Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/08/2017

EFFLEUREMENT INSISTANT

au magma présent de l'écriture,

 

 

EFFLEUREMENT INSISTANT

 

Ange appliquons-nous, ensemble, a jouir

Pleinement ce temps qui nous est mesuré!

 

Le soleil de notre amour, orne les belles choses.
Partageons-les toutes en les pratiquant à deux.

 

Il y a l'évidence extatique bonheur d'être nous.

Il y a tout cet amour, toute cette folle générosité.

Il y a tout ce qui se développe à fleur de nous.

Il y a tous ces jours délestés où il fait agréable

Et au cœur desquels nos rires nous rapprochent.

Il y a ce chemin emprunté qui conduit au soleil

De l'amour rutilant. A celui de notre amour donc.

Il y a se poser, en vis à vis, sur le banc d'un square.

Il y a nos mains nouées pour flâner entre les arbres.

Il y a ces longues contemplations avides d'abondances

Et cet horizon en attente qui parfois au loin s'embrase,

Et les lueurs incendiaires du couchant qui s'épanchent

En crête d'une Ardèche en réponse au Vercors opposé.

Il y a ces matins de fraîcheur, doux au corps et à l'esprit.

Il y a ce triomphal chatoiement, cette splendide nature,

Si belle, si séduisante, et amplifiée par ta seule présence.

Il y a l'ingénuité douce et moelleuse du vent complice,

La caresse bleue du ciel et l'ardente morsure du soleil.

Il y a le temps qui vit l'étreinte insistante de nos doigts.

 

Amour, ce sont des souvenirs qui se régénèrent actuels.

Comment ne pas se les approprier et se les partager

Alors même que nos deux cœurs en fusion débattent

A tout rythme la cadence effrénée d'un amour infini.

 

P. MILIQUE

10/07/2017

FIN DE SOIRÉE TOURMENTÉE

au magma présent de l'écriture,

 

 

FIN DE SOIRÉE TOURMENTÉE

 

C'était dans l'achevé d'un autre jour

Au cours duquel me désarçonna

L'excellente surprise connexe

A ta communication nocturne.

Ma gêne, une fois de plus, se majora

D'avoir tourmenté ainsi ta fin de soirée.

 

Cette nuit-là, notre longue conversation

Fut proche de tourner à ton seul monologue

A cause de...
A l'instigation de quoi d'ailleurs?

Je n'ai d'évidence aucune excuse à disposition.

Douleurs physiques? Psychiques? Et alors!

Ce si succinct sot se manifeste-t-il suffisant

Pour ne pas condescendre renvoyer à l'Autre

Ne serait-ce qu'une infime part d'attention

Qu'il consent, sans outrecuidance, à me porter?

Certes non! Et je n'en revendique aucune fierté,

De la médiocrité désenchantée et un fiel nerveux.

 

P. MILIQUE

21/04/2017

ORPHELIN DE SA FILLE 11

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

ORPHELIN DE SA FILLE

11

 

Face à cela, il se révèle horriblement désarmé.
A nouveau dépossédé, impuissant d'être confronté avec autant de violence à ce contre quoi il a lutté avec tellement d'obstination tout au long de sa vie, il le comprend maintenant, sans succès.

 

Il s'éprouve courbé sous le joug d'une peine infinie lestée, plus encore, d'une extrême douleur: celle communiquée par la présence aimée devenue insaisissable.

Une qui lui a vomi en plein cœur ce maintenant de braise nocive, dans chaque éclat d'instant.

Profonde estafilade qui lui raye, avec hargne et à jamais, le cuivre déjà supplicié de son existence.

 

Le voilà d'ors et déjà précipité au cœur d'errances sans repos.
Parce qu'elle était partie essentielle de son être, de ce pourquoi il avait prolongé sa vie jusque-là.
De ce par quoi il s'était acharné à combattre la noyade, à contenir la suffocation, à tenir bon dans la fiévreuse tourmente de ces dernières années.

Parce qu'à lui aussi, elle est son sang.

A lui qui avait tant subi, tant enduré le passé délétère, voilà qu'on lui confisquait le présent maintenant!

Comment ne serait-il pas, dans ces conditions, déjà nostalgique de l'avenir avorté?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/09/2016

A FLEUR D’HUMILITÉ

au magma présent de l'écriture,

 

A FLEUR D’HUMILITÉ

Tes mots ont la saveur de l'amer familier
Qui accompagne la fureur folle découlant
D'un séisme effrayé de tourments imprévus.
Ils disent cette fraction, souvent conséquente,
Propagée par l'ordinaire tangibilité de la vie.

C'est bien au poète de proposer une forme lyrique,
Romantique aussi, à l'inévitable cruauté du présent.

Même une fleur éclatante à son lot de souffrances!
Seul le poète parvient donc, au fil de sa sensibilité,
A nous faire imaginer combien la beauté est possible.
N'étant jamais, pour ma part, qu'un ersatz de poète,
Je me considère relevé de ces luxueux impératifs-là.

Tes mots qui saignent discrètement sont de ma race.
Offre m'en le partage, chez moi ils seront chez eux.
Et je saurai, à fleur d'humilité, m'attirer leur grâce:
Ces mots-là qui accompagnent l'âme sont mes amis.
Ma chaumière leur est ouverte: ils sont les bienvenus.
Ils pourront y demeurer tout le temps qu'il leur plaira.

Allégée de leur pouvoir vampirisant,
Tu sauras, avec une exquise évidence
Tous les diamants qui sont les tiens
Et qui te sont nécessaires pour écrire
Comme depuis toujours tu sais le faire.

Des bouquets de satin aux frôlements assurés,
S'harmoniseront d'amples discours exacerbés
Par le désir fou, consumé d'incandescence,
Des mots auréolés au pinceau d'espérance.

P. MILIQUE

25/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 22

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

22

Cependant, il existe une composante qui semble inhérente et universelle à l'existence: c'est la puissance aveugle et comme amplifiée dans l'exaltation inconsidérée à vouloir vivre d'autres belles choses. Cette caractéristique se révèle être la bienvenue. Il est bon de prendre en considération que la vie n'être parfois qu'un épineux buisson de douleurs. Meilleur est de s'attacher à retrouver au plus vite la délectable saveur de la liberté retrouvée.


Le plus dur pour elle restait peut-être en devenir.

Cela rend d'autant plus remarquable le fait que, après avoir dissoutes les sombres impasses de la réflexion, elle soit parvenue à rejoindre la surprenante manifestation de sa toute nouvelle force immanente. Un concentré de ressources invraisemblables. Instillation de l'Innée-galable goût de vivre dans le flux torrentueux de son âme.


De farouches résolutions ont ouvert sa conscience à de nouveaux horizons. La chrysalide s'est peu à peu extirpée de la grisaille ambiante avec force et éclat.

Elle refuse de tout son être que ses printemps s'égarent dans l'inabouti d'un rêve parce qu'il lui est impossible de tolérer qu'un fragment de laideur temporaire suffise à détériorer durablement l'idéal juvénile de l'amour romantique.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

20/10/2015

AU RÉCONFORT DE LA NUIT 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU RÉCONFORT DE LA NUIT

3


Il se complaît à exercer cet art de funambule dans la clarté presque froide de ses phrases répétitives. Elles donnent vie à à une écriture du fragmentaire, du provisoire. Il ne peut qu'en convenir: manque de subtilité, de finesse pénétrante et bienvenue qui donne à réfléchir. Parce que, c'est vrai, les mots les plus simples ne suffisent pas toujours.

La réalité est là. Son acte d'écrire semble se dissoudre dans l'ordinaire. Sa créativité affleure à peine la lumière naissante des rayons du jour. Sa respiration lexicale ne reprend peu à peu vie qu'au souffle attendu du crépuscule fertile.
Alors, au réconfort enthousiaste de la nuit, dans ces cahiers en totalité noircis de sa plume, il arpente le texte en tous sens le texte enfin démasqué de ses inquiétudes et de ses envies. De ses infinis déséquilibres aussi.

(FIN)

P. MILIQUE

07/10/2015

MISE EN VEILLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

MISE EN VEILLE

1

C'est une activité passive, un demi-sommeil peut-être, qui est souvent contemporaine et représentative de nos émotions.

La rêverie point généralement, et avec à propos, lors d'une mise en veille, même infime et impromptue. Elle est indépendante de la volonté, électron libre générateur de voyages imprévisibles dans la conscience parallèle de ce qui existe peut-être.

Dans les nappes éthérées de cette inadvertance bienvenue, tout peut arriver, et c'est bien là sa magie. On peut y voir, dans l'anarchie la plus complète, les images les plus étranges: nuages joliment travestis en femme, étoiles séduites et englouties par le miroir enivrant d'un lac de montagnes aux couleurs improbables, ou bien encore, un réel stupide et acharné durement châtié par les claquements salvateurs des rires répétés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

30/07/2015

LE CHARME ENCHANTEUR DE LA MORT 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE CHARME ENCHANTEUR DE LA MORT

2

Admettre le chemin d'autrui mais préférer le sien
Dans la conscience horrifiée de ce qu'il est vraiment.
Lumière froide dans le mouvement de ce qui pèse
Quand une détresse enfouit la vie de nouveau
Sous l'étonnement bienvenu d'un cœur amer
Dans lequel palpite avec force l'entière certitude
De n'être toujours que seul au milieu des autres,
Sans aucun fragment de soleil radiant dans son être.

Ne se considère plus que l'ombre vacillante de sa trace,
Empreinte que nul ne s'est jamais appliqué à faire exister.
Qu'il est aisé dès lors le charme naturel de la mort!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

07/05/2015

CHAQUE MAIN TENDUE 5

au magma présent de l'écriture,

 A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CHAQUE MAIN TENDUE

5

Il ne faudrait pas pour autant – car c'est une arme à double tranchant – que le don de générosité, toujours susceptible de désigner le donateur coupable et son débiteur ingrat, ne dégénère en avarice ponctuelle.

L'indépendance mutuelle et relative ne doit en aucun cas déboucher sur une quelconque violence relationnelle définie ainsi : on ne supporterait qu'avec difficulté le sentiment d'abandon latent, tandis que l'autre, grâce à un rempart bienvenu, parviendrait à  l'ultime révélation lui affirmant qu'être généreux ça n'est pas s'appauvrir, c'est s'offrir le luxe du bonheur.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/09/2014

CLAIRIÈRE DE VIE 1

au magma présent de l'écriture,

 

CLAIRIÈRE DE VIE

1

Il me plaît de t'imaginer, promeneuse attentive sous le soleil d'été,
Entièrement absorbée par l'admiration d'un paysage au vert éclatant.
L'air est lourd, épaissi plus encore par la chaleur craqueuse d'instants.
Tout là-haut se devine, sous ton regard, la silhouette floue d'un rapace qui,
D'un cri sibyllin décoché en brèves stridences, te souhaite la bienvenue.

Tu déambules, nonchalante, au milieu des hautes herbes tachetées
De belles fleurs jaunes et mauves, ponctuation de violentes douceurs.
Pour en atténuer l'intensité lumineuse, tu te glisses derrière les fougères
Et t'abrites à l'ombre des sapins voisins pour en savourer la fraîcheur.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/02/2014

LA RÊVERIE 1

REVE POURPRE.jpg

 

LA RÊVERIE

1

 

C'est une activité passive, un demi-sommeil peut-être, qui est souvent contemporaine et représentative de nos émotions.


La rêverie point généralement, et avec à propos, lors d'une mise en veille, même infime et impromptue. Elle est indépendante de la volonté, électron libre générateur de voyages imprévisibles dans la conscience parallèle de ce qui existe peut-être.

Dans les nappes éthérées de cette inadvertance bienvenue, tout peut arriver, et c'est bien là sa magie. On peut y voir, dans l'anarchie la plus complète, les images les plus étranges: nuages joliment travestis en femme, étoiles séduites et englouties par le miroir enivrant d'un lac de montagnes aux couleurs improbables, ou bien encore, un réel stupide et acharné durement châtié par les claquements salvateurs des rires répétés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/12/2013

GRAN SABANA: FIÈVRE DE L'OR ET COMBAT DE COQS « KITEREKIKI»

 

GRAN SABANA
  FIÈVRE DE L'OR ET COMBAT DE COQS

(9’13’’)
« KITEREKIKI»


Au fin fond du Venezuela, la savane fait place à la forêt amazonienne. La nature s'étend à perte de vue, la végétation est dense : seuls les oiseaux, singes et coyotes sont les bienvenus. Les hommes s'enfoncent pourtant dans la forêt. Ils cassent la roche jusqu'à des centaines de mètres sous terre pour chercher de l'or. Le maigre butin de plusieurs mois disparait dans les plaisirs de quelques heures au village. L'or devient argent, il se perd en pariant sur les combats de coqs. La pluie efface les traces, enterre les souvenirs et les hommes oublient bien vite les mois écoulés.

 

Enregistrements : janvier 2011
Mise en ondes & mix : Arnaud Forest
Réalisation : Félix Blume