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17/11/2016

SUR LES AILES DU RÊVE 7

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LES AILES DU RÊVE

7

 

Et puis surtout, ne soyons pas dupes du spectacle proposé.

Contentons-nous de noter combien les apparences sont de bien aguicheuses incarnations d'un possible auquel il est compliqué de trouver sens et raison d'être.

Il n'empêche, l'envers du décor n'est au final qu'un décor de plus, un marchepied pervers offert au spectacle de la société pour s'afficher en société du spectacle.

Rien de plus.

Mais c'est déjà beaucoup.

 

On le voit, les apparences sont des fenêtres à contempler avec la plus grande circonspection, avec une méfiance triste aussi tant elles ne s'ouvrent souvent que sur des ciels vides plombés d'insoutenables gris.

Elles sont là, oui.

Pour nous raconter parfois.

Pour parler de nous toujours.

(FIN)

 

P. MILIQUE

29/10/2016

SAVOIR POÉTISER LA VIE 1

au magma présent de l'écriture,

 

SAVOIR POÉTISER LA VIE
1
 
Tout dans son comportement exprime la poésie au quotidien.
Elle sait observer avec émotion la migration des oies sauvages,
Ou s'exalter du spectacle guilleret offert par un feu brasillant.

Elle est bien là, la véritable dimension poétique.
Comme j'aimerais posséder cette poésie-là en moi?
Qu'elle murmure de ma plume en un flux instinctif.
Cela me permettrait plus de spontanéité dans les mots,
Moi qui, d'évidence, n'est réceptacle d'aucun atavisme,
Moi qui ne suis qu'un laborieux en intense lutte lexicale.
Ce qui est, de beaucoup, moins glorieux, moins valorisant.

Écrire m'est un effort intellectuel, permanent et soutenu,
Qu'il me faut fournir pour faire goutter la sève des mots.
 
(A SUIVRE...)
 
P. MILIQUE

30/09/2016

DUPES DE RIEN 1

au magma présent de l'écriture,

 

DUPES DE RIEN

1

 

     Parfois on s'égare, d'autres fois on s'abandonne, et déjà elle est là, terriblement séduisante, qui s'impose à nous.

     L'illusion n'est pas juste un spectacle mis en scène par un œil d'humeur badaude! L'illusion est.

Il faut simplement accepter qu'elle réside dans la perception et ne lui donner sens, sur la pointe de la sensation, qu'en connaissance de cause.

Une fois rectifié le monde par ajustement de pensée, le réel va s'ouvrir au secret de l'ailleurs.

Grâce à l'illusion, il devient donc possible de faire de ses plaisirs une certitude aléatoire... et inversement.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/04/2016

ULTIME RANDONNÉE 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ULTIME RANDONNÉE
5

Pendant quelques minutes, ils cheminent en silence, attentifs au spectacle grandiose qui s'offre, majestueux à leurs regards approbateurs. Et puis, il leur faut faire très attention à poser les pieds exactement où il faut car le chemin, en de nombreux endroits, côtoie dangereusement le bord de la falaise.

Plus bas, l'océan est bleu, violent, solitaire, et les rochers, organisés en un assemblage chaotique guère engageants à la chute.

Edgardo, randonneur novice, éprouve parfois quelques inquiétudes à frôler l'abrupt d'aussi près. Cela exige de lui une attention plus que soutenue. Et cette indispensable concentration le crispe. Alors, de temps à autre, il réclame un arrêt et là, les narines offertes au vent, il profite avec béatitude de la magie du lieu. L'odeur iodée est agréable et sauvage. Au pied des falaises ocres, les mouettes familières s'affichent en un ballet harmonieux et frôlent, lourdes et sûres, la crête écumante des vagues.

Tout semble, vu de ce promontoire-là, étrangement silencieux et d'une beauté séculaire. Alors qu'en bas!...
(A SUIVRE...)P. MILIQUE

28/12/2015

COMBINAISON ALÉATOIRE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

COMBINAISON ALÉATOIRE

2

 

La vie nous incorpore au monde. Elle nous relie à lui par une onde tenace. Belle et singulière découverte que cette exaltante révélation.

Si l'on s'offre le luxe de la connaître mieux, il devient aisé de s’extasier, sans retenue, devant ce qu'elle propose à la contemplation. Absolu vertige face au sidérant spectacle offert par le chant des caresses, où le chuintement des feuillages. Nourrie d'espérances, claires et pures, la vie incite à improviser, à créer cet inattendu au charme de pleine lune qui, donnant toutes ses chances à la lumière, justifie à lui seul la grâce d'un sourire sur les lèvres du rêve.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

20/08/2015

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE

3

Le douteux spectacle de la vieillesse en cours d'installation réinvente le regard des autres. Pourtant, on s'était bien promis de n'avoir jamais la faiblesse de subir l'âge, pas plus que  le reproche d'autrui. Mais cette éclosion d'automne pourvoyeuse de stigmates irréversibles, exalte dans le même temps le naufrage en cours. L'inéluctable tentation du déni protecteur se fait jour, mais il ne saurait cependant dispenser d'appréhender la réalité! Une lente mais inexorable dissolution nous assaille, faisant de nous des spectateurs abasourdis par ce qui est. Le corps ne se meut plus qu'avec des semelles de plomb, et le moral déprime. Toutefois, il serait bien inutile et, stérile même, de s'épuiser davantage dans les dégâts occasionnés. Et, tandis que le physique entame sa lente dissolution, le visage lui, déjà empâté, se farde d'ingratitude jusqu'à se fermer aux autres.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

26/06/2015

LES MOTS BLEUS: CHRISTOPHE/Christian OLIVIER

 

LES MOTS BLEUS
CHRISTOPHE

par

Christian OLIVIER

(3’39’’)

Chanteur du groupe Têtes raides et amateur de poésie (voir le spectacle Corps de mots), Christian Olivier propose en solo le spectacle Chut ! où il lit des paroles de chansons. On l'a invité à élaborer chez nous des versions radio de Ferré, Bashung ou Boney M. 


Rechutes (7) : Les mots bleus de Christophe, texte de Jean-Michel Jarre (1974)

Enregistrement : 24 mars, 10 avril 15
Réalisation : Arnaud Forest
Texte : Jean-Michel Jarre
Voix : Christian Olivier

23/04/2015

Marcia BAILA

 

Marcia BAILA


Christian OLIVIER

lit les RITA

(2’39’’)
« Du polystyrène expansé à ses pieds »

 

Chanteur du groupe Têtes raides et amateur de poésie (voir le spectacle "Corps de mots"), Christian Olivier propose en solo le spectacle "Chut !" où il lit des paroles de chansons. ARTE Radio l'a invité à élaborer des versions radio de Ferré, Bashung ou Boney M.

Rechutes (1) : Marcia Baila de Catherine Ringer (1983). Version a cappella du tube ultime des 80's pour enfin comprendre les paroles.

Enregistrements : 24 mars, 10 avril 15
Réalisation : Arnaud Forest
Voix : Christian Olivier

27/11/2014

AILES D’ÉPHÉMÈRES

au magma présent de l'écriture,

 

AILES D’ÉPHÉMÈRES

Quand le langage hésite, incertain dans le temps,
Que la phrase reste en suspend, et nous avec
Pour glisser dans un mystérieux monde parallèle,
Étonnant parallèle à la vie, parallèle à la mort.

Les ressassements amers ne suffisent plus
Dans l'étonnement durable du non-maîtrisé
Qui donne, comme fière, sa langue en spectacle.

Lorsque vient l'attendu de nouvelles pensées,
Il est urgent d'ouvrir la fenêtre au chapitre des joies
Et de donner raison à ces oiseaux ailés d'éphémères.

Qu'ils lèvent une poussière d'or extrêmement légère
Nimbée du halo lumineux, exalté de preuves de vie,
Chants d'amour abandonnés à d'excessives ferveurs.

P. MILIQUE

06/11/2014

CRÉPUSCULE FINAL 4

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CRÉPUSCULE FINAL

4

 

Il se lève avec difficulté. Il doit rentrer. Transporter à l’abri des regards le spectacle obscène de ses déchirements. S’enfermer derrière les barreaux protecteurs de sa pensée. Pour replonger une fois encore dans les images persistantes d’un passé lancinant, et se réfugier dans la pénombre nébuleuse des habituels et naïfs artifices de l’apparence. Retrouver, telle une parenthèse de calme et de quiétude le réconfort du silence. Ce silence qu’il sait exprimer la crainte des mots trop destructeurs. Et plus tard, sur la page complaisante, griffonner quelques mots pour, ultime tentative, exorciser enfin le désespoir ordinaire et poignant engendré par la vie. Des mots pour alléger l’insoutenable. Pour, esclave d’un anéantissement programmé, noircir la page d’une écriture humide et brûlante comme les larmes du cœur.

 

Les oiseaux se sont, avec une rare dignité, égaillés sur son passage. Ils sont devenus discrets. Muets.

 

Ils se comportent désormais en témoins fascinés par l’absolue vulnérabilité de l’Homme.

(FIN)

 

 

 

P. MILIQUE

 

 

 

08/03/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 24/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

24/02/2014

02/03/2014

AILES D’ÉPHÉMÈRES

HALO.jpg

 

AILES D’ÉPHÉMÈRES

 

Quand le langage hésite dans le temps,

Que la phrase reste en suspend et nous avec

Pour glisser dans un mystérieux monde parallèle à la mort...

 

Les ressassements ne suffisent plus

Dans l’étonnant durable du non maîtrisé

Qui donne, comme fière, sa langue en spectacle.

 

Lorsque vient l’attendu festif de nouvelles pensées,

Il est urgent d’ouvrir la fenêtre au chapitre des joies

Et, de donner raison à ces oiseaux aux ailes d’éphémères.

 

Qu’ils lèvent donc une poussière d’or absolue et légère,

Exaltation nimbée du halo lumineux qui magnifie la vie

Comme ces chants d’amour oubliés aux ferveurs extrêmes.

 

P. MILIQUE