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13/07/2017

MÉLOMANE DE TOI

au magma présent de l'écriture,

 

 

MÉLOMANE DE TOI

 

Amour tu es proche, si proche,

Tu me parles. Et moi je t'écoute.

Tu as tant de belles choses à me dire.

Et puis d'autres plus conventionnelles,

Plus quotidiennes, plus dérisoires crois-tu.

Tu ne dois pas considérer cela ma douceur.

 

J'ai ce besoin viscéral d'être avec toi, en toi.

Cette fusion m'est nécessaire à chaque infime.

Comment pourrait-il en être ainsi à l'infini

Sans cette éclatante mise en partage de toi?

 

Alors, il y a la musique fluide de tes mots

Qui transforme ce qui pourrait ressembler

A une mélodie futile, en un fascinant opéra.

 

Nous sommes en ces instants-là dans la saisie

Immédiate d'un réel que le rêve rendra nôtre.

Je suis devenu l'acteur privilégié de ces mots-là

Par cette pure évidence: je suis mélomane de toi!

Et, en ta complète harmonie je t'aime plus encore.

 

P. MILIQUE

19/06/2017

DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT 10

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT

10

 

Cela heurte avec violence certains sentiments déjà fragilisés par l'existence et il se retrouve confronté là à une terrible expérience humaine.

Peut-être la seule excepté, et ça n'est pas rien, la naissance et la mort que tout un chacun peut être conduit à partager un jour.
Il n'existe aucun garde-fou infranchissable contre cette inadmissible monstruosité.

De fait, nul existant en ce monde n'est jamais à l'abri de ces cruelles normes de vie.

Cette obsédante éventualité rend de telles exacerbations plus intolérables encore...

 

De ces déchirantes plaintes portées, il aimerait porter plainte.

Éructer avec force la rage qui l'étouffe.

Ainsi donc, il suffirait d'écraser les gens pour qu'ils demeurent écrasés?

Il n'y aurait de vie possible que pour les précieusement nantis d'une bonne santé cérébrale?

Pour eux, et seulement pour eux, vraiment?

Révoltant privilège!

(A SUIVRE...)

 

P.MILIQUE