24/10/2012
LES FRANCAIS ET LE LIVRE: "L'EPICIER FOU DE LITTERATURE"
L'EPICIER FOU DE LITTERATURE
Un jour en France
15/11/2001 - 05min18s
Reportage : rencontre avec Driss BAHHAR qui tient une épicerie rue Lamarck dans le 18ème arrondissement de Paris. Passionné de lecture et notamment de philosophie il a toujours à portée de mains des livres et romans qu'il cache dans ses rayons. Il présente le "Mythe de Sisyphe" d'Albert CAMUS, un livre difficile à lire et qu'il apprécie, il explique qu'après ses études de droit il a du gagner sa vie pour faire vivre sa famille en rachetant une épicerie et que le métier d'épicier lui laisse une certaine liberté pour lire dans la journée. A ses heures tardives il aime aussi écrire des romans ou des nouvelles en arabe et avoue avoir transmis le virus de la lecture à ses filles encore jeunes qui sont elles aussi de ferventes lectrices.Interview de Driss dans son épicerie, chez lui et d'une cliente de son magasin qui aime discuter avec lui des programmes à la télévision ou de livres.
Production
Générique
14:10 Publié dans GOUTTES d'ÂME, LES ARCHIVES DE LYNA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, français, livre, épicier, fou de littérature, un jour en france, reportage, rencontre, driss bahhar, tenir une épicerie, rue lamarck, arrondissement de paris, philosophie, à portée de main, roman, romance, cachette, rayonnage, présenter, le mythe de sisyphe, albert camus, difficile à lire, appréciation, expliquer, études de droit, gagner sa vie, faire vivre sa famille, racheter, épicerie, métier, laisser en liberté, quotidien, heure tardive, aimer, écrire, écrire des nouvelles, arabe, avouer, transmettre le virus, fille encore jeune, fervente lectrice, interview, client du magasin, aimer discuter, programme télévisé, élisabeth bonnet
24/06/2012
AUX MARGES CACHEES …..
AUX MARGES CACHEES …..
Aux marges cachées de nos vies scintillent
Ces miettes d'or que sont le mystère d'un regard porté,
La douceur d'une peau ou la beauté d'une fleur...
Il faut s'attacher à regarder cette réalité en face.
Succession de moments de grâce et de sang
Dans le mince filigrane du vivant qu'elle met à nu,
Dans la traque des affleurements de l'entrelacs
Contraints et compressés au passé et au présent.
Le fil rouge du parcours épouse au plus près
La courbe fluctuante de l'inspiration.
Perspective et temporalité différentes
Aident à voir ce qui n'est jamais que suggéré.
Vie saisie en mouvement avec une sorte perception
Aussi intuitive qu'animale. Mise en évidence
De tous ces petits riens qui décident
De l'amour ou de la mort, du bonheur ou du malheur,
Et révèlent l'insoupçonnable profondeur
D'une existence de lumières et de couleurs.
Aux marges cachées de nos vies scintillent
Ces miettes d'or que sont le mystère d'un regard porté,
La douceur d'une peau ou la beauté d'une fleur...
Chacun se retrouve confronté un jour à une série d'épreuves.
Il y a ces douleurs estimées impartageables
D'une mise à nu personnelle exacerbée,
Comme traversée d'une violence sourde.
Comment, à la vue des vivants, se fermer au monde
Et cependant prétendre vivre encore?
Sentiment d'intense solitude aux procédés ténébreux.
Façade grise d'un quotidien qu'exacerbe la fureur.
Et cette oppression du cœur, insupportable,
Lorsque toutes les forces s'opposent soudain
En vives contrariétés perçues comme hostiles.
Aux marges cachées de nos vies scintillent
Ces miettes d'or que sont le mystère d'un regard porté,
La douceur d'une peau ou la beauté d'une fleur...
Jeux d'ombres et de lueurs.
Il s'agit de poser les fondations de situations
Sur lesquelles pourront se bâtir d'autres fondations.
C'est dans ce contexte qu'elle lui est apparue.
Elle était peut-être jusque-là restée présente
Infiniment proche, en même temps que secrète.
Tout de suite elle a occupé auprès de lui
Une place aussi considérable que soudain.
Ce qu'elle lui a apporté s'est vite révélé
Être un précieux trésor qui l'a transporté dans l'éblouissement.
Forme ramassée d'une recherche portée plus loin.
Aide extraordinaire et clairement exposée
A lui conférer une dimension particulière dans l'infini
De sa richesse et de sa multiplicité.
Aux marges cachées de nos vies scintillent
Ces miettes d'or que sont le mystère d'un regard porté,
La douceur d'une peau ou la beauté d'une fleur...
Liens singuliers après une si longue attente.
Expressions d'un désir urgent à accepter de payer
Le prix fort de sa marginalité assumée.
Élucider les faits des contradictions revendiquées.
Redevenir d'un coup incapable de haïr.
S'offrir la preuve irréfutable qu'il n'est pas là pour rien
En faisant passer en toile de fond les incisives références du réel.
Absolue satisfaction d'une poésie toute en revirements
Dans l'esthétique contemporaine des nuages cachés de nos vies
Où ces miettes d'or que sont le mystère d'un regard porté,
La douceur d'une peau ou la beauté d'une fleur...
Dans l'intense été d'un cœur diffracté.
P. MILIQUE
05:41 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, marge, cachette, miette d'or, mystère, regard porté, la douceur d'une peau, la beauté d'une fleur, intensité, l'été, se diffracter, absolue satisfaction, poésie, revirement, ésthétique, contemporain, nuage, élucider les faits, contradiction, revendiquation, redevenir, incapable de haïr, s'offir la preuve irréfutable, ne pas être là pour rien, faire passer, en toile de fond, incisif, référent, réel, lien singulier, une si longue attente, expression d'un désir urgent, accepter de payer, lpayer le pris fort, marginalité assumée
25/05/2012
MILIEU INHOSPITALIER
MILIEU INHOSPITALIER
Esseulé dans un milieu inhospitalier,
Toile de fond menaçante et triste à l'immensité aride
Qui marque de noir les choses et les êtres.
Comment supprimer la solitude de ces espaces glacés
Et noyer sa douleur dans l'infinitude de ce microcosme ?
Comment faire pour que les eaux rugissantes de la colère
Ne se laissent volontairement submerger par le désir de révolte ?
Économie de mots, de gestes, de paroles et de sentiments
Dans une poussée intime inscrite
Au tréfonds expérimental qui endurcit.
Au dehors, c'est la nuit sombre,
Monde de brumes et de pluies arrogantes
Qui cache mal son secret brûlant.
P. MILIQUE
05:57 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, mitan, inhospitalier, esseulé, toile de fond, menace, ytistesse, immensité, aridité, supprimer la solitude, espace, glaciation, noyer sa douleur, infinitude, microcosme, eaux rugissantes, se laisser submerger, volontaire, désir de révolte, économie de mots, économie de gestes, parole, sentiment, poussée, intimité, inscrire, tréfonds, expérimental, endurcir, au dehors, nuit, assombri, monde, brume, pluie, arrogance, cachette, secret brûlant
27/11/2011
CONCISION FRAGMENTAIRE 6
Allure bien élevée et chevelure cendrée,
Regard ardoise caché de verres ronds.
Costume anthracite de bonne facture
Qui enrichit chaque jour de sa simplicité.
Et sur son visage ponctué d’un demi-sourire
Se perçoit ce que jamais il ne dira,
Douce amertume du très profond,
Du très secret.
P. MILIQUE
06:04 Publié dans CONCISIONS FRAGMENTAIRES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : allure, bien élevé, chevelure cendrée, regard ardoise, cachette, verre rond, costume anthracite, de bonne facture, enrichir chaque jour, simplicité, visage, ponctuation, demi-sourire, douce amertume, très profond, secret