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02/07/2015

BONHEUR USURPE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

BONHEUR USURPE

2

Lui, croulait sous ses manques arides, désemparé, anéanti presque.
Par besoin de protection, par besoin de loyauté, de confiance et de compréhension. Besoin d’équilibre. Besoins immenses et dévorants d'être heureux un jour. Égoïstement, despotiquement heureux.
Besoin d'amour tout simplement.
Comment résister à ces carences profondes et cosmiques qui lui infligent l'incommensurable vertige qui l'assujettit?

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

31/10/2014

FINALEMENT MORTEL 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FINALEMENT MORTEL

3

Les années ont tassé sont corps et froissé son visage,
La peau s'est creusée de rides sur la main qui maintenant tremble.
Les yeux fixent le vide et en appelle au manque dans l'aride
Où elle l'évoque, gênée, de cette pudique tendresse
Qui incite à porter une attention toute particulière
A cette vieillesse comme ultime menace,
Comme un dernier combat à livrer a l'orgueil du temps
La nuit où n'en finissent pas de se crisper les rêves.

La vie blesse mais aussi grandit chaque infime d'un l'instant
Aux sanglots des heures qui s'écoulent, finalement mortelles.

(FIN)

P. MILIQUE

20/09/2014

EXPÉRIENCES HALLUCINOGÈNES 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EXPÉRIENCES HALLUCINOGÈNES

2

La beauté et la complexité du monde artificiel émerveillent
De fulgurances, qui pourtant exposent déjà
En résonances les silences aiguisés en deux
Qui prospèrent et font écho dans l'aridité désertique.

Dans cette errance au fil d'un blanc de parole
C'est à peine perceptible et même pas audible,
Cependant, il n'est pas de silence sans son contrefort le cri
Saturant la vérité intime qui le transperce d'inexorable
Jusqu'à ce que cette noire dérive soit brutalement interrompue
Par le bruissement évocateur d'une espérance bientôt anéantie.

(FIN)

P. MILIQUE

14/03/2014

DOULEUR D'AIMER 4

au magma présent de l'écriture

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DOULEUR D'AIMER

4

 

Il connaît alors le jour le plus désenchanté de sa vie.

Un jour fracassé à cœur de la plus aride sécheresse.

Il se sait condamné encore au lent naufrage d'un ordinaire amenuisée

Il entre dans un long tunnel extraordinairement sombre et humide,

Avec en lui, la sourde désespérance d'un temps désormais immobile.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

25/11/2013

RÉALITÉ SOUFFRANTE

NIQUAB.jpg  

 

RÉALITÉ SOUFFRANTE


Au mur, les portraits de ces femmes enfermées avec,
Aux abords de la composante apparente de leurs visages,
La sinistre cache imposée qui semble les avoir dépouillées de toute personnalité.
Frontière surréaliste avec une humanité
Que l’on croirait définitivement promise à l’aridité.

Nous nous retenons trop souvent de hurler nos doutes.
Ceux, si indiciblement troublants et dérangeants qu’ils devraient,
Véhémence en fusion,
Allumer des incendies d’inquiétude et exacerber l’exacte sensation
De la lourde menace qui pèse sur nous tous.

Au mur, les portraits de ces femmes enfermées.
En comprenons-nous vraiment toute la signification ?
Il y a là, nous le savons, de quoi nourrir de nombreuses et intarissables réflexions.
Et nous rendons fréquemment compte d’injustifiables comportements.
Mais peut-on se satisfaire en de telles extrémités de nos faibles objections
Obscures, et parfois même cachées ?
Non! Alors nous devons, pour le moins, garder cet œil intransigeant
Qui cristallise toute la réalité souffrante.

Chacun se lasse inévitablement à naviguer dans le foisonnement
Souvent confus et agaçant d’une mauvaise conscience
Placée d’abord sous le signe du non accomplissement.
Dans la quête rassembleuse et pourtant solitaire,
Chaque individu avance à tâtons
Le long des franges accidentées de ses abîmes intérieurs.
Dans l’horreur intime de s’éprouver, souffrance ultime,

Étranger parmi les hommes.



Nous savons cependant avoir hérité d’irréfragables devoirs.
Alors, pourquoi ne nous éveiller que lorsque l’absurde exacerbé
Dans lequel nous vivons devient trop révoltant ?
Où quand s’exposent trop de manques, trop de fêlures,

Pour respirer encore avec légitimité dans une telle société,
Et que dans ces fissures trop connues de tous se glisse l’inéluctable du silence,
De l’errance et du traumatisme qui installe la mort.

Au mur, les portraits de ces femmes enfermées avec,
Aux abords de la composante apparente de leurs visages,
La sinistre cache imposée qui semble vouloir les dépouiller de toute personnalité.

Et, fixés dans les vôtres, leurs yeux suffocants de désespérance
Qui implorent d’attentes à devenir libres.
Comme ces mots là...



P. MILIQUE


18/11/2013

MILIEU INHOSPITALIER

Sombre-brume-a23078563.jpg

Prise sur le Net.

Crédit photo: LOËLA

 

MILIEU INHOSPITALIER


Esseulé dans un milieu inhospitalier,
Toile de fond menaçante et triste à l'immensité aride
Qui marque de noir les choses et les êtres.

Comment supprimer la solitude de ces espaces glacés
Et noyer sa douleur dans l'infinitude de ce microcosme ?

Comment faire pour que les eaux rugissantes de la colère
Ne se laissent volontairement submerger par le désir de révolte ?

Économie de mots, de gestes, de paroles et de sentiments
Dans une poussée intime inscrite
Au tréfonds expérimental qui endurcit.

Au dehors, c'est la nuit sombre,
Monde de brumes et de pluies arrogantes
Qui cache mal son secret brûlant.

 

P. MILIQUE

17/09/2013

BLESSURES AFFECTIVES

au magma present de l'ecriture,

 

BLESSURES  AFFECTIVES

 

Au pays de la tristesse comme à celui de l'ennui,

Le temps semble suspendu au fragile du rien.

 

Lui qui vivait dans un monde forclos

Au centre le plus aride de son désert

S'est trouvé pris au douteux mirage de l'ailleurs.

 

L'avancée précautionneuse rythmée d'oscillations

N'a pu édulcorer tout à fait le puissant effet miroir

Des chocs émotionnels découverts avec stupeur.

 

Profitant de la confusion, les questions identitaires ont émergé

Quand, au souvenir cruel de graves blessures affectives,

Est apparu l'impératif latent de l'encore mieux se connaître.

 

Le regard minéral, mort sur le certain à construire,

Affronte d'une moue dédaigneuse les événements à venir

Dans la chair de cette vie ne proposant plus qu'un ordinaire

Qui le renvoie, sans ménagement, à son insoutenable banalité.

 

P.  MILIQUE

23/04/2013

LOURDE DE CHAGRIN

au magma present de l'ecriture,

 

LOURDE DE CHAGRIN

 

Dans la mémoire fatiguée et lourde de chagrin

Murmure ce disparu tant aimé qui hante ses nuits.

 

C'est un conditionnement psychologique aride

Qui ne porte pas à une lucidité de nature

A coordonner avec efficacité de quelconques initiatives.

 

Au centre tourmenté d'une dense vie quotidienne

Prise en tenaille entre l'angoisse et la dépression,

Il confie ses torturantes craintes au grand vent de la plaine

Qui n'a jamais prétendu dévoiler la part de mystère

Contenue dans la réponse à la question qui l'obsède.

Dans sa mémoire fatiguée et lourde de chagrin

Murmure ce disparu tant aimé qui hante ses nuits

Et oppresse son esprit délabré à force de manquer de soleil.

 

P. MILIQUE

15/02/2013

BLESSURES AFFECTIVES

REGARD DE PIERRE.jpeg

 

BLESSURES AFFECTIVES

 

 

Au pays de la tristesse comme à celui de l'ennui,

Le temps semble suspendu au rien.

 

Lui qui vivait dans un monde forclos

Au centre aride de son désert

S'est laissé prendre au vilain mirage de l'ailleurs.

 

L'avancée précautionneuse rythmée d'oscillations

N'a pu éviter tout à fait le puissant effet miroir

Des chocs émotionnels intenses découverts avec stupeur.

 

Profitant de la confusion, les questions identitaires ont émergé

Quand, au souvenir cruel des blessures affectives,

Est apparu l'impératif latent du mieux se connaître.

 

Le regard minéral, mort sur le certain à construire,

Affronte avec dédain les événements à venir,

A la chair de cette vie ne proposant plus que l'ordinaire

Qui le renvoie, sans ménagement, à son insoutenable banalité.

 

P. MILIQUE

 

25/05/2012

MILIEU INHOSPITALIER

HÖPITAL.jpg

 

 

MILIEU INHOSPITALIER


Esseulé dans un milieu inhospitalier,
Toile de fond menaçante et triste à l'immensité aride
Qui marque de noir les choses et les êtres.

Comment supprimer la solitude de ces espaces glacés
Et noyer sa douleur dans l'infinitude de ce microcosme ?

Comment faire pour que les eaux rugissantes de la colère
Ne se laissent volontairement submerger par le désir de révolte ?

Économie de mots, de gestes, de paroles et de sentiments
Dans une poussée intime inscrite
Au tréfonds expérimental qui endurcit.

Au dehors, c'est la nuit sombre,
Monde de brumes et de pluies arrogantes
Qui cache mal son secret brûlant.



P. MILIQUE