07/10/2016
DUPES DE RIEN 8
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
DUPES DE RIEN
8
Comme hypnotisé, il capte de l'à peine esquissé qu'il complète à ne plus pouvoir l'effacer.
Fantômes en latence surgit des brumes confortables de l'inconscient étirés jusqu'à la limite.
Une certaine rigueur revenue suffit le plus souvent à en dénoncer les approximatifs subterfuges.
Cessons de voir au travers pour ne plus voir de travers!
Désireux de penser par soi-même ce que l'on voit, il n'y a qu'à tendre les yeux sur quelques détails révélateurs pour que, éreintant la contrainte, s'engendrent en sauvetage les idées de la raison.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:39 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriturehypnotiser, capteur, capter, peine, esquisser, coplèter, pouvoir, effaceur, fantôme, latence, surgir, brume, confortable, inconscient, étirement, limite, cercle, rigueur, revenu, suffir, dénoncer, approximatif, subterfuge, cessation, voir, travers, désireux, penser, soie, tendre, yeux, détail révélateur, éreinter, contrainte, engendrer, sauvetage, idée, confort, divertissement, soirée
05/09/2016
RÉCEPTIVITÉ MAXIMALE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
RÉCEPTIVITÉ MAXIMALE
2
Sa sensibilité en éveil souffle un tel zéphyr d'optimisme léger
Dans le paysage d'un automne naissant riche d'ocres nouveaux...
Et il se rapproche de sa fière intensité pour s'enivrer de sa lumière:
Lui qui croyait que ces rencontres-là n'existaient que dans les rêves...
Merveilleuse révélation! Mais au vrai elle est bien là, elle existe!
A lui à de s'appliquer à la nourrir de tout ce qu'elle mérite tant.
Le chemin sera alors ce rayonnement doré embrasant l'horizon,
Lieu privilégié balisé de lumières vives, de couleurs et d'instants.
Tout cela naît à l'aune d'un immense besoin de communiquer,
Et de l'inestimable nécessité qu'est le discernement de l'autre,
Cet autre qui œuvre tellement pour la simple acceptation de soi.
Il serait inouï de donner vie avec aisance aux mots de l'amitié
Pour dire, avec simplicité, le plaisir d'un échange chaleureux.
(A SUIVRE)
P. MILIQUE
08:49 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, attention, multiplier, lecteur, arpenter, juste titre, lieu, modeste, reconnaissance, loin, génial, histoire, débuter, yeux, fractionner, confort, lecture, obliger, autan, épisode, nécessaire, suffisance, nombreux, prendre, coursive, narration, remontoir, douter, fil du temps, récent, identifier, fil, géniteur
14/09/2015
AURORE PASTEL 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
AURORE PASTEL
2
L'enfant... Il ne reste plus qu'à tracer vos chemins jusqu'à lui.
Âme affamée et luminescente attirance pour l'enfant souhaité
S'abandonner sans retenue à la chaleur du présent à venir
Qui donne à rêver chaque aurore pastel qui en prolongera
La délicieuse perception d'une énergie offerte aux mers d'émotions.
Confort vital qui, de sourires en sourires, tissera l'essentiel en attente.
Dans le contentement de tendres regards échangés au fil de la douceur,
Dans la respiration apaisante d'une confiance éblouie d'échos fiévreux,
Dans la tendresse diffuse qui ensemence les visages de beauté absolu.
Voilà que dans l'univers infini se joue pour toujours l'inéluctable secret.
(FIN)
P. MILIQUE
13:28 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, enfance, tracer, cheminée, âme, affamer, luminescent, attirance, souhait, abandonner, retenue, chaleur, prêt, venir, rêveur, prolongation, délicieux, perception, énergie, offrande, mer, émotion, confort, vitaliser, sourire, tisserand, essence, attente, confrontation, tendre, regardéchappée, filature, docteur, respiration, apaisant, confier, éblouir, écho, fiévreux, tendresse, diffusion, ensemencer, viage, beauté, absolution, univers, infini, jouer, inéluctable
03/08/2015
DISSIDENCE VERTE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
DISSIDENCE VERTE
2
Ce serait malhonnête posture pour moi que de faire semblant d'être outré par l'évident manque de conscience collective et planétaire. Conscience collective à laquelle, de fait, j'appartiens passivement. Je ne serais pas crédible en majorée effarée auprès de ceux qui me connaissent. Je serais bien vite suspect à leurs yeux. Et ce serait mérité.
Il faut dire que je m'affirme et me revendique fervent dissident de l'intégrisme écologique ambiant. Je fait partie, oui, de cette majorité agissante de la population qui n'entend pas être dérangée, pas même à minima, dans son petit confort égoïste. Surtout qu'à observer le dérisoire décourageant des résultats obtenus...
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
08:53 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, sertir, malhonnête, posture, faire semblant, outrage, évitement, manquer, conscience, collectivité, planétaire, festoyer, appartenance, passivité, crédibilité, maoration, effaré, connaissance, suspect, yeux, mériter, affirmation, revendiquer, ferveur, dissidence, intégrisme, écologique, ambiance, faire partie, majorité, agissante, population, entendre, en dérangement, même, à minima, petit, confort, égoïste, surcouf, obecteur de conscience, dérsion, découragement, résultat, obtenir
11/03/2015
LA MORT
LA MORT
Aussitôt abandonné le confort provisoire de l’enfance,
Elle apparaît, fatalité incontournable aux dimensions de mystère.
Ce n’est qu’un vide sans échos,
Un néant à perte de vie qui annule nos volontés,
Nos facultés de raisonnement.
Et nous enveloppe de lourdes épaisseurs de silence.
C’est une éternité immuable à l’irréductible étrangeté
Où chaque instant se dilate, où chaque instant s’évanouit.
Il n’existe pas d’explication à l’inexplicable.
Alors on tente de la neutraliser. En la marginalisant.
Parce que la mort est irreprésentable.
Impartageable.
Désespérément ordinaire.
P. MILIQUE
10:33 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la mort, abandonné, confort, provisoire, enfance, apparaitre, fatalité, dimension, mystère, vide sans échos, néant, a perte de vie, annuler, volonté, faculté de raisonnement, envelopper, lourd, épaisseur, cilence, éternité, immuable, irréductible, étrange, instant, dilater, évanouir, exister, explication, inexplicable, marginaliser, impartageable, désespéré, ordinaire
04/05/2014
RÊVES EN BLEU
RÊVES EN BLEU
Certes la vie est une illusion,
Une succession d’instants fragiles et brefs
Qui s’évanouissent dans l’instant suivant.
Elle est essentiel désenchantement,
Machine à broyer le temps imparti.
Et c’est l’indifférence qui s’installe insidieusement
Nous obligeant à tourner encore et encore
Dans une nuit où on ne trouve jamais aucun confort.
Nous allons à l’encontre du silence protecteur
Et interrogeons l’abîme du regard
Dans la crainte montante du toujours pire.
Il faut refuser cela.
Parce que la fuite ne peut être qu’illusoire!
Nous souffrons d’une pénurie de rêve et de poésie
Parce que ce monde en est tristement dépourvu.
Alors, il est impératif de ne plus subir
Et d’inventer avec application une autre réalité
Dans la richesse des émotions qu’il faudra bien réapprendre à partager
Et dans le regard des autres qui forcément s’ouvrira.
Comme s’ouvre la vie proposant aux âmes en attente
De se jeter avec gourmandise dans la multiplicité des intensités possibles.
Retrouvons nos étonnements d’enfant!
Mettons du bleu sur nos rêves!
Pour avoir enfin le cœur gros de bonheur et s’endormir pour une fois
Comme un bienheureux dans les bras de ses énigmes.
P. MILIQUE
09:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rêve, bleu, vie, illusion, succession, instant fragile, s'évanouir, essentiel, désenchantement, machine à broyer, temps imparti, indifférence, insidieux, obliger, nuit, confort, silence protecteur, interroger l'abîme, crainte montante, toujours pire, refuser, fuite, illusoire, souffrir de pénurie, poésie, tristement dépourvu, impératif, ne plus subir, inventer, réalité, richesse des émotions, apprendre à partager, le regard des autres, ouvrir, âmes en attente, se jeter avec gourmandise, multiplicité, intensité, étonnement d'enfant, le coeur gros, bonheur, bienheureux, énigme
03/12/2013
JOACHIM MONTESSUIS, MUR DU SON SONORITÉS(18) : MES DÉCIBELS EN TRANSE
JOACHIM MONTESSUIS, MUR DU SON
SONORITÉS(18) : MES DÉCIBELS EN TRANSE
(6’22’’)
« JE NE SUIS PAS UN ATTILA BRUITISTE »
A quel volume sonore entre-t-on en transe ? Combien de décibels pour pousser la conscience au bord du gouffre ? Joachim Montessuis répond : à fond les potards. Plus la dose est forte et plus le son, ce sérum de vérité, te révèle à toi-même. A la fois moine sonique et médium transgenre, Joachim Montessuis conduit son public à l'exode, loin du divertissement et du confort, vers des zones de tensions pure. Ses performances sont des défis à l'entendement. Mais derrière le mur du son, l'espace est vierge et la pensée plus douce.
En partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).
Enregistrement : octobre, décembre 12
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Pascal Mouneyres
00:54 Publié dans SONARTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : joachim montessuis, mur du son, sonorités, décibel, en transe, attila, bruiteur, pascal mouneyres, volume, sonore, décibels, poussette, conscience, au bord du gouffre, répondre, à fond, potentiomètre, dose, force, sérum de vérité, révélation, zlatan ibrahimovic, moine, sonique, médium, transgenre, conduire, public, exode, divertissement, divertir, confort, zone, tension, pur, performance, défi, entendement, derrière, espace, vièrge, pensée, doux, partenariat, festival sonorité, montpellier, samuel hirsch
09/10/2012
CHARLY: 1
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CHARLY
1
Je suis bien installé!
Pas trop confortablement c'est sûr, en tout cas suffisamment pour n'avoir pas à chercher les excuses qui m'éviteraient d'avoir à me coltiner cette page blanche, narquoise et encore vierge sous la pointe du premier stylo accessible à ma main.
Néanmoins, j'ai tout de même fait tout à l'heure une timide tentative de diversion en allant faire un tour sur le balcon.
Et il est vrai que je ne le regrette pas, car la nuit est bien belle ma foi. Le grand sapin, depuis toujours érigé juste dans mon champ de vision, se balance doucement sous le frisson d'un vent léger en une chorégraphie d'une émouvante esthétique.
Là-haut, les étoiles scintillent simplement parce que c'est-là leur nature fondamentale d'étoiles, et qu'elles connaissent de tout temps les aléas du devenir.
Plus bas, la ville est déserte et silencieuse, mais déserte, elle l'est toujours. Pas besoin d'aller sur le balcon pour le constater. Imagine d’ailleurs que, je sais il faut y croire très fort, tu croises quelqu'un dans les rues à cette heure-ci, méfiance, il se pourrait que tu en en sois à arpenter l'irrationnel. C'est dire!
(A suivre...)
10:04 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : au magma present de l'ecriture, charly, bien installé, confort, chercher des excuses, éviter, se coltiner, le syndrome de la page blanche, narquoi, virginité, sous la pointe du stylo, accessibilité, ne rien regretter, la foi, sapin, ériger, érection, champ de vision, se balancer, douceur, frissonner, vent léger, chorégraphie, émouvoir, esthétisme, ville déserte et silencieuse, sur le balcon, constater, méfiance, arpenter l'irrationnel