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26/02/2017

AFFICHER AUX DERIVES

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AFFICHER AUX DÉRIVES

 

Ce sont autant de lignes de fuite qui disent la confusion,

A tisser, à l'ourlet de nos yeux l'écheveau sensible

D'ombres fantomatiques et entêtées,

Figées au sublime d'une perte anticipée.

 

Vie-violence comme happée par une spirale

Qui brouille toute frontière entre le bien et le mal,

Dans l'exploration sombre d'une folie

Prise dans la brume opaque de l'oubli relatif.

 

Mieux saisir enfin la complexité des pulsions

Pour afficher aux dérives de nous-mêmes

Combien est outrancière l'absurdité de l'énigme !...

 

P. MILIQUE

22/12/2016

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX 15

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX

15

 

Peut-être aussi que la douleur, la haine, les souffrances, les cris, les sentiments bas, le mutisme et le désespoir en tumulte à travers toi me traverseront.
Mais qu'ils le fassent ou pas, que nul ne compte sur moi pour te surprotéger:
Parce que je t'aime!
Et je ne te laisserai pas t'épuiser dans ta souffrance.

Je te soustrairai à l'isolement dans lequel tu seras, peut-être, tentée de te réfugier.
Et je stopperai du mieux que je peux ton inévitable fuite en avant.
Cela se fera dans la pureté du mot.
Cela se fera avec incommensurable amour.

Et puis il y a les amis.
Nombreux.
Ou pas.
Invariablement, il y a ceux qui partent, et ceux qui restent.
Ces derniers vont, avec leur sensibilité propre, te prêter main forte dans ta recherche de stabilité.
A chacune de vos rencontres, ils te proposeront quelques éclats de vie.
En leur présence tu pourras te laisser aller à pleurer et à redouter l'avenir.
Parler de la mort pour en rire.
Ils ne seront pas choqués de ça.
Car ce sont tes amis et que pour toi, ils ne veulent que la vie.
 
(A SUIVRE...)
 
P. MILIQUE

23/09/2016

ÉCRIRE LUCIDE 1

au magma présent de l'écriture,

 

ÉCRIRE LUCIDE
1


Son écriture toute de précision et d'exigence
Laisse, à cause d'une sensibilité mal enfouie,
Surgir une multitude de richesses insoupçonnées.

Il ne suppose pas l'angoisse d'éventuelles limites,
Dédaigne l'idée même de potentielles insuffisances
Et se nourrit de rêves gargantuesques et munificents.

Rien ne transpire les symptômes d'un mal de vivre.
Pourtant, combien de divagations crépusculaires,
Combien d'émanations ultimes gravées dans la tête
L'ont forcement, un jour ou l'autre, traversé,
Pour illuminer ainsi ses plus secrets désespoirs,
Pour expliquer nos fuites face aux choix épineux?

Il lui a même fallu en subir de profondes blessures,
En vivre des histoires aussi résolument fiévreuses,
Pour posséder cette belle écriture à l'éclat mat
Louvoyant au plus proche des gris et des noirs.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/09/2016

A FLEUR D’HUMILITÉ

au magma présent de l'écriture,

 

A FLEUR D’HUMILITÉ

Tes mots ont la saveur de l'amer familier
Qui accompagne la fureur folle découlant
D'un séisme effrayé de tourments imprévus.
Ils disent cette fraction, souvent conséquente,
Propagée par l'ordinaire tangibilité de la vie.

C'est bien au poète de proposer une forme lyrique,
Romantique aussi, à l'inévitable cruauté du présent.

Même une fleur éclatante à son lot de souffrances!
Seul le poète parvient donc, au fil de sa sensibilité,
A nous faire imaginer combien la beauté est possible.
N'étant jamais, pour ma part, qu'un ersatz de poète,
Je me considère relevé de ces luxueux impératifs-là.

Tes mots qui saignent discrètement sont de ma race.
Offre m'en le partage, chez moi ils seront chez eux.
Et je saurai, à fleur d'humilité, m'attirer leur grâce:
Ces mots-là qui accompagnent l'âme sont mes amis.
Ma chaumière leur est ouverte: ils sont les bienvenus.
Ils pourront y demeurer tout le temps qu'il leur plaira.

Allégée de leur pouvoir vampirisant,
Tu sauras, avec une exquise évidence
Tous les diamants qui sont les tiens
Et qui te sont nécessaires pour écrire
Comme depuis toujours tu sais le faire.

Des bouquets de satin aux frôlements assurés,
S'harmoniseront d'amples discours exacerbés
Par le désir fou, consumé d'incandescence,
Des mots auréolés au pinceau d'espérance.

P. MILIQUE

24/04/2016

TUMULTE CÉRÉBRAL

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TUMULTE CÉRÉBRAL

 

Il fait résolument triste dans ce paradis,

Tout y est de la même impitoyable lumière.

 

Au tumulte cérébral du mécanisme intellectuel,

Il est dans le refus de la masse confuse

Proposée par l’expérience présumée des autres.

 

Dans la peine laborieuse à définir toutes choses,

Il veut rester capable de donner à la vie

La somme de sensations qui constitue sa sensibilité.

 

Alors, dans cet impromptu fatras de papier noirci,

Il se récite sans pudeur au regard des autres.

 

P. MILIQUE

19/12/2015

A FLEUR DE CŒUR

au magma présent de l'écriture,

 

A FLEUR DE CŒUR

L'éphémère saison des iris bleus est désormais passée.
Mais il est une chose qui saura résister jusqu'à toujours,
Au renouveau régulier des saisons, c'est mon amour pour toi.

Cet amour possède, je le sais, une force incommensurable
Dans la luminescence d'un soleil qui bouleverse tout.
J'ai conscience de cela. Conscience que mon ciel a changé.
Depuis notre rencontre, j'ai la sensibilité à fleur de cœur.
Je souris à chacun de ses regards et je me tais pour l'écouter.
Je me tiens entre rires et larmes face à toute cette beauté réunie,
Face aux rayons dardés de ce soleil fou irradiant tout d'amour.
Ce soleil inespéré qu'elle me consacre avec tant de générosité.
Jamais les mots ne me sont parus aussi inaptes à dire l'évidence:
Femme chérie, tu embrases mon amour au feu de ton intensité.

P. MILIQUE

03/07/2015

BONHEUR USURPE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

BONHEUR USURPE

3

Elle est pour lui cette présence constante à l'influence déterminante.
Elle est capable de saisir la sensibilité, la complexité et la subtilité de l'autre. Pour rendre fluide ce qui s'était peu à peu cristallisé, elle possède d'irréfutables dons stimulants. Grâce à son enthousiasme de vie, à son sens aigu de la beauté et du merveilleux, de la magie et du surprenant. Elle est cette alchimie humaine qui rétablit le désir de l'un à l'autre et l'exquise possibilité de se nourrir l'un l'autre. Tout cela porté, chez elle, jusqu'à une sorte d'idéalisme et de sincérité.
Et puis son rire, sa joie jubilatoire d'exister! Sa façon si personnelle, si sensuelle de le toucher, de l'embrasser, de le caresser.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/04/2015

AFFICHER AUX DÉRIVES

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AFFICHER AUX DÉRIVES

 

Ce sont autant de lignes de fuite qui disent la confusion,

A tisser, à l'ourlet de nos yeux l'écheveau sensible

D'ombres fantomatiques et entêtées,

Figées au sublime d'une perte anticipée.

 

Vie-violence comme happée par une spirale

Qui brouille toute frontière entre le bien et le mal,

Dans l'exploration sombre d'une folie

Prise dans la brume opaque de l'oubli relatif.

 

Mieux saisir enfin la complexité des pulsions

Pour afficher aux dérives de nous-mêmes

Combien est outrancière l'absurdité de l'énigme !...

 

P. MILIQUE

15/03/2015

LA BEAUTÉ 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA  BEAUTÉ

4

 

Beauté honnie et désirée que l'on défigure ou qu'on encense.

Elle semble le plus souvent se dissimuler à elle-même.

Elle se pare de vertu et préfère arpenter la singularité du sensible qu'une quelconque généralité. Il serait dès lors incohérent de l'accuser d'indifférence.

A la vérité, tout en elle témoigne du contraire dans la magnificence et l'émerveillement.

Elle ne saurait non plus être souillée par la matière.

C'est ainsi, jamais la boue ne ternira la splendeur du marbre, car il se tient à distance, superbe de placidité.

Grâce à cela, même l'assombrissement n'est que lumière.

Et ce n'est pas là affaire d'esthétique mais de vie!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

26/09/2014

ÉPHÉMÈRE PRIVILÈGE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ÉPHÉMÈRE PRIVILÈGE

2

Se libérer avec superbe et se laisser fasciner par l'imagination fertile
Et le champagne pétillant de l'intelligence véhiculé par certains
Qui ce faisant t'offriront l'accès à la voie royale de réalités raffinées,
Veillant à rester toi-même, riche d'exaltation, de sensibilité,
D'auto dérision aussi. Cette dérision sur le fil de l'ironie, utilisée
Telle la danse lunaire et harmonieuse d'une chorégraphie embrasée.

Tu as pour toi l'extrême autant qu'éphémère privilège de la jeunesse,
Celui-là qui, au souffle de la permanence, fait osciller entre les désirs,
Qui laisse l'esprit en fête et appelle à connaître l'épanouissement final,
Qui aspire à faire profiter chaque parcelle de vie de pensées voyageuses.

Chacun à droit au bonheur le plus avéré au cœur de la douce existence,
Alors accepte ces moments d'ivresse qui en transforment le merveilleux.

(FIN)

P. MILIQUE

10/08/2014

AU LENT TRAVAIL DU PEU

au magma présent de l'écriture,

 

 

AU LENT TRAVAIL DU PEU

 
 

La poésie doit être libre d'accès, ou ne pas être !

 

C'est la forme de prose la plus musicalement exigeante.

Elle est l'ouverture béante d'innombrables possibles,

Accroissement ambitieux du champ de la sensibilité.

 
 

A travailler le stade premier de la révolte,

A s'attacher à cerner la trace la plus secrète

De tout ce qui induit, exaspère ou mobilise,

On parvient parfois à la saisir, dans le lent travail du peu.

La poésie se situe toujours au plus ras du vivre et,
A tâcher de rendre lisible la transparence du muet
Dans l'intensité maximale de ce qui vagit à l'intime,
Il finit par naître, dans l'efficacité du rien ou du pire,
L'initial tâtonnement intuitif imputable au mot venu.

 
 

P. MILIQUE

07/03/2014

IL PLEUT DES REGARDS SOURDS

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IL PLEUT DES REGARDS SOURDS

 

Dans l'incessant travail de mon non-être,

Les éléments mouvants du cauchemar dérivent.

 

Visions tumultueuses et prémonitoires

Jusqu'à perdre toute trace de vraisemblance.

 

A l'intime de ce lourd martèlement de l'âme,

Perlent sur mon cœur des quartz de vie.

 

Sur le pavé en jachère une flamme s'envole

Et, aux vibrations immédiates de la sensibilité,

La lumière indécise ternit la fraîcheur.

 

Le silence est trop dense,

Il pleut des regards sourds.

Et chaque goutte de cette pluie d'automne

Chaque feuille qui tombe est l'une de mes larmes

Dans cet océan de plénitude dévastée

Maintenant que nous ne savons plus

Qui de nous deux est l'autre !

 

Alors, dans l'écho assourdissant de ce murmure,

J'entends nos corps frissonner de nos plaies...

 

Il pleut dès que je ne t'aime plus,

Redis-moi les mots qui brûlent,

Je suis si vieux de toi mon amour !

Obligeons, dans l'éperdue recherche des traits perdus,

L'incandescent soleil à redevenir jaloux de notre secret !

 

P. MILIQUE