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27/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 24

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

24

Le silence est retombé dans la pièce au sortir de cette longue diatribe. Atmosphère feutrée. Ruche endormie. Le Phare est délicieusement confortable, plongé dans une douce langueur. La frénésie urbaine n'y pénètre pas. Elle ne fait que scander mollement le rythme saccadé qui synchronise la vie de chacun. Eliott et moi avons, semble-t-il, éprouvé le besoin simultané de faire une pause.

Un peu rêveurs, nous laissons les mots qui viennent d'être énoncés imprégner de sens le fil de nos pensées respectives.

Durant le laps de temps écoulé, nos fenêtres intérieures se sont entrouvertes. Pureté du zéphyr qui soudain s'y glisse. Oxygénation éthérée des cœurs. Puis, dans les mystérieux mécanismes de l'écoulement du temps, aussi invisibles et impalpables que de la musique, bientôt se font ressentir les pulsations étourdissantes de verve de celle qui est La Gardienne de l'endroit et qui, désormais, ne devrait plus tarder à nous rejoindre.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

19/03/2015

LE FIL CONDUCTEUR 1

au magma présent de l'écriture,

 

LE FIL CONDUCTEUR

1



Il y a la réalité des signes et des affinités affectives
Qui sans cesse se tissent en autant d'intimes échos.
Espace sans limites dans lesquels palpitent d'emblée
Une foule de promesses brillant d'un soleil inconnu.
Et voilà que s'ouvrent d'étourdissantes perspectives
Avec la certitude orgueilleuse des aubes renouvelées.

Le bonheur, tout comme l'évidente beauté du monde,
Est serti dans les plus infimes détails du quotidien,
Et les histoires de chacun s'imbriquent peu à peu
Les unes aux autres pour n'en plus former qu'une:
La nôtre. Foisonnante d'une richesse insoupçonnée.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/07/2014

UN SOLEIL AU MIEUX DE SA FORME 3

au magma présent de l'écriture

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN SOLEIL AU MIEUX DE SA FORME

3

 

Ne laissons à personne le soin de délimiter le cadre de l'avenir.

Après tout, une utopie peut bien en cacher une autre et l'exalter

Jusqu'à permettre de croire à la promesse de tous les possibles.

Avec pour finalité avérée, une vie aussi étonnante que précieuse.

Une vie facile, étourdissante et profuse. Comme une vie rêvée quoi.

 

S'en remettre à une unique condition, du moins à un souffle vital.

S'en remettre aux arcs-en-ciel irisés, à ses splendides baumes visuels

Tout aussi bien qu'aux moineaux chanteurs rasant les prés en fleur.

S'en remettre enfin à la certitude intangible de ce qui est et qui demain sera.

(FIN)

 

P. MILIQUE

27/11/2013

J'ACCUSE 7

J'ACCUSE.jpeg

 

J'accuse l'Homme,

Tous et chacun,

De savoir vivre satisfait et heureux

Dans un monde  gravement inoculé  par le germe définitif

D'une maladie que l'on sait incurable, donc mortelle.

18/11/2013

AU BORD DE L’ULTIME

NEIGE.jpg 

Photo trouvée sur le site:

http://maboiteaimages.skynetblogs.be/ 

 

AU BORD DE L’ULTIME

 

Un homme seul marche, hagard dans la neige,

Vêtu de la seule nudité ostentatoire

D’un entier assujetti aux ténèbres initiatiques.

 

Juste à porter un regard éclairé sur le monde

Se conçoit le plus amer des constats

Issu d’un quelque chose d’assez retors et plutôt obscène.

 

Voyage étourdissant, menace aux marges diffuses,

A l’intérieur même d’une situation angoissante,

Le désastre est tel que, frappé d’un mal extrême

Générateur d’un processus au cœur bien froid,

Il devient indécent d’accéder aux méandres

De la conscience d’un être en pareilles souffrances.

 

Un homme seul marche, hagard dans la neige,

Vêtu de la seule nudité ostentatoire

D’un entier assujetti aux ténèbres initiatiques.

 

Au bord de l’ultime rupture enfin entrevue

D’une béance recherchée fondue dans la pensée

Se dessine sur ses lèvres l’esquisse étonnée d’un sourire.

 

 

P. MILIQUE

12/11/2012

CAISSE DE RÉSONANCE

CAISSE DE RESONNANCE.jpg

 

 

CAISSE DE RÉSONANCE

 

 

A donner la parole aux scélérats d'un univers glauque,

Le risque est grand qui rôde avec pour conséquence

De se retrouver confronté à la réalité bornée,

Toute bouffie d'étourdissantes logorrhées.

 

Épaisse et interminable coulée verbale

Jaillie d'hommes ternes et sans grandeurs.

 

Il est impératif de se démarquer de cela,

De stigmatiser l'indigne avec force et férocité

Pour, animé d'une rage puissante et décuplée,

Tenter de faire entendre la singularité de sa voix

A l'aide de la monumentale caisse de résonance

Qu'est l'intense d'une vie toute exaltée de flamme.

 

P. MILIQUE

06/06/2012

BLANCHEUR EBLOUISSANTE

BLANCHEUR.jpg

Chamonix-Mont-Blanc, Haute-Savoie - Avril 2007

Cette photo est une oeuvre de © Francis Nozet

Il en reste bien sûr le propriétaire exclusif


 

BLANCHEUR EBLOUISSANTE

 

C'est dans l'incandescence de braises mal éteintes

Au gré des étourdissements indociles

D'une génération au bonheur encore utopique,

Que s'écrit une poésie qui devant rien ne s'esquive.

 

Dans l'énormité brûlante des choses enfin dites

Sont déposés des mots destinés à ne jamais s'effacer.

 

Il y a la profondeur enivrante et limpide

D'une blancheur éblouissante et presque excessive,

Qui, en une forme d'absolu, expose l’asséché de la vie.

 

Il s'agit-là d'une langue précise et imagée,

Tissée de très belles et rebelles réflexions.

 

Ce sont des phrases oui, qui font chavirer d'émotion!

 

P. MILIQUE