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13/11/2017

DÉLICIEUSEMENT SURANNÉ

au magma présent de l'écriture,

 

 

DÉLICIEUSEMENT SURANNÉ

 

Un jour, nous prenons conscience

Qu'une année de vie va s'ajouter

Aux maintes autres déjà vécues.

 

Mais en quoi cela t'interpelle-t-il?

Il n'est qu'à constater à quel point

Tu as gardé l'agilité intellectuelle

Nécessaire pour rejeter en bloc

Chaque proposition nostalgique

Préférant arborer un sourire serein.

 

Confirmons que l'âge s'installant

T'offre la prééminence privilégiée

D'un esprit généreux et rasséréné,

Allégé de la hantise des apparences.

 

Cela pourrait être bien, non?

De conserver jusqu'à toujours

De la flamme et de la passion?

De s'offrir le luxe inouï de se parer

D'idées lunaires, d’exquises manies

Et d'envolées irrésistibles plongées

Dans l'irrationnel le plus séduisant,

Pour entrevoir la fluidité et le plaisir

D'un univers délicieusement suranné?

 

P. MILIQUE

11/11/2016

LES APPARENCES 1

au magma présent de l'écriture,

SUR LES AILES DU RÊVE

1

 

Rien n'est plus visible que les apparences masquées du doigt!

Elles ne sont pourtant que l'illusion mensongère de tout ce qui saute aux yeux.

D'ordinaire, elles se cachent du soleil et offrent aux regards voraces d’étonnants oxymores aux noms de violence/douceur, énergie/retenue, gravité/futilité, etc.

En tout état de cause, elles ne sont que des visions, strictement personnelles et chimériques, destinées à façonner la matérialité de ce qui doute peut-être.

On les voit se dissimulent pour mieux se faire voir encore, et ne plus être elles-mêmes que paravents illusoires.

En s'exposant ainsi au grand jour, elles contribuent à ce que l'on en observe la saveur factice de l'imprévu.

En fait, plus les apparences s'affichent ostentatoirement trompeuses... moins elles le sont.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/07/2016

LABYRINTHE PRIMAIRE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LABYRINTHE PRIMAIRE
3

 

Il se trouve que c'est quand tout s'explique que l'on ne comprend plus rien.
Il s'agit-là d'une réflexion d'apparence anodine et commune, je vous le concède.
Elle charrie pourtant en elle ce quelque chose de singulier et d'irrécusable.


D'un point de vue strictement pratique, il n'est cependant nul besoin d'entretenir des relations bizarres ou conflictuelles avec la tangibilité pour en arriver à  cette déroutante conclusion: la certitude des apparences accompagnent toujours, toujours, le mensonge ultime de la vérité.

Depuis la nuit des temps, tout œuvre au quotidien pour le maintien des perspectives multiples.
C'est surprenant, écœurant de stéréotype peut-être, mais c'est ainsi. Par bonheur, il est acquis que tout n'est pas qu'un unique flux de sottises.
D'ailleurs, même si aucune émotion ne s'écoulera jamais d'un diagramme insignifiant, adviendra tout de même l'irréfutable moment où, au détour d'un angle de vision radicalement nouveau, différent peut-être, la vérité soudain imposera sa flagrance.

( A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/10/2015

RUPTURE DE VRAISEMBLANCE

au magma présent de l'écriture,

 

RUPTURE DE VRAISEMBLANCE

Dans cette traversée des apparences,
Il montre une démarche d'explorateur
Portant un regard lucide et distancié
A penser la vie telle l'horizon invincible.

D'une rupture de vraisemblance
Est née le principe d'incertitude
Lorsque plus rien d'extérieur
Ne se propose à l’absorption.

Cette nouvelle mise en abîme
N'engendre aucune amertume,
Et bien qu'il perçoive presque
La séquence ultime en devenir,
Il semble vain de désespérer
De l'éprouver en épris d'absolu.

Au théâtre de ce monde déshumanisé
Se décompose le fragmentaire multiplié
Envers ce quelque chose d'impalpable
Qui, dans sa façon toute personnelle
D'appréhender la complexité humaine,
Lui enjoint de ne pas s'épuiser davantage
Dans la quête d'un bonheur chimérique.

P. MILIQUE

21/03/2015

POUVOIR TOUT ÉCRIRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

POUVOIR TOUT ÉCRIRE

1



L'impensable né des contingences terrestres
A ruiné le crédit éprouvé envers la sincérité
Et entraîner des effluves de scepticisme
Sur ses relations avec le monde extérieur.
Dans l'urgence du présent accentue le retrait,
C'est dans l'ordre des choses, on peut tout écrire.

On peut écrire, enthousiasme futile,
A la lumière de formules balzaciennes
Quand chaque éclaircissement apparent
Complique davantage les faits en cours.
Texte quelquefois profond et touchant
Qui joue de la comparaison sans vergogne.
Lyrisme grave, impétrant et désenchanté,
Inspiration hermétique au rythme saccadé
Lestée de phrases étranges et mal définies.

Ce ne sont que péripéties sans coup de théâtre
Dont on ne peut émerger qu'agacé et séduit
Quand, à baigner sans retenue dans le cliché,
On glisse sans ménagement dans la caricature.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

16/03/2015

LA BEAUTÉ 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA  BEAUTÉ

5

 

Il est vrai que cela nous échappe parfois.

C'est juste parce que ça peut ne pas nous regarder.

De fait, lorsqu'elle exulte sa manière jubilatoire d'exister, laissons-la ne nous raconter qu'elle-même.

 

La beauté n'en finit pas de fasciner.

Ambassadrice du réel, elle est apparence, émotion universelle.

Et, en conjurant chaque infime de l'instant, elle escalade sans fin les pentes escarpées du vrai jusqu'à faire du beau  le marchepied du bien.

 

Ainsi prend âme ce qu'il nous plait de nommer: La Beauté Intérieure.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

 

P.  MILIQUE

14/03/2015

LA BEAUTÉ 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA  BEAUTÉ

3

 

Il existe cependant de nombreuses autres beautés!

Que n'y aurait-il à dire d'un paysage, de l'âme, d'une musique, de l'art plastique, d'un tableau, d'une voix?...

Rarement énumération aura porté en elle un potentiel aussi exhaustif.

La beauté a quelque chose de gracile et d'aristocratique.

Elle transcende le temps de son énigme souveraine.

Incontestable et subjective, sensible et fuyante, elle possède cette disposition au majestueux qui la fait fleur dans la lumière de l'été.

Elle est l'évidence dont la vérité s'absente dans l'éclat étonnant de ce qui existe. Aussi, comment dépasser les apparences lorsque celles-ci entremêlent sans vergogne le vrai et le faux, nous conduisant ainsi à demeurer en proie au doute?

Aucun savoir ne sait ça!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

24/12/2014

CRÉPUSCULE FINAL 4

CREPUSCULE.jpg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CRÉPUSCULE FINAL

4

 

Il se lève avec difficulté. Il doit rentrer. Transporter à l’abri des regards le spectacle obscène de ses déchirements. S’enfermer derrière les barreaux protecteurs de sa pensée. Pour replonger une fois encore dans les images persistantes d’un passé lancinant, et se réfugier dans la pénombre nébuleuse des habituels et naïfs artifices de l’apparence. Retrouver, telle une parenthèse de calme et de quiétude le réconfort du silence. Ce silence qu’il sait exprimer la crainte des mots trop destructeurs. Et plus tard, sur la page complaisante, griffonner quelques mots pour, ultime tentative, exorciser enfin le désespoir ordinaire et poignant engendré par la vie. Des mots pour alléger l’insoutenable. Pour, esclave d’un anéantissement programmé, noircir la page d’une écriture humide et brûlante comme les larmes du cœur.

Les oiseaux se sont, avec une rare dignité, égaillés sur son passage. Ils sont devenus discrets. Muets.

Ils se comportent désormais en témoins fascinés par l’absolue vulnérabilité de l’Homme.

(FIN)

 

P. MILIQUE

07/11/2014

LA PENSÉE RESCAPÉE

au magma présent de l'écritur,e

 

LA PENSÉE RESCAPÉE


Théâtre apparent subordonné au désordre continuel,
Il cherche dans le choix du présent, un abris au chaos.

Les sens s'aiguisent et il convient d'affronter le paradoxe
Qui propose au tout venant le parcours vertigineux
De cet univers si singulier qui se dérobe aux regards.

A prétendre capter ce qu'il a de plus ardu
Dans l'authenticité du doute murmurant,
Il restitue, avec une douceur exquise,
L'absurde ludique promis au monde
Dont la nostalgie émane au magnifique
D'un puissant goût d'inachevé.

Extrême délicatesse du souvenir qui affleure
Au ras de cette pensée rescapée
Qui prétend ne pas l'engloutir.

En dire davantage en jet de mots
Serait se complaire à trop en dévoiler.

P. MILIQUE

06/11/2014

CRÉPUSCULE FINAL 4

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CRÉPUSCULE FINAL

4

 

Il se lève avec difficulté. Il doit rentrer. Transporter à l’abri des regards le spectacle obscène de ses déchirements. S’enfermer derrière les barreaux protecteurs de sa pensée. Pour replonger une fois encore dans les images persistantes d’un passé lancinant, et se réfugier dans la pénombre nébuleuse des habituels et naïfs artifices de l’apparence. Retrouver, telle une parenthèse de calme et de quiétude le réconfort du silence. Ce silence qu’il sait exprimer la crainte des mots trop destructeurs. Et plus tard, sur la page complaisante, griffonner quelques mots pour, ultime tentative, exorciser enfin le désespoir ordinaire et poignant engendré par la vie. Des mots pour alléger l’insoutenable. Pour, esclave d’un anéantissement programmé, noircir la page d’une écriture humide et brûlante comme les larmes du cœur.

 

Les oiseaux se sont, avec une rare dignité, égaillés sur son passage. Ils sont devenus discrets. Muets.

 

Ils se comportent désormais en témoins fascinés par l’absolue vulnérabilité de l’Homme.

(FIN)

 

 

 

P. MILIQUE

 

 

 

19/08/2014

ERMITAGE SOUS LA LUNE

au magma présent de l'écriture,

 

ERMITAGE SOUS LA LUNE

 

 

S'abstraire du monde des choses,

Témoigner d'un autre rapport au réel

Et se désencombrer des poids contraignants

Révèle à la quintessence du paysage mental...

 

A ne plus jamais courir après les apparences,

Le fruit du désir de s'absenter à sa propre vie

Défini déjà le chemin qui mène à l'absolu.

 

Au-delà des contingences et des attachements,

Prendre plaisir à vivre dans le dépouillement solitaire

Et connaître cet état dans lequel rien ne manque plus.

 

Parvenir au bonheur sans égal d'une existence ordinaire

En compagnie des sculptures de nuages complices,

Qui supervise le murmure de l'eau où l'éclat d'un torrent...

 

Essentielle simplicité toujours à la limite de l'indicible

A la chair étincelante d'un ermitage lunaire à contempler.

 

P. MILIQUE

05/03/2014

EN AUBE D’HUMANITÉ

AUBE.jpg

Photo empruntée sur ce site qu'il faut absolument visiter:

http://keloise2630.blogspot.com/ 

 

EN AUBE D’HUMANITÉ

 

C'est à la suite de ce moment définitif où le jour baisse

Dans le brouillard dense d'une nuit inconcevable...

 

Promiscuité plutôt troublante avec cet éclairage différent

Qui, dans la violence sourde du monde,

Hésite encore, perturbée, à envisager le pire.

 

Comprendre la complexité du réel au dédale propre du rêve,

Le laisse affaibli par le joug d'une gêne qui frôle la crispation

D'être engluée au magma de l'énorme déflagration.

 

Pris dans l'aura inépuisable du souvenir,

Un tissu de mémoire lui propose des sensations fortes,

Hachées, inachevées dans la profondeur altière de la solitude.

 

Il devient alors impératif de ne pas s'obstiner dans l'erreur,

Et d'apprécier combien, entre l'homme et le monde,

Martèlera toujours le galop effréné de l'imagination.

 

Aussi, sous le manteau apprêté des apparences,

S'ébroue, éblouissant, l'inattendu d'une lucidité retrouvée

En aube d'humanité simplement belle de sa singularité,

Affirmant la présence à demeure de la force de la pensée.

 

P. MILIQUE