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20/03/2012

TERREUR ORDINAIRE

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TERREUR ORDINAIRE

 

 

Sa bonté insensible ne s’exprime que dans le vague.

 

 

Son indifférence sèche me refuse l’existence,

 

Situation noire, lourde, glaireuse

 

A me regarder sans la moindre tentative d’accueil

 

Qui dans l’instant exhibe l’épouvante de mon destin.

 

 

P. MILIQUE

08/03/2012

Marie-Jo THERIO: "EVANGELINE"

 

 

Marie-Jo Thério''Évangéline'' 2001,  pour Claude Léveillée

Pour moi, une des belles versions proposée par l'acadienne Marie-Jo THERIO. elle interprète avec tant de sensibilité ce grand classique de son Acadie natale!....

Marie-Jo Thério a grandi à Moncton où elle a appris le piano. À 16 ans, elle monte son premier spectacle et part à Montréal l'année suivante pour étudier la littérature.

En 1988, elle part en tournée avec le théâtre l'Escaouette et monte un spectacle qui lui permet d'être remarquée par Michel Tremblay et André Brassard qui lui offrent le rôle de Gertrude dans l'opéra romantique Nelligan.

Elle obtient ensuite de nombreux rôles, dont celui d'un personnage de la télésérie Chambres en ville qu'elle gardera 3 ans.

En 1994, elle participe au premier Congrès mondial acadien et enregistre son premier album Comme de la musique.

Marie-Jo reçoit le premier Prix Félix-Leclerc de la chanson en 1996, le prix du sentier des Halles aux Francofolies de La Rochelle et une médaille d'argent aux Jeux de la Francophonie à Madagascar en 1997.

Elle assure ensuite la première partie de Georges Moustaki au Casino de Paris.

Depuis l'été 2005, Marie-Jo Thério chante aux quatre coins du Québec. Elle a donné plus de trente concerts à Paris et donnait la première partie des spectacles de Julien Clerc au Zénith de Paris en mai 2006.

Elle a été l'invité spéciale dans le village de St-Louis-de-Gonzague pour l'émission La Petite Séduction diffusée à Radio-Canada dans l'émission du 20 avril 2010.

24/02/2012

AFFICHER AUX DERIVES

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AFFICHER AUX DERIVES

 

 

Ce sont autant de lignes de fuite qui disent la confusion,

 

A tisser, à l'ourlet de nos yeux l'écheveau sensible

 

D'ombres fantomatiques et entêtées,

 

Figées au sublime d'une perte anticipée.

 

 

Vie-violence comme happée par une spirale

 

Qui brouille toute frontière entre le bien et le mal,

 

Dans l'exploration sombre d'une folie

 

Prise dans la brume opaque de l'oubli relatif.

 

 

Mieux saisir enfin la complexité des pulsions

 

Pour afficher aux dérives de nous-mêmes

 

Combien est outrancière l'absurdité de l'énigme !...

 

P. MILIQUE