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21/04/2017

ORPHELIN DE SA FILLE 11

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

ORPHELIN DE SA FILLE

11

 

Face à cela, il se révèle horriblement désarmé.
A nouveau dépossédé, impuissant d'être confronté avec autant de violence à ce contre quoi il a lutté avec tellement d'obstination tout au long de sa vie, il le comprend maintenant, sans succès.

 

Il s'éprouve courbé sous le joug d'une peine infinie lestée, plus encore, d'une extrême douleur: celle communiquée par la présence aimée devenue insaisissable.

Une qui lui a vomi en plein cœur ce maintenant de braise nocive, dans chaque éclat d'instant.

Profonde estafilade qui lui raye, avec hargne et à jamais, le cuivre déjà supplicié de son existence.

 

Le voilà d'ors et déjà précipité au cœur d'errances sans repos.
Parce qu'elle était partie essentielle de son être, de ce pourquoi il avait prolongé sa vie jusque-là.
De ce par quoi il s'était acharné à combattre la noyade, à contenir la suffocation, à tenir bon dans la fiévreuse tourmente de ces dernières années.

Parce qu'à lui aussi, elle est son sang.

A lui qui avait tant subi, tant enduré le passé délétère, voilà qu'on lui confisquait le présent maintenant!

Comment ne serait-il pas, dans ces conditions, déjà nostalgique de l'avenir avorté?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

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