre l'autoportrait et le manifeste, et lui va comme un gant. Lettre à la p'tite amie de l'ennemi public no 1, magnifique d'intimité et de tension dramatique. L'Amour sans savoir ce que c'est, morceau de bravoure patchwork et ambitieux dont on ne sort pas indemne.
Valérie LEHOUX
04:07 Publié dans NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, jacques higelin, valérie lehoux, avoir le choix, fil de rasoir, suivre les pointillés, basculer, peur, choisir, revenir, procession, enterrement, corbillard, larme, pommier, serpenter, écarter les bras, s'envoler, se sentir si bie, s'en foutre, soupe à la grimace, le rire des femmes, boire un verre, christique, christ, regarder son assiette, sac de jute, bombarder, tenguer, ma gueule dans la vitrine, manger seul, s'époumonner, ignorer, n'en avoir rien à foutre, injurieux, juron, édenter, paradis perdu, les mos bleus