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19/06/2017

DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT 10

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT

10

 

Cela heurte avec violence certains sentiments déjà fragilisés par l'existence et il se retrouve confronté là à une terrible expérience humaine.

Peut-être la seule excepté, et ça n'est pas rien, la naissance et la mort que tout un chacun peut être conduit à partager un jour.
Il n'existe aucun garde-fou infranchissable contre cette inadmissible monstruosité.

De fait, nul existant en ce monde n'est jamais à l'abri de ces cruelles normes de vie.

Cette obsédante éventualité rend de telles exacerbations plus intolérables encore...

 

De ces déchirantes plaintes portées, il aimerait porter plainte.

Éructer avec force la rage qui l'étouffe.

Ainsi donc, il suffirait d'écraser les gens pour qu'ils demeurent écrasés?

Il n'y aurait de vie possible que pour les précieusement nantis d'une bonne santé cérébrale?

Pour eux, et seulement pour eux, vraiment?

Révoltant privilège!

(A SUIVRE...)

 

P.MILIQUE

25/04/2016

A L'UNI DE L'IMPROBABLE

au magma présent de l'écriture,

Arthur Rimbaud (1854 -- 1891) dessiné par Paul Verlaine

(Copyright BNF/SIPAS)

 

A L'UNI DE L'IMPROBABLE

Le souci amoureux d'une langue dilatée, distendue,
Remue l'ombre et les échos enfouis aux forces obscures
D'un texte de presque rien aux fissures majeures,
A la fois inexpugnables et furtives.

Bercer cette parole lumineuse, la question est vive
De justifier l'apport de nouvelles sensations....
Le paradoxe dans l'écriture est qu'il existe parfois
Un réel manque de mots pour la dire.

Le temps de la poésie est lent tandis que le présent urge
A tisser la solitude d'une beauté ou celle d'une disgrâce
Noircies à l'écriture aigre du dessaisissement
De ces vies silencieuses jusqu'à être invisibles,
Unissant parfois l'aléatoire instable du mouvement.

Alors, tenter une prose émouvante comme une musique,
Quintessence d'un temps modulé au fil du réel réfuté,
Et user de la puissance de rassemblement du langage
Dans l'entrelacs indéfini en mal de sensations,
De l’ivresse des sens et des fragrances musquées,
Qui seuls autoriseront les mots impudiques
A faire une fois encore l'amour à la page...

P. MILIQUE

28/04/2015

AU BRASIER DU MYSTÈRE 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU BRASIER DU MYSTÈRE

3

Avec un peu d'inquiétude embuée dans le regard,
Et quelques traces de pesante gravité sous-jacentes,
Il est catapulté dans un pays perdu aux espaces hésitants,
Désenchanté comme un enfant que l'on force à sourire,
Par l'insignifiance suprême et fascinante
Qui vient de le projeter dans l'égarement de la raison.

Remuer la couteau dans la plaie du souvenir cuisant
Développa une force paradoxale à l'acuité particulière.
Lumière d'abord un peu pâle, un peu jaune,
Initiant une histoire de délivrance marquée de l'empreinte
D'un espoir à naître au cœur rugissant du mystère.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/06/2014

LE PARDON 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE PARDON

2

 

Elle a pardonné bien sûr. Cela n'aurait pu être différent : c'est tellement rationnel le pardon.

Le mot, dès qu'il est évoqué, remue tant de souffrances. Fouille tant de rancœurs peut-être. Cet état cadenasse toute possibilité d'échanges. Il devient alors nécessaire de dépasser l'amère frustration éprouvée, pour ne plus avoir à se soumettre dans l'infime d'une quelconque durée, à son intolérable servitude. Tout ce qui tourmente au cœur ayant la fâcheuse propension à entraîner les pensées dans le cercle vicieux d'incantations pesantes, il convient de l'éradiquer avec la plus grande fermeté.

 

C'est un bel acte que celui de pardonner. C'est l'irruption, sur la scène du jour, de ce que l'on croyait impossible. Et aussi, cela provoque une rupture définitive dans l'amère chaîne du ressentiment. Il est important de se battre contre la réalité et il se trouve que certaines injonctions y sont plus favorables que d'autres. Car enfin, le passé qui encombre n'est que du passé, n'est-il pas ? Et en tant que tel, il ne peut exister au présent. Cela peut se révéler obsédant certes, exaspérant peut-être, mais à quoi peut bien rimer de poursuivre une lutte contre ce qui n'est plus ? C'est quoi un destin sinon un chapelet d'erreurs ? Et puis, est-il vraiment indispensable de comprendre pour accepter ce qui est ? Il est autrement plus important d'être dans le non-jugement et de consentir au présent. Non ?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

14/06/2012

A L'UNI DE L'IMPROBABLE

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A L'UNI DE L'IMPROBABLE

 

Le souci amoureux d'une langue dilatée, distendue,

Remue l'ombre et les échos enfouis aux forces obscures

D'un texte de presque rien aux fissures majeures,

A la fois inscrites dans le furtif et l'inexpugnable.

 

Bercer cette parole lumineuse! La question est vive

De justifier l'apport de nouvelles sensations....

Le paradoxe dans l'écriture est qu'il existe parfois

Un réel manque de mots pour l'exprimer.

 

Le temps de la poésie est lent tandis que le présent urge,

A tisser la solitude d'une beauté ou bien d'une disgrâce

Noircies à l'écriture aigre du dessaisissement

De ces vies silencieuses jusqu'à être invisibles,

Unissant parfois l'improbable du stable et du mouvement.

 

Alors, tenter une prose émouvante comme une musique,

Quintessence d'un temps modulé au fil d'un réel réfuté,

Et user de la puissance de rassemblement du langage

Dans l'entrelacs indéfini des sensations, des odeurs et des sens,

Qui seuls autorisent les mots, impudiques, à faire l'amour à la page...

 

P. MILIQUE