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30/03/2014

L’ÉGOÏSME 2

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

L’ÉGOÏSME

2

Plus l'égoïsme exalte le mesquin, et plus il amplifie jusqu'à l'absolu l'occultation majeure qu'est le déni de l'autre. Une insensibilité au monde se trouve ainsi compensée par une malsaine passion de soi qui recouvre, péremptoire, la légitimité d'existence du semblable. Cependant, ce comportement grossier n'est qu'un machiavélisme sans futur tant il est vain et dérisoire de penser à soi avant même que de s'aviser de son prochain.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

25/01/2013

PALMARES DES CESARS

 

PALMARES DES CESARS

JA2 DERNIERE 

02/03/1996 - 58s

 

La 21ème nuit des Césars a eu lieu au Théâtre des Champs Elysées. (IMAGES CANAL +).  Remise du César de la meilleure actrice à Isabelle HUPPERT pour "La Cérémonie" de Claude CHABROL, du meilleur acteur à Michel SERRAULT pour "Nelly et Monsieur Arnaud" de Claude SAUTET. Récompense pour le film de Mathieu KASSOVITZ " La Haine ".  Remise du César de la meilleure actrice dans un second rôle, à Annie GIRARDOT pour "Les Misérables" de Claude LELOUCH / Annie GIRARDOT, en larme / [gros plan] Sophie MARCEAU / Annie GIRARDOT : " je ne sais pas si j'ai manqué au cinéma, mais à moi, le cinéma m'a manqué (...) Peut-être, je dis bien peut-être, que je ne suis pas encore tout à fait morte". Ovation du public, debout dans la salle.

 

Production

 

Canal Plus

Générique

 

Dauchez, Florence

15/10/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LE DOPING"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 

 Superbe et talentueuse...

 

  A l'écriture riche et précise.

 

  Il est important de ne pas passer à côté!

 

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

 

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U



Quoique nous disions, quoique nous fassions, nous sommes tous dupes de la concurrence.
Et même ceux qui la dénoncent, ont tendance à accorder une sorte de récompense au plus fort, au plus rusé, au plus habile, au plus menteur et au plus brillant.
Une prime aux tricheurs… parce que nous avons horreur des losers.
C’est réel… on ne peut plus réel… de privilégier les tueurs… les sans scrupules, les sans-principes.
Gagner c’est tout ce que l’on exige de vous… il n’y a pas de petites victoires… on ne lâche rien… on s’arrache … on se crache dessus, pour ne pas se retrouver sur le bas côté.
Il suffit de vaincre même sans péril, pour triompher de la gloire.
Armstrong, le cycliste en or a battu tous les records. Il a remporté sept fois le tour de France physiquement et chimiquement.
Sept ans, pendant lesquels, la science parallèle l’a emporté sur la science réelle. Un événement qui n’était que songe et mensonge.
On s’en doutait. Mais on ne voulait surtout pas gâcher la fête, ni rompre le charme, ni justifier l’injustifiable!
La mystification rapportait plus qu’une démystification. La fine duperie valait mieux qu’une méchante raillerie.
Le sport est mort… que vive le spectacle… la société du spectacle. L’argent du spectacle. Nous avons été bernés… par notre idole, auquel nous nous sommes identifiés : son sens de l’effort, sa persévérance, son mépris de la mort, car notre émissaire était atteint d’un cancer… c’était mortel !
Aujourd’hui, on vient nous apprendre qu’il était dopé par un système très sophistiqué, qui a fait de lui une icône pour toute une génération. Quel gâchis!
Je ne le condamne pas… je m’en veux d’avoir nourri le système qui l’a empoisonné… d’avoir salué ses performances, cru en ses chances sans me poser la question du sens : dans quels buts et pour quelles fins, fabrique-t-on ces nouveaux dieux? Ces dieux du stade en cascade : les Messi, les Nadal et les Bolt…vont peut être eux aussi, finir par nous fausser compagnie… par nous apprendre à nous déprendre de cette mythologie qui écrit l’histoire avec ses pieds.
Dieu merci, en France, nous avons toujours préféré la défaite aux victoires mesquines.
Et quand il nous arrive de tricher c’est toujours à l’insu de notre plein gré. Et quand on perd c’est uniquement parce qu’on a peur de gagner. Les japonais l’ont bien compris!