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18/11/2017

MESSAGE IRRÉEL

au magma présent de l'écriture,

 

 

MESSAGE IRRÉEL

 

Et puis un jour il y eut son message, beau.
Si beau. Saturé de poésie. Débordant d'elle.

Stupéfiant de fraîcheur et d'infinie quiétude.

 

Quelques mots de sa douce, de sa tendre aimée

Qui lui offraient quelque chose d'irréel presque,

D'affectueusement tendre, de très généreux aussi.

Tant de beautés qui resteront à jamais gravées.

 

Il est parti parce qu'elle lui était
Plus en évidence que jamais.

Il s'est éloigné avec le cœur léger
Sachant que déjà, elle courait vers lui.

 

P. MILIQUE

15/02/2017

ENCHAÎNEMENT LEXICAL ET TENDANCIEUX.... PASSION

Cet Enchaînement Lexical a été composé en révérencieuse référence à cet inégalable Poète qu'est Eric Ducelier. Un maitre!

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 (Comme il s'agit – cela ne vous aura pas échappé – d'un enchaînement lexical, il conviendra de remonter le fil des archives pour consulter les précédentes lettres de l'alphabet nous ayant conduits, non sans une ostentatoire désinvolture, jusque là...)

 

 

PASSION

 

Sourd mugissement d'un état d'exaspération spécialement complexe, fréquemment démesuré mais néanmoins enrichissant, en tout état de cause, toujours accessible bien que rarement définissable.

La passion reste en effet – jusqu'à ce jour et, semble-t-il, pour un moment encore – un sentiment rien moins que tout à fait énigmatique.

Elle s'évertue parfois, sans discontinuer et de manière souvent impromptue, à découler du grand n'importe quoi généré à l'aune d'une auto-mystification tendue de puissance calme et volatile.

Ce qui par ailleurs ne l'empêche pas, en d'autres occasions, de prendre sa source au cœur d'une inaltérable capacité d'émerveillement.
Il faut aussi prendre en compte que cet émerveillement singulier soit, parfois mais pas toujours, issu de l'imaginaire effervescent et débridé de quelques fantasques quinquagénaires.

 

P. MILIQUE

 

QUINQUAGÉNAIRE

 

21/01/2017

SCINTILLEMENT SENSUEL

au magma présent de l'écriture,

 

SCINTILLEMENT SENSUEL



Plutôt qu'entités figées, nous sommes intermittences
Dans le mouvement cosmique qui dépasse le vivant.

Jetée sur une pente nocive défiant la compréhension
Se déploie une lente variation de nos états intérieurs.

Désormais, de nombreuses déferlantes émeuvent
Sous l'éclairage obscène d'une adversité sournoise.

Discipline du chaos, folle maîtrise ou dépossession,
Nous voilà devenus les inévitables vigies silencieuses
D'un monde grouillant de toutes ces férocités brutes
Qui nous ordonnent le franc rejet de ce chœur en furie,
Faisant de nous la proie aisée accessible à n'importe qui
Ou, pire encore, nous élaborant en sinistres prédateurs.

Privés tout à coup du voisinage précieux de l'évidence,
A la fois sombre, incontrôlée et cependant majestueuse,
Il reste encore à faire appel à la souveraine liberté d'être!

L’espace d’exploration, par nature pourfendeur d'infini,
Souligne toute la beauté nichée dans l'aventure humaine
Et ouvre la trajectoire d'un peut-être menant au sublime.

Pourtant, malgré le scintillement sensuel d'étoiles affidées
Le vertige demeure considérable dans ce tamis de chimères
Et la puissance résolument iconoclaste de l'auto-destruction,
Trouvent alors des arguties aussi séduisantes qu'imparables
Pour opérer le grand saut dans l'inouï très en beauté ce soir.

P. MILIQUE

04/09/2013

UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD 2

l'homme de ta vie.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD

2


Je veux que tu te laisses parcourir par la vie,

Que tu l’autorises à venir de ce pas habiter en toi

Qu’encore tu illumines de tendresse l'antagonisme,                                                                                                                                                                        

Que tu créés l’espace salutaire d’un soleil existant.

 

Je veux que tu t’inventes des éclats de vie en couleurs,

Que tu marches sereinement au-devant de tes certitudes,

Et que tu respires la beauté en quête d’inaudible.

 

Je veux qu’enfin tu rencontres celui que tu attends,

Celui qui saura te mériter, qui saura te recomposer,

Celui qui saura transformer ta colère en réponse

La trame principale de tes formulations imprécises.

 

Celui-là aura la faculté de t’aider au confus de tes nuits.

Il se rendra indispensable par la couleur de ses mots,

Par sa candeur ébouriffée et la chaleur de ses gestes.

 

Il t’accompagnera dans la lente respiration des jours,

Il se fera soleil généreux à te nourrir de ses rayons,

Son âme te tricotera un temps de repère et de repaire.

 

Il sera, oui, l’univers concret et le chatoyant charnel,

Le vivant espéré accessible au regard, au toucher aussi.

Il donnera vie au beau dans  l’éternité de l’instant,

Et fera de toi l’attendue, unique, totale, essentielle.

 

Il y aura de la magie dans son regard animé,

Tu pourras y découvrir un flamboyant univers.

Il t’aimera dans le durable du toujours

Et t’offrira son présent et votre futur.

 

Tu seras sa seule réalité enfin advenue,

Tu seras une pluie d’étoiles dans sa nuit

Tandis que des éclats de bonheur se déposeront

En paillettes dorées sous tes paupières closes.

 

Il t’offrira la becquée de ses graines de passion

Et tu jouiras de chaque infime de l’indicible offert.

Entend mon bonheur au fracassé du silence:

Il sera Toi, enfin !

(FIN)

 

P. MILIQUE

18/08/2013

LES DÉRIVES DU DESTIN

BIBLIOTHEQUE.jpg

 

LES DÉRIVES DU DESTIN

 

La nuit, au cœur même des abris les plus improbables,

Tous les espaces bruissent, enveloppés d'anachronismes,

Du murmure lancinant émanant des mots imprimés.

 

C'est que l'essentiel de l'activité existant en ce lieu

Réside dans la boulimique profusion de livres stockés.

 

Rencontre fondamentale avec ces temps de lectures

Ouverts sur le bourdonnement accessible

Des complaintes rares et incandescentes

Qui accentuent encore les dérives apitoyées d'un destin

Où les désespoirs s'inondent d'un unique soleil noir.

 

P.  MILIQUE

30/12/2012

Détroit TheBAND : "Sensation" (Arthur RIMBAUD)

 

Détroit TheBAND
 Sensation

(Arthur RIMBAUD)

 

Ce poème de Rimbaud parle de l’intimité charnelle que l’homme peut trouver dans la nature. Une relation au-delà des mots et de la raison, un paradis originel d’avant la chute, toujours accessible pour qui le cherche.
J’aime y voir un hymne d’espoir et une méditation, une prière pour les jours où l’été est justement loin, où la solitude, l’enfermement sont absolu.

Aller loin, avec l’amour infini dans l’âme.

Pour citer un autre géant de la poésie française :
« la nature est un temple où de vivants piliers laissent parfois sortir de confuses paroles, l’homme y passe au travers d’une forêt de symboles »

09/10/2012

CHARLY: 1

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

 

CHARLY

1


 

 

Je suis bien installé!

 

Pas trop confortablement c'est sûr, en tout cas suffisamment pour n'avoir pas à chercher les excuses qui m'éviteraient d'avoir à me coltiner cette page blanche, narquoise et encore vierge sous la pointe du premier stylo accessible à ma main.

Néanmoins, j'ai tout de même fait tout à l'heure une timide tentative de diversion en allant faire un tour sur le balcon.

 

Et il est vrai que je ne le regrette pas, car la nuit est bien belle ma foi. Le grand sapin, depuis toujours érigé juste dans mon champ de vision, se balance doucement sous le frisson d'un vent léger en une chorégraphie d'une émouvante esthétique.

Là-haut, les étoiles scintillent simplement parce que c'est-là leur nature fondamentale d'étoiles, et qu'elles connaissent de tout temps les aléas du devenir.

Plus bas, la ville est déserte et silencieuse, mais déserte, elle l'est toujours. Pas besoin d'aller sur le balcon pour le constater. Imagine d’ailleurs que, je sais il faut y croire très fort, tu croises quelqu'un dans les rues à cette heure-ci, méfiance, il se pourrait que tu en en sois à arpenter l'irrationnel. C'est dire!

(A suivre...)