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27/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 24

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

24

Le silence est retombé dans la pièce au sortir de cette longue diatribe. Atmosphère feutrée. Ruche endormie. Le Phare est délicieusement confortable, plongé dans une douce langueur. La frénésie urbaine n'y pénètre pas. Elle ne fait que scander mollement le rythme saccadé qui synchronise la vie de chacun. Eliott et moi avons, semble-t-il, éprouvé le besoin simultané de faire une pause.

Un peu rêveurs, nous laissons les mots qui viennent d'être énoncés imprégner de sens le fil de nos pensées respectives.

Durant le laps de temps écoulé, nos fenêtres intérieures se sont entrouvertes. Pureté du zéphyr qui soudain s'y glisse. Oxygénation éthérée des cœurs. Puis, dans les mystérieux mécanismes de l'écoulement du temps, aussi invisibles et impalpables que de la musique, bientôt se font ressentir les pulsations étourdissantes de verve de celle qui est La Gardienne de l'endroit et qui, désormais, ne devrait plus tarder à nous rejoindre.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

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