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15/02/2017

ENCHAÎNEMENT LEXICAL ET TENDANCIEUX.... PASSION

Cet Enchaînement Lexical a été composé en révérencieuse référence à cet inégalable Poète qu'est Eric Ducelier. Un maitre!

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 (Comme il s'agit – cela ne vous aura pas échappé – d'un enchaînement lexical, il conviendra de remonter le fil des archives pour consulter les précédentes lettres de l'alphabet nous ayant conduits, non sans une ostentatoire désinvolture, jusque là...)

 

 

PASSION

 

Sourd mugissement d'un état d'exaspération spécialement complexe, fréquemment démesuré mais néanmoins enrichissant, en tout état de cause, toujours accessible bien que rarement définissable.

La passion reste en effet – jusqu'à ce jour et, semble-t-il, pour un moment encore – un sentiment rien moins que tout à fait énigmatique.

Elle s'évertue parfois, sans discontinuer et de manière souvent impromptue, à découler du grand n'importe quoi généré à l'aune d'une auto-mystification tendue de puissance calme et volatile.

Ce qui par ailleurs ne l'empêche pas, en d'autres occasions, de prendre sa source au cœur d'une inaltérable capacité d'émerveillement.
Il faut aussi prendre en compte que cet émerveillement singulier soit, parfois mais pas toujours, issu de l'imaginaire effervescent et débridé de quelques fantasques quinquagénaires.

 

P. MILIQUE

 

QUINQUAGÉNAIRE

 

26/11/2016

LA MUSIQUE 1

au magma présent de l'écriture,

 

LA MUSIQUE

1



La musique apporte nécessairement des émotions.
Elle est voie privilégiée en direction d'une cohésion
Que arpente celles, plus diverses, de l'imaginaire.

Elle peut n'être qu'une atmosphère sonore,
Idéalisant une douce uniformité à la cadence
Lente et musicale. Envoûtante aussi parfois.
Ou bien n'envelopper, dans d'arachnéennes richesses
Esthétiques, aux nuances célestes purement éthérées.

Elle peut exploser d'audaces intelligentes ou encore,
En une insidieuse mystification, se révéler bien trop
Harmonieuse pour apparaître réellement naturelle,
Et s'abîmer dans une éternité baroque
En devenant binairement incantatoire.

Je sais vivre au gré de ses compositions énigmatiques,
Fascinantes contextures à la ligne mélodique agencée.
Que faire d'autre à l'écoute d'un chant aussi musical?
Virtuosité confondante à en quêter la subtile fugacité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

26/11/2013

LA MUSIQUE

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LA MUSIQUE



La Musique apporte nécessairement des émotions.
Elle est voie privilégiée vers une cohésion
Que je sais toutefois imaginaire.
Elle peut n'être qu'une atmosphère sonore,
Idéalisant une douce uniformité
A la cadence lente et répétitive.
Envoûtante.
Ou bien m'envelopper dans de vaporeuses richesses esthétiques
Aux nuances célestes purement immatérielles.
Elle peut exploser d'audaces intelligentes ou bien,
En une mystification insidieuse,
Être trop harmonieuse pour être vraie,
Et s'abîmer dans une éternité baroque,
En devenant binairement incantatoire.
Être quelquefois tragique,
D'autres fois triomphante,
Et aussi généreuse et destructrice.
Elle anoblit mes sensations
En monologuant sa mélancolie,
M'offrant sensualité feutrée,
Puits d'harmonie,
Source d'extase sonore,
A la fois déconcertante et insaisissable.

Je sais vivre au gré de ses compositions énigmatiques et fascinantes,
A la ligne mélodique perturbée.
Que faire d'autre à l'écoute d'un chant musical d'une virtuosité confondante,
Que de quêter l'imperceptible fugacité de l'instant ?

Elle a parfois le visage extrême de l'étrangeté absolue.
Et je m'expose sans retenue aucune,
Offert à la satisfaction tourmentée
Et au feu destructeur d'un rythme passionné,
Me permettant de découvrir l'excitation inconnue
D'une réelle hallucination,
Et de me retrouver submergé de pulsations vertigineuses,
Intonations sauvages exprimées en fréquences pulsionnelles.

Le son fait vibrer les lumières et je cesse d'être aveugle.
Je voyage dans la bouleversante profondeur
De résonances vagabondes.
La Musique repose de l'ennui.
La notion du temps s'estompe dans l'éther.
Je m'agrippe à ce sentiment de paix intérieure qui déjà s'esquive,
Et je me perds, serein, dans l'oubli de moi.


P. MILIQUE

18/09/2013

CONCISION FRAGMENTAIRE 27

concision fragmentaire.jpg

 

 

Résistance désespérée

Aux délicieuses créatures

Aux rumeurs mystifiantes

Dans ce lieu de richesses

Où plus rien de spontané n'existe.

 

P. MILIQUE

13/01/2013

"L'HURLUBERLU " DE JEAN ANOUILH JOUE PAR MICHEL GALABRU

 

 

"L'HURLUBERLU "

DE JEAN ANOUILH

JOUE PAR MICHEL GALABRU

JA2 DERNIERE 

24/09/1987 - 04min49s

 

Au théâtre du Palais Royal, Michel GALABRU joue "l'hurluberlu" de Jean ANOUILH. A la fin du spectacle, baissé de rideau et applaudissements. Interview dans sa loge de Michel GALABRU : " ANOUILH est un classique, qui fait surgir tout un monde avec trois mots... Dieu même ment, tout est faux, la création est une mystification. L'homme travestit tout. Extraits de Michel GALABRU sur scène.

 

Production

 

Antenne 2

Générique

 

Begou, Georges

 

Galabru, Michel

15/10/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LE DOPING"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 

 Superbe et talentueuse...

 

  A l'écriture riche et précise.

 

  Il est important de ne pas passer à côté!

 

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

 

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U



Quoique nous disions, quoique nous fassions, nous sommes tous dupes de la concurrence.
Et même ceux qui la dénoncent, ont tendance à accorder une sorte de récompense au plus fort, au plus rusé, au plus habile, au plus menteur et au plus brillant.
Une prime aux tricheurs… parce que nous avons horreur des losers.
C’est réel… on ne peut plus réel… de privilégier les tueurs… les sans scrupules, les sans-principes.
Gagner c’est tout ce que l’on exige de vous… il n’y a pas de petites victoires… on ne lâche rien… on s’arrache … on se crache dessus, pour ne pas se retrouver sur le bas côté.
Il suffit de vaincre même sans péril, pour triompher de la gloire.
Armstrong, le cycliste en or a battu tous les records. Il a remporté sept fois le tour de France physiquement et chimiquement.
Sept ans, pendant lesquels, la science parallèle l’a emporté sur la science réelle. Un événement qui n’était que songe et mensonge.
On s’en doutait. Mais on ne voulait surtout pas gâcher la fête, ni rompre le charme, ni justifier l’injustifiable!
La mystification rapportait plus qu’une démystification. La fine duperie valait mieux qu’une méchante raillerie.
Le sport est mort… que vive le spectacle… la société du spectacle. L’argent du spectacle. Nous avons été bernés… par notre idole, auquel nous nous sommes identifiés : son sens de l’effort, sa persévérance, son mépris de la mort, car notre émissaire était atteint d’un cancer… c’était mortel !
Aujourd’hui, on vient nous apprendre qu’il était dopé par un système très sophistiqué, qui a fait de lui une icône pour toute une génération. Quel gâchis!
Je ne le condamne pas… je m’en veux d’avoir nourri le système qui l’a empoisonné… d’avoir salué ses performances, cru en ses chances sans me poser la question du sens : dans quels buts et pour quelles fins, fabrique-t-on ces nouveaux dieux? Ces dieux du stade en cascade : les Messi, les Nadal et les Bolt…vont peut être eux aussi, finir par nous fausser compagnie… par nous apprendre à nous déprendre de cette mythologie qui écrit l’histoire avec ses pieds.
Dieu merci, en France, nous avons toujours préféré la défaite aux victoires mesquines.
Et quand il nous arrive de tricher c’est toujours à l’insu de notre plein gré. Et quand on perd c’est uniquement parce qu’on a peur de gagner. Les japonais l’ont bien compris!