25/09/2012
LE JOURNAL DE PERSONNE: "SANS TITRE"
Femme magnifique à l'intensité hors-norme.
Superbe et talentueuse...
A l'écriture riche et précise.
Il est important de ne pas passer à côté!
Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!
http://www.lejournaldepersonne.com/ Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U
On joue à être quelqu’un
Alors que nous ne sommes personne
Persona, personnage
Un masque sans visage
Je suis, tu es, il est personne
Trois voyelles et cinq consonnes
Point de sens dévisagé
Ni de vérité masquée
J’existe sans la moindre essence
Je vais, je viens et ne reviens jamais
Aucun c’est personne
Personne c’est chacun
Sans identité remarquable
Ni de réalité palpable
Juste une définition provisoire
Pour une histoire dérisoire
J’apparais comme je disparais
Sous l’apparence d’une apparence
Pas d’être derrière, ni devant
Juste un caprice du temps
On commence par le violon
Et on finit par le néant
On se la joue sans se l’avouer
Jusqu’à ce qu’on s’aperçoive
Que tout le monde nous la joue
Cette mélodie du bonheur
Racontée par quelqu’un qui se leurre
Je pense donc je n’y suis pas!
12/08/2012
LE JOURNAL DE PERSONNE: "SANS TITRE"
Femme magnifique à l'intensité hors-norme.
Superbe et talentueuse...
A l'écriture riche et précise.
Il est important de ne pas passer à côté!
Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!
http://www.lejournaldepersonne.com/
Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U
On joue à être quelqu’un
Alors que nous ne sommes personne
Persona, personnage
Un masque sans visage
Je suis, tu es, il est personne
Trois voyelles et cinq consonnes
Point de sens dévisagé
Ni de vérité masquée
J’existe sans la moindre essence
Je vais, je viens et ne reviens jamais
Aucun c’est personne
Personne c’est chacun
Sans identité remarquable
Ni de réalité palpable
Juste une définition provisoire
Pour une histoire dérisoire
J’apparais comme je disparais
Sous l’apparence d’une apparence
Pas d’être derrière, ni devant
Juste un caprice du temps
On commence par le violon
Et on finit par le néant
On se la joue sans se l’avouer
Jusqu’à ce qu’on s’aperçoive
Que tout le monde nous la joue
Cette mélodie du bonheur
Racontée par quelqu’un qui se leurre
Je pense donc je n’y suis pas!
18:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, apparence, comedia del arte, différence et identité, identité, l'être et le néant, le rien, lejournaldepersonne, masque, néant, personnage, théâtre, visage, hubert-félix thiéfaine, la fille du coupeur de joint, dyonisos, les wampas