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06/12/2016

SAUVE PAR LA CAMARDE

au magma présent de l'écriture,

 

SAUVE PAR LA CAMARDE



Tout un chacun est à même de comprendre
Ce fléau nocturne chargé de drogues-poison,
Ces nuits qu'aucun jour ne peut jamais guérir
De l'amitié surhumaine que revendique la mort
Dans l'infini transparence qui sert d'horizon
Avant d'ouvrir, exaspérée, les portes de l'enfer.

P. MILIQUE

14/06/2016

DANS L'ESPOIR ENTREVU

au magma présent de l'écriture

 

DANS L'ESPOIR ENTREVU



Une pensée court sur le fil de l'incertain...

Une musique irréfutable rassemble en une boucle
Des mots isolés qui ne peuvent qu'être ensembles,
Emplis du miel exclusif des aurores consentantes,
Comme savent l'être les vagues brillantes des yeux
Lorsqu'ils ourlent de réponse les moments de vide.

Alors, je courbe les rêves presque invisibles de nous
Pour n'en faire qu'un, affranchi du poison du vrai,
Le laissant aborder à l'esquisse de l'espoir entrevu.


P. MILIQUE

03/06/2016

BADINER AVEC L'HUMOUR 7

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

BADINER AVEC L'HUMOUR

7

Il lui arrive parfois de ne pas tenir en place car affaibli par le poison de ses contingences personnelles.

C'est souvent en de telles circonstances qu'il ne parvient pas au but envisagé!

A la croisée de ses propres lignes de fuite, il n'est plus soumis aux contingences qui jusque-là le fustigeaient, et se désaccorde dès lors en de lourds paradoxes.

Naît alors en lui le lourd fardeau consanguin si caractéristique que l'on nomme ironie. Car l'ironie, nous le savons bien, à toujours une idée, si possible douteuse, derrière la tête.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

09/06/2015

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES 7

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES

7

 

La vie, aussi rebutante qu'elle puisse être parfois, ne saurait n'être que désastre et tragédie.

A force d'esquiver les contours du devenir avec ses pinceaux de couleurs, la joie convertit chaque souvenir en à-venir.

En acceptant le présent, elle exalte tous ces petits plaisirs qui exaltent le temps.

Parfois sage, mais plutôt souvent folle, elle aide à l'oubli passager des réels encombrés.

Puis, tel un fruit gorgé de sève et de sucre, la joie enthousiasme l'instant de multiples équivalents-bonheur, transcendant davantage encore l'unicité propre à chaque moment heureux.

 

Et voilà que la joie, dans le dégrafé exalté de mon cœur, m'a fournit une conclusion plus ample et déconcertante que ses laborieux prémisses le laissaient à penser!

(FIN)

 

P.  MILIQUE

20/05/2015

SAUVE PAR LA CAMARDE

DROGUE.jpg

 

 

SAUVE PAR LA CAMARDE

 

Qui peut juste comprendre

Ce malheur nocturne chargé de drogues-poisons,

Ces nuits que tout le jour ne saurait guérir

De l’amitié surhumaine de la mort

Dans l’infini transparent qui sert d’horizon

Et accède, exaspéré, aux portes

Apaisantes de l’autre univers.

 

P. MILIQUE

16/04/2015

L'ARBRE A REPOS 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

L'ARBRE A REPOS

3

Le moment est propice pour laver son âme
Des souillures suintantes de souffrance brute
Pour en isolé le diamant brut lové en son sein.
Ce n'est peut-être qu'une pierre aléatoire,
Il n'empêche que sa présence attire et fascine
Tel un révélateur de ce qui, loin au tréfonds,
Affiche la beauté unique de sa seule vérité.

Le délicat poison dès qu'il est identifié
Peut se révéler chemin de vive douleur
Vecteur de probables coups à prendre?
Il faut se préparer à l'intensité du combat
Qui va sans nul doute se livrer de soi à soi,
Et à le mener seul, il n'est que danger fou.

Si une quelconque branche de son arbre
Venait à se mêler aux branches de l'Autre,
Cela ferait brasiller cette évidence en attente:
Une seule d'entre elles suffisait à son repos.

(FIN)

P. MILIQUE

01/04/2014

ILS ONT PENSE POUR NOUS 35

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"La chose

La plus dangereuse

En temps de crise

C'est d'être fasciné

A l'excès

Par la crise."


(Slavoj ZIZEK -- Philosophe)

 

23/03/2014

L'AMOUR, C'EST COMME...

au magma présent de l'écriture,

 

L'AMOUR, C'EST COMME...


L'Amour, c'est comme les champignons.
Tout monde en a entendu parler,
Se doute qu'il y en a partout,
Mais lorsqu'ils en cherchent,
Jamais ils n'en trouvent.
Ou alors si peu.
Ou de si mauvaise qualité.
Parfois même carrément vénéneux
Et donc potentiellement mortels.
Ah, mourir d'aimer...

La meilleure façon de trouver des champignons
Reste encore de ne pas en chercher.
Alors l'Amour, tu parles !...

Jusqu'où pousser cette stupide métaphore forestière ?...


P. MILIQUE

18/10/2013

VAINE ABSTRACTION

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VAINE ABSTRACTION

 

Il faut vraiment habiter l'étrangeté de l'obtus

Pour ne pas vouloir admettre

Que l'Homme ne peut vivre sans la nature.

 

La montagne est une grande ressource

Et les forêts un incomparable bien-être.

 

Lorsque les éclats de soleil se tapissent

Dans l'ombre dense et fraîche

Qui renouvelle sa vie de l'indispensable oxygène

En initiant l'amplitude de sa respiration,

L'homme ne peut faire abstraction du lieu dans lequel il vit.

 

Il s'éprouve alors comme un végétal auquel on coupe les racines

Lorsqu'il perçoit l'immonde, dans les hideux décombres

De la grande ville définitivement productrice de poisons,

Où tout ne sera plus jamais que violence industrielle

A l'insensé cruel du déchirement et de l'inéluctable.

 

P. MILIQUE

15/06/2013

SAUVE PAR LA CAMARDE

LA CAMARDE.jpg

 

SAUVE PAR LA CAMARDE 

 

Qui peut juste comprendre

Ce malheur nocturne chargé de drogues-poisons,

Ces nuits que tout le jour ne saurait guérir

De l’amitié surhumaine de la mort

Dans l’infini transparent qui sert d’horizon

Et accède, exaspéré, aux portes

Apaisantes de l’autre univers.

 

P.  MILIQUE

15/10/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LE DOPING"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 

 Superbe et talentueuse...

 

  A l'écriture riche et précise.

 

  Il est important de ne pas passer à côté!

 

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

 

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U



Quoique nous disions, quoique nous fassions, nous sommes tous dupes de la concurrence.
Et même ceux qui la dénoncent, ont tendance à accorder une sorte de récompense au plus fort, au plus rusé, au plus habile, au plus menteur et au plus brillant.
Une prime aux tricheurs… parce que nous avons horreur des losers.
C’est réel… on ne peut plus réel… de privilégier les tueurs… les sans scrupules, les sans-principes.
Gagner c’est tout ce que l’on exige de vous… il n’y a pas de petites victoires… on ne lâche rien… on s’arrache … on se crache dessus, pour ne pas se retrouver sur le bas côté.
Il suffit de vaincre même sans péril, pour triompher de la gloire.
Armstrong, le cycliste en or a battu tous les records. Il a remporté sept fois le tour de France physiquement et chimiquement.
Sept ans, pendant lesquels, la science parallèle l’a emporté sur la science réelle. Un événement qui n’était que songe et mensonge.
On s’en doutait. Mais on ne voulait surtout pas gâcher la fête, ni rompre le charme, ni justifier l’injustifiable!
La mystification rapportait plus qu’une démystification. La fine duperie valait mieux qu’une méchante raillerie.
Le sport est mort… que vive le spectacle… la société du spectacle. L’argent du spectacle. Nous avons été bernés… par notre idole, auquel nous nous sommes identifiés : son sens de l’effort, sa persévérance, son mépris de la mort, car notre émissaire était atteint d’un cancer… c’était mortel !
Aujourd’hui, on vient nous apprendre qu’il était dopé par un système très sophistiqué, qui a fait de lui une icône pour toute une génération. Quel gâchis!
Je ne le condamne pas… je m’en veux d’avoir nourri le système qui l’a empoisonné… d’avoir salué ses performances, cru en ses chances sans me poser la question du sens : dans quels buts et pour quelles fins, fabrique-t-on ces nouveaux dieux? Ces dieux du stade en cascade : les Messi, les Nadal et les Bolt…vont peut être eux aussi, finir par nous fausser compagnie… par nous apprendre à nous déprendre de cette mythologie qui écrit l’histoire avec ses pieds.
Dieu merci, en France, nous avons toujours préféré la défaite aux victoires mesquines.
Et quand il nous arrive de tricher c’est toujours à l’insu de notre plein gré. Et quand on perd c’est uniquement parce qu’on a peur de gagner. Les japonais l’ont bien compris!

12/06/2012

VAINE ABSTRACTION

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VAINE ABSTRACTION

 

 

Il faut vraiment habiter l'étrangeté de l'obtus

 

Pour ne pas vouloir admettre

 

Que l'Homme ne peut vivre sans la nature.

 

La montagne est une grande ressource

 

Et les forêts un incomparable bien-être.

 

 

Lorsque les éclats de soleil se tapissent

 

Dans l'ombre dense et fraîche

 

Qui renouvelle sa vie d'un indispensable oxygène

 

En initiant l'amplitude de sa respiration,

 

L'homme ne peut faire abstraction du lieu dans lequel il vit.

 

 

Il s'éprouve alors comme un végétal auquel on coupe les racines

 

Lorsqu'il perçoit l'immonde, dans les hideux décombres

 

De la grande ville définitivement productrice de poisons,

 

Où tout ne sera plus jamais que violence industrielle

 

A l'insensé cruel du déchirement et de l'inéluctable.

 

 

P. MILIQUE