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16/03/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA POLLUTION"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

  "LA POLLUTION"

 

Une chose est l’abandon.
Une autre chose : la solitude.
Je dis pardon…
À chaque fois que je songe à ma finitude.
Je suis l’étranger épris de sa condition étrangère.
Je n’ai pas brûlé un livre, mais toute l’étagère!
Je déménage… je ne veux pas être ménagée… ni épargnée par vos caisses d’épargne.
Parce que j’aime le danger, vivre dangereusement… donc joyeusement.
La joie n’est pas le bonheur … heureusement.
Parce qu’il n’y a que le malheur pour indiquer l’heure… l’heure des leurres.
Prendre, ne donne-t-il pas plus de bonheur que donner ?
Et voler encore plus que prendre ?
Qu’ai-je volé ? Maintenant je le sais, j’ai volé le sel à la terre. La cuisse à Jupiter.
Voler c’est tout ce que je sais faire, rien que pour purifier l’air, le grand air.
Je dis non : à la pollution des esprits…
Voler parce que je n’ai jamais supporté avoir les pieds sur terre !
Fendre le ciel : qui dit mieux pour fuir les superficiels?
Oui, je suis un oiseau de proie.
Qui l’eut cru? Qui le croit ?
Le chat qui moutonne ou le mouton qui ronronne ?
Personne ne l’a vu. Personne ne le voit… parce qu’il a l’œil pour crever les yeux à tous les curieux.
Puisque c’est le soleil… le seul œil du ciel.
Tu n’aimes pas Nietzsche… parce que Nietzsche ne t’aime pas.

Ainsi aurait parlé Zarathoustra

26/02/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA MELANCOLIE"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

  "LA MÉLANCOLIE"

 

Il y a des jours avec…

Il y a des jours sans…

Que l’incompréhensible soit,

Ce sera toujours répréhensible.

De ne pouvoir vivre avec

De ne pouvoir vivre sans

Avec Dieu, c’est sans risque,

Sans Dieu, c’est avec le danger.

C’est dangereux d’être heureux

C’est malheureux de craindre le danger

Je tourne en rond dans mon pré carré

Avec ou sans conviction

Car je ne crois ni aux amours, ni aux amis

Les paris, c’est fini.

C’est infini la solitude… l’infinitude

Rien dedans… rien autour… rien au dessus

Dedans il fait froid même quand il fait chaud dehors

Autour, des hommes qui me font la cour

Au-dessus des stars ou des tsars qui ne brillent plus

Tout effort est un acharnement thérapeutique

Toute force est d’une faiblesse tragique

Entre le jour et la nuit, j’ai choisi :

Je vais mettre fin à mes jours et vivre la nuit

Ne pouvant me débarrasser de ceux qui me regardent

Je vais cesser de les regarder :

Je vais me mettre un bandeau sur les yeux

Et ne plus rien voir… et tout revoir

Tout re-concevoir avec un œil au noir

Et une tête qui s’entête

Avec ses sempiternelles pirouettes :

Qui perd gagne…

Un de perdu…

Rien ne se perd…

C’est moi qui transforme tout…

Toute lassitude en solitude.

25/02/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE: "L’OUVRIÈRE"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

  "L’OUVRIÈRE"

 

Un bras de fer avec  son propre enfant… Ça vous marque, ça vous poursuit très longtemps!

J’ai eu l’impression de commettre un infanticide :

Mon fils voulait créée son entreprise…

Et il vint me consulter pour ne pas avoir de surprise

Il avait déjà le local, le capital et un projet original

Il lui manquait juste la confrontation entre le réel et l’idéal

J’ai accepté de sonder avec lui le cœur des choses

Tu comptes t’installer quand ?

Dès que possible, question de formalités administratives

Est-ce que tu sais au moins où tu vas ?

Oui maman si… tu ne vas pas re-réciter la chanson : Dans quel but et pour quelle fin ?

Parce qu’aujourd’hui tout est question de moyens…

Quand on les a, les fins se bousculent au portillon

Dans mon for intérieur, je me disais c’est fou ce que je l’ai mal élevé.

Est-ce que ça t’embête qu’on fasse le parcours dans nos têtes, lui dis-je,

Oui… si tu m’épargnes les prises de tête théoriques.

Détrompe-toi la projection fait partie de l’arsenal entrepreneurial

On ne doit rien faire aujourd’hui si on ne sait pas ce qu’on va en faire demain

Il y a le court, le moyen et le long terme

Prendre c’est du court terme, comprendre, du moyen terme. Entreprendre c’est toujours du long terme… parce que ça te prend tout et ça comprend les autres.

 

Alors dis-moi de quoi il retourne?

Une pâtisserie. Je veux faire artisan pâtissier, me dit-il avec un brin d’hésitation, comme s’il n’était pas sûr que j’allais l’entendre avec la même oreille que lui.

Ouvrir une pâtisserie? Ce n’est pas du gâteau lui dis-je avec mon humour pourri.

Mais il n’avait nulle envie que l’on discute ses axiomes… Il voulait juste que l’on examine les conditions de possibilités de ce projet. Et nous sommes tombés d’accord pour accélérer le mouvement. Le mouvement de la réflexion.

 

De quoi tu disposes aujourd’hui?

Du local, du capital et d’un projet… qui à mon goût n’a rien d’original.

Ce qu’il a d’orignal, me reprit-il, c’est le produit naturel, sans sucre, sans adjonction extérieure, à base de fruits: des gâteaux à la fraise avec le goût de fraise, par exemple, ce sera le temple de la tarte aux fruits… on veut réapprendre aux gens le goût des saisons et les débarrasser de la chimie de la conservation ou de la congélation

 

Et tu as trouvé la perle rare qui va faire office de chef pâtissier ?

Oui me dit-il, c’est mon associé. C’est par là qu’il fallait commencer.

Par la cause efficiente… parce que toi, dans l’affaire, tu n’es que la cause matérielle ou formelle, celui qui apporte les fonds et le nom.

Il acquiesça pour ne pas me manquer de respect.

 

 

Et si je comprends bien… vous allez faire 50-50?

Non, tu n’y es pas, c’est moi le créateur et le seul actionnaire de cette entreprise unipersonnelle. Mais je te garantis qu’il aura un bon salaire.

Me voilà rassurée, lui dis-je, d’apprendre que mon fils exploite déjà son associé avant l’ouverture de l’exploitation.

 

Et demain, qui va servir tes délicieuses confiseries, celui qui a passé la nuit à les préparer ou celui qui se croit tout permis parce qu’il a cassé sa tirelire pour investir?

Tu n’y es pas, renchérit mon fils, demain on engagera quelqu’un pour servir et quelqu’un pour tenir la caisse.

Et après demain?

Pour après demain c’est moi qui vais te le dire : ce sera 3 serviteurs, un caissier et un expert comptable.

Et après-après-demain : un déménagement un réaménagement… ce n’est plus un simple « bocal » où survivent de petits poissons mais un local géant avec une dizaine de serviteurs, deux ou trois caissiers et un conseiller fiscal pour qu’il y ait toujours des cerises sur les gâteaux.

Et après- après-après-demain : l’extension complète… que dis-je, l’explosion, tout le monde en parle, votre marque est déposée dans le monde entier… plus que le Nôtre… plus que Hédiard… mon fils va donner de l’art à manger à tous ceux qui ont un petit creux…

 

Et tu seras riche et célèbre… et un jour, parce que les temps changent, tu vas devoir te séparer de la plupart de ceux qui t’ont permis d’occuper le haut du pavé, surtout et surtout te séparer de celui qui a contribué dans l’ombre à te hisser au plus haut niveau : ton associé, le pâtissier… lui, personne ne le connaît, personne ne sait qui c’est… le dindon de la farce.

C’est lui, le premier défait, malgré ses doigts de fée. Pourquoi?

 

Je vais te dire pourquoi? Parce que le système est vicié à la base.

Aucun empire n’est possible sans l’usage du pire : la marche, puis la progression, puis l’extension, puis l’exploitation des hommes par l’homme… c’est une marche inexorable… vers l’abîme du CAC 40. Marche ou crève!

 

Je suis désolée de t’exposer ma pensée ouvrière… parce que je n’ai pas pu m’empêcher de m’identifier à ton pâtissier… l’ouvrier des ouvriers qui se retrouve aujourd’hui au ban de la société … parce qu’à part sa peau, il n’avait rien d’autre à investir.

Mon fils, je t’aime aujourd’hui… et je te le dis parce que je ne suis pas sûre de t’aimer demain!

24/02/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE: "PARANOÏA"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

  "PARANOÏA"

 

CETTE FOIS LACANTE EST BON!

 

Cette année là, il y avait Lacan au programme d’agrégation… ce n’était pas à l’écrit mais à l’oral. Quand on connaît Lacan il y a de quoi se sentir mal… d’autant plus que le sujet était un mal qui résumait plusieurs maux : la PARANOÏA

 

 Derrière cette porte, il y a pas moins de 5 examinateurs pour m’examiner si j’ose dire. Mon rôle va consister à les empêcher de tirer à vue… autrement dit, d’être la première à tirer… dans le tas!

 

09/11/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "L'EXCREMISME"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"L'EXCREMISME"

 

On est obligé de s’appuyer sur quelque chose pour faire valoir sa cause…
Pour justifier son combat.
On peut toujours s’apitoyer sur le très bas.
Mais on peut aussi se rapprocher du très haut.

Quand on fait de l’homme une valeur absolue,
On fait rire Dieu.
Et quand on fait de Dieu une valeur absolue,
On fait mourir les hommes.

On oublie le très haut… on ferme les yeux sur le très bas
Et on s’offre un tout autre débat : Celui des extrêmes,
Qui oppose l’autre à soi-même.
C’est la nature jusqu’à la caricature.

L’extrême gauche confesse son amour de l’autre jusqu’au mépris de soi.
Et l’extrême droite professe son amour de soi jusqu’au mépris de l’autre.
Dans les deux amours, il y a rejet de l’autre ou de soi.
Dans les deux mépris, il y a méprise sur le complément d’objet
Direct ou indirect : il transforme le sujet en objet, et le verbe en copule sans intérêt.

Même s’il est vrai que les deux amours n’ont pas la même part de marché…
C’est l’amour de soi qui fera toujours la loi.
La loi du marché, celle de l’individu-roi, de sa majesté le « moi ».
Mais plus prometteur encore est le mépris de l’autre.
C’est la plus grande valeur marchande.

Quant à l’amour de l’autre, il est hélas de plus en plus las.
Il a perdu depuis Jésus de son éclat !
Il n’est plus vraiment souverain, mais humain trop humain.
Il n’irradie plus… il mendie…
Il est maudit par des hommes qui trainent avec leur mépris de soi.

Le capitalisme a réduit les deux extrêmes au même.
Refrain sans poème.
Le même chaos, un autre salut… le même salut, un autre chaos!
C’est le politique qui me fait de la peine…
Sans le très haut, ce sera toujours très bas.

03/11/2013

EL EMPLEO / THE EMPLOYMENT - OPUSBOU

 

EL EMPLEO / THE EMPLOYMENT 

OPUSBOU

05/10/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "PARODIE DE LA VIE..."

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"PARODIE DE LA VIE..."

17/09/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA QUADRUPLE RACINE DU MAL"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"LA QUADRUPLE RACINE DU MAL"


 

Pour communiquer un message comme celui que je m’apprête à vous

 

communiquer…

 

il faut un émetteur et un récepteur qui disposent du même code ou d’un décodeur pour que le message ne soit pas brouillé.

 

Mais il en faut bien davantage si on cherche à faire passer un message d’une manière efficace…

 

Autrement dit si on cherche à influencer ou avoir une influence sur le récepteur qui peut être électeur ou consommateur.

 

Ce n’est pas à la portée de n’importe qui en effet, de vendre n’importe quoi.

 

C’est un long apprentissage, un art, une science, toute une technique qui n’a pas d’autre but que de vous subordonner, vous soumettre, vous faire voter ou vous faire acheter ce qui lui plait ou ce qui correspond à ses intérêts.

 

 

 

Je suis le fusil, vous êtes les pigeons.

 

Et ne croyez surtout pas que ça tire à blanc. Tous les experts en communication pourront vous l’attester ou vous le confirmer : tout s’achète et tout se vend : y compris votre propre avis, votre jardin secret, votre journal intime… s’achète et se vend comme une vulgaire lessive.

 

Les maîtres mots de toute « com » c’est larguer, fourguer, vendre bons et mauvais objets, bonnes et mauvaises idées, bonnes et mauvaises actions.

 

Vendre… tout le monde est vendeur… peut être parce que tout le monde est à vendre…

 

Je ne connais pas d’autre loi pour le marché que la loi qui nous fait marcher.

 

L’offre qui crée la demande. Faussement… artificiellement…

 

Ce ne sont pas des marchandises parmi lesquelles vous avez à choisir mais des choix qui vont s’imposer à vous comme allant de soi.

 

Cela est une pipe, dit le peintre en bâtiment.  Ceci n’est pas une pipe, répond l’artiste peintre. Pas la peine de tout dramatiser, le monde le fait pour vous.

 

Ils choisissent pour vous le type de carrière, le type de conjoint et le type de cercueil.

 

C’est cela même le monde impitoyable de la com, de la communication, ce qui nous est commun à tous: devant l’étalage d’un magasin, sur un écran de télévision ou à travers des échanges sur le net… C’est un cercle vicieux qui nous empêche d’agir et de réfléchir par nous-mêmes.

 

 

Un vrai mensonge qui a une quadruple racine :

 

 

En premier : la pub : la publicité qui lave plus bleu, plus blanc, plus rouge

 

En deuxième : les publics relation, les relations publiques qui vous font croire que vous êtes une VIP , une very importante personne… y compris sur le site de rencontre sur lequel vous avez eu droit à votre premier coup de foudre.

 

En troisième : la presse qui vous entretient sur machin jusqu’à le rendre compatible avec votre machine à enregistrer et à relayer le mensonge.

 

 

Et en dernier : le marketing dit stratégique parce qu’il sait comment faire pour vous transformer en pigeon, en client, en simple agent d’exécution d’un tout autre dessein que le vôtre.

 

Voici le fameux cercle infernal! Voilà où se situe le mal politique et commercial.

 

Comme vous pouvez le remarquer, vous y êtes pieds et poings liés.

 

Non ?

 

Vous plaisantez j’espère!

 

Vous avez étudié dans l’école qu’on vous a indiquée.

 

Fréquenté les milieux qu’on vous a conseillé.

 

Épousé la femme qu’on vous a présenté.

 

Et voté contre celui qu’on vous a déconseillé.

 

Vous êtes fait comme un rat.

 

Plutôt quatre fois qu’une !

 

En deux mots : vous vous êtes raté Monsieur.

 

Un seul remède à vos quatre maux :

 

Quitter immédiatement ce cercle… et sans vous retourner…

 

Qu’est-ce que vous attendez ?

 

Une bonne retraite ?

 

Vous serez mort avant de l’avoir perçu.

05/08/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "JE T'AIME TEMPS..."

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"JE T'AIME TEMPS..."

 

Il est peut être midi
Il est peut être minuit
Pour les uns, il fait jour
Pour les autres il fait nuit
C’est le grand astre qui en décide
Selon qu’il est ici ou là
Non, je ne me rabaisserai pas
Pour demander au temps de suspendre son vol
Je m’en vais suspendre le mien
J’annule mon voyage
Je me débarrasse des bagages
Et je cesse de tourner les pages du passé, présent, futur
Il est quelle heure ?
Quelle heure est- il?
L’heure de changer d’heure
L’heure de décider de l’heure qu’il est

Une valse à trois temps

Au premier temps de la valse
On me présenta le mouvement des astres
Qui nous ont permis de rendre le temps
Mesurable palpable, identifiable
C’est le temps des horloges
Qui s’étale sous nos yeux
Ce temps qui fait tic-tac… boum

Au deuxième temps de la valse
On me présenta le mouvement des âmes
Qui font du temps leur propre drame
Selon le ressenti de chaque UN
Ou le ressenti de chaque UNE
C’est le temps du sentiment
Qui varie selon que l’on rit ou que l’on pleure.

Au troisième temps de la valse
On me présenta le mouvement des êtres
Qui font du temps un être hors du temps
Non, il ne s’appelle plus Chronos mais Aïon
Un fragment d’éternité… que nous autres artistes
Appelons : l’instant… l’instant de vérité
L’instant de toute beauté.

On y passera tous, mais l’instant, lui, ne passera pas
Il demeure… devient l’ultime demeure
Hors de l’espace et hors du temps
C’est l’instant que l’on choisit
Pour accéder à un sens ou pour tirer sa révérence
Seule la musique peut nous en rapprocher…
En arrêtant la roue du temps…. Écoutez!

03/04/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: " LE MOT DE LA FIN "

Femme magnifique à l'intensité hors-norme. 

 

 Superbe et talentueuse...  

 

  A l'écriture riche et précise.

 

  Il est important de ne pas passer à côté

 

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine! 

 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


Vivre… la chose n’est pas si simple!

Surtout, parce que je ne me sens prisonnière d’aucune vérité…
Rien… ne m’a jamais dispensé de réfléchir… aux présupposés…
Parce que rien ne m’a jamais semblé « bien fondé ».
Tout était sujet à caution …
C’est peut-être pour cette raison que je n’ai jamais rien cautionné…
Ni le bon, ni le mauvais.
Mon refus de prendre parti m’a beaucoup appris, sur les hommes et les idées…

J’étais et j’ai toujours été pour tous les points de vue, surtout contre le mien. Contre moi-même.
J’étais ma seule et unique adversaire, pendant que je fuyais les partenaires de tous bords… j’aimais me retrouver seule, sans secours, ni recours… me disant qu’il est bon d’être seule car la solitude est difficile.
Qu’il était bon aussi d’y réfléchir, car la réflexion est difficile… lorsque la pensée se regarde ou se sauvegarde avec toute la peine du monde.

Je le sus très tôt : personne ne peut assister personne.
Il n’est qu’un chemin, pas deux : le mien ou le tien… qu’on fait semblant de prendre pour le nôtre.
J’ai toujours laissé tomber les échanges sur les rêves bleus : tout ce qui nous fait songer à un possible partage comme pour nous faire oublier la gravité de notre solitude… de notre finitude… de notre impossible béatitude.

Je le sus un peu plus tard : toute raison enferme une passion.
Je ne cherche donc pas les raisons mais les passions cachées ou ignorées dans tout système de pensée. Les mobiles m’intéressent. Pas les motifs.
Non pas parce que je crois à l’inconscient mais précisément parce que je n’y crois pas.
Ce sont nos consciences qui simulent et dissimulent à outrance… parce qu’elles ont peur de vivre et de mourir…. peur de soi et donc des autres.

Non… je n’ai pas choisi de rédiger le journal de Personne pour être ou devenir quelqu’un.
Mais pour nous inciter les uns et les autres à lire au lieu d’élire, à se comprendre au lieu de se méprendre à loisir.
À chaque fois que je vous écris, je me dis en tremblant, quitte à perdre son temps, essayons de le perdre ensemble.
Quitte à avoir tort, essayons de tendre l’oreille à toutes les raisons du monde.
Car la vie, au cas où je ne l’aurais jamais dit est un théâtre où il n’y a pas d’autre lumière que celle qu’on veut bien faire.
Jouons le jeu… c’est ça notre rôle.
Le mien.

03/03/2013

LE JOURNAL DE PERSONNe : " PSY-CAUSE : G RIEN "

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

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  Il est important de ne pas passer à côté

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Quand j'écarte mes deux hémisphères, j'entends un drôle de bruit.
Un bruit qui ne fait pas de bruit.
Le silence...oui le silence
Comme la muse qui interpelle le poète
Ou l'Ange qui interpelle le prophète
Chutttttttttttttttttttttttt !

26/02/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: " DES ACCORDS "

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

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Pour produire un son nouveau sans prendre en considération le sang qui coule dans nos veines,
j'ai réuni tous mes violonistes pour voir et savoir dans quelle mesure ils pourront accorder leurs violons entre eux pour que je puisse orchestrer sans peine.