09/10/2012
CHARLY: 1
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CHARLY
1
Je suis bien installé!
Pas trop confortablement c'est sûr, en tout cas suffisamment pour n'avoir pas à chercher les excuses qui m'éviteraient d'avoir à me coltiner cette page blanche, narquoise et encore vierge sous la pointe du premier stylo accessible à ma main.
Néanmoins, j'ai tout de même fait tout à l'heure une timide tentative de diversion en allant faire un tour sur le balcon.
Et il est vrai que je ne le regrette pas, car la nuit est bien belle ma foi. Le grand sapin, depuis toujours érigé juste dans mon champ de vision, se balance doucement sous le frisson d'un vent léger en une chorégraphie d'une émouvante esthétique.
Là-haut, les étoiles scintillent simplement parce que c'est-là leur nature fondamentale d'étoiles, et qu'elles connaissent de tout temps les aléas du devenir.
Plus bas, la ville est déserte et silencieuse, mais déserte, elle l'est toujours. Pas besoin d'aller sur le balcon pour le constater. Imagine d’ailleurs que, je sais il faut y croire très fort, tu croises quelqu'un dans les rues à cette heure-ci, méfiance, il se pourrait que tu en en sois à arpenter l'irrationnel. C'est dire!
(A suivre...)
10:04 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : au magma present de l'ecriture, charly, bien installé, confort, chercher des excuses, éviter, se coltiner, le syndrome de la page blanche, narquoi, virginité, sous la pointe du stylo, accessibilité, ne rien regretter, la foi, sapin, ériger, érection, champ de vision, se balancer, douceur, frissonner, vent léger, chorégraphie, émouvoir, esthétisme, ville déserte et silencieuse, sur le balcon, constater, méfiance, arpenter l'irrationnel
Commentaires
"il se pourrait que tu en en soit à arpenter l'irrationnel"... Juste pour signaler une erreur de frappe. Bonne journée
Écrit par : cloetens | 09/10/2012
Bon sang, mais c'est bien sûr!
Vois-tu, même la frappe écervelée arpente l'irrationnel, c'est dire!
Il n'empêche que ton passage au regard affuté en ce modeste lieu m'est tout spécialement agréable.
Belle journée à toi.
Écrit par : MILIQUE | 09/10/2012
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