Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/02/2017

ENCHAÎNEMENT LEXICAL ET TENDANCIEUX.... NUAGE

 Cet Enchaînement Lexical a été composé en révérencieuse référence à cet inégalable Poète qu'est Eric Ducelier. Un maitre!

dictionnaire.jpg 

 (Comme il s'agit – cela ne vous aura pas échappé – d'un enchaînement lexical, il conviendra de remonter le fil des archives pour consulter les précédentes lettres de l'alphabet nous ayant conduits, non sans une ostentatoire désinvolture, jusque là...)

 

NUAGE

 

Le nuage est le moyen de locomotion exclusif et singulier, utilisé par Nounours afin de procéder, dans la tiédeur feutrée des chambres enfantines, à l'inestimable fonction d'un marchand de sable généreux envers tous et, en l’occurrence vous l'aurez compris, envers Nicolas et Pimprenelle plus précisément.

Subsidiairement, le nuage se révèle être le transporteur privilégié, seul à être agréé par les climatologues de toutes obédiences, pour desservir de l'eau partout où cela se révèle nécessaire, indispensable, et parfois vital.

Notons que certains de ces mêmes climatologues, particulièrement espiègles et facétieux, font livrer cette eau en certains endroits qui n'en attendaient pas forcément autant d'eux, sous des formes notablement plus complexes et sophistiquées encore, tels que du grésil, de la grêle ou des hallebardes peut-être, allez savoir!

Notons qu'en ces circonstances, leur incommensurable générosité les amène quelquefois à déverser une très fine, fragile mais ô combien ahurissante, pellicule de neige sur la très aristocratique Promenade des Anglais.

Il s'agit bien sûr-là d'un geste totalement désintéressé.
Tout juste l'expression matérialisée d'un pur plaisir d'offrir.

 

P. MILIQUE

OFFRIR

 

29/12/2016

RENAISSANCE

arc-en-ciel3.jpg

 

RENAISSANCE



Il manque toujours quelque chose au présent
Qui laisse soudain les mains vides pour accueillir la vie.

Le soleil, volontiers boudeur, n'incendie plus
Que quelques effilochures de nuages désabusés
Et le temps, lui, persiste à se dilapider en mots,
Ces mêmes mots dont on imagine pouvoir jouer avec
Alors que depuis toujours, ce sont eux qui se jouent de nous.

L'existence nous oblige à grandir de tous ceux qui nous manquent
Éparpillant notre quotidien en fragments de songes épurés,
Voyage de lumière déposé sur la vitre du cœur.

Pièce égarée dans l'indifférent puzzle humain,
On s'accroche au féroce viscéral du vivre.
Le front cogné de braises aux quêtes erratiques,
On croit pourtant encore à l'invisible tendresse.
Des pas résonnent dans le couloir où l'espoir danse,
Et le cœur démasqué retrouve ce que les yeux avaient perdu.

La vie, inépuisable et obstinée, finit par prendre le dessus.
Même s'il n'est pas facile d'être ce qu'on rêve,
Il arrive parfois que ce qui laborieusement s'écrit
Frôle de près ce qui s'apprêtait à se dire:
Des arbres frémissants qui se balancent au soleil,
L'odeur tiède du vent dans la chair d'un paysage,
Un oiseau qui se faufile dans le bruissement des feuilles,
Une pierre qui chante dans une nuit parsemée d'étoiles,
Un enfant qui sème son sourire avec des yeux de piège,
Des effluves de rire sur la peau caressée de chaleur,
Un peu d'âme enfin attentive qui comble l'espérance,
Un regard échangé de l'intérieur et qui soudain désire,
Toute cette rare beauté de l'essentiel en pulsés cajoleurs!

Et l'arc-en-ciel déjà soulève la ligne d'horizon,
Le cœur qui démesure et redessine le monde,
Scintillé de joie allumée à la braise de l'amour...
Il y a des jours bienveillants où les heures font relâche.

P.  MILIQUE

08/04/2016

TE PERDRE DANS LA VILLE

au magma présent de l'écriture,

 

TE PERDRE DANS LA VILLE



L'astre solaire est apparu
A l'aube du cinquième étage,
Ses yeux soudain se sont noyés
Dans la pâleur terne des nuages.

Ses yeux vrillaient encore le vague.
Un parfum nerveux de café torréfié
Voletait au cœur de ses perspectives.
Elle savait qu'aujourd'hui était dimanche
Et que grâce à cela la journée serait belle.
Avant que son esprit curieux s'envole
Dans des spéculations à n'en plus finir,
Il lui fallait s'extraire de cette couche.

Son père était parti depuis longtemps,
Sa mère nageait au creux de ses soupirs
Tandis que sa sœur buvait son thé brûlant
Sans jamais s'interrompre de pouffer de rire.

Pour se tenir compagnie, il a allumé la radio.
Il a vite enfilé un pantalon dépouillé de forme.
Il a ordonné comme il a pu ses cheveux suspects
Puis a sommairement rebordé les pans de son lit
Tandis que l'animateur débile s'acharnait à t'énerver
Et t'offrait l'impulsion d'aller te perdre dans la ville.

P. MILIQUE

07/10/2015

MISE EN VEILLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

MISE EN VEILLE

1

C'est une activité passive, un demi-sommeil peut-être, qui est souvent contemporaine et représentative de nos émotions.

La rêverie point généralement, et avec à propos, lors d'une mise en veille, même infime et impromptue. Elle est indépendante de la volonté, électron libre générateur de voyages imprévisibles dans la conscience parallèle de ce qui existe peut-être.

Dans les nappes éthérées de cette inadvertance bienvenue, tout peut arriver, et c'est bien là sa magie. On peut y voir, dans l'anarchie la plus complète, les images les plus étranges: nuages joliment travestis en femme, étoiles séduites et englouties par le miroir enivrant d'un lac de montagnes aux couleurs improbables, ou bien encore, un réel stupide et acharné durement châtié par les claquements salvateurs des rires répétés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

01/05/2015

LASSITUDE DE DÉFROQUÉS

Lassitude.jpg

 

LASSITUDE DE DÉFROQUÉS

 

Dans le clair-obscur d'un monde qui disparaît,

Il tente de recueillir quelques couleurs

Pour ne pas se retrouver entièrement seul.

 

Des traits de lumière communiquent dans la nuit

Et le guide dans cette obscurité qui peu à peu s'installe

A travers la petite fenêtre qui lui reste sur l'extérieur,

Comme au travers des nuages lorsqu'il pouvait encore les voir

Gronde toujours cette présence inquiétante

Que lui présentent d'étranges miroirs

Dans lesquels il plonge sans retenue restrictive.

 

Univers obscur, inutile et cependant redécouvert,

Débordant de scènes authentiques et cocasses

Où déambulent des lassitudes de défroqués

Et les chagrins d'une ribambelle de vaincus.

 

P. MILIQUE

07/03/2015

MÉTEMPSYCHOSE 1

au magma présent de l'écriture,

 

MÉTEMPSYCHOSE

1



Il manque toujours quelque chose au déroulé du présent
Qui laisse d'un coup les mains libres pour accueillir la vie.


Le soleil, volontiers boudeur, n’incendie plus désormais
Que quelques effilochures de nuages blancs et désabusés
Tandis que le temps persiste à se diluer en cascade de mots,
Ces mots dont on imagine sans peine pouvoir batifoler avec
Alors que depuis toujours, ce sont eux qui se jouent de nous.

L’existence nous oblige à grandir de tous ceux qui nous manquent,
Éparpillant notre quotidien en éclats de songes longuement épurés
Ou en orage de lumière déposé sur la vitre délicate du cœur fragilisé.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

06/03/2015

AMNESIE

au magma présent de l'écriture,

 

AMNESIE



J’ai su, au retour de mon lieu de rédemption,
A quel point les doses massives de morphine ingérées
M’avaient propulsé dans un étrange et dense nuage
Dont j’ai eu terriblement de difficultés à m’extirper.

Ce préambule pour établir qu’il existe depuis ce moment-là,
Dans le déroulement de ma vie quelques points de suspension,
Quelques points d’interrogation aussi qui sans cesse taraudent
La réalité de ce temps plein de mon absence, en partie oubliée,
Quand la certitude ne lève pas le possible de leur inexistence.

J’ai cependant le bonheur que d’autres se souviennent pour moi
Et ça m’aide à emprunter le tortueux chemin qui mène au vrai,
A l’amère réalité qui me sait incapable de me souvenir des propos tenus…
Il n’est pas dur pourtant de les imaginer aussi désordonnés qu’incohérents
Parce que tel était mon état de ce temps douloureux au présent maquillé
D’un peu de nuit glissé au milieu du jour, sorte d’univers entre ciel et terre.

P. MILIQUE

12/11/2014

EN MODE SURVIE 1

au magma présent de l'écriture,

 

EN MODE SURVIE

 

Un nuage est passé et tout a obscurci.

Désormais il pleut, il fait froid, le vent souffle et le ciel est gris.

Le ciel s'éprouve vulnérable de mélancolie et de vague à l'âme.

 

Nous vivons au centre même d'un temps morose

Qui annihile jusqu'à l'envie de bouger.

Il est devenu impossible de mêler l'éclat de nos rires

Aux chaudes larmes de nos délires.

Le spleen s'est abattu au vif des états d'âme

Obligeant à rester là, terré au creux de son lit,

A façonner l'amertume en perles de dégoût,

A errer dans un champ de ruines amères

Disposées en mode survie

Dans laquelle la rage éprouvée envahit tout.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

08/10/2014

AUX MARGES CACHÉES ….. 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AUX MARGES CACHÉES …..

4

Aux marges cachées de nos vies scintillent
Ces miettes d'or que sont le mystère d'un regard porté,
La douceur d'une peau ou la beauté d'une fleur...
Liens singuliers après une si longue attente.
Expressions d'un désir urgent à accepter de payer
Le prix fort de sa marginalité assumée.
Élucider les faits des contradictions revendiquées.
Redevenir d'un coup incapable de haïr.
S'offrir la preuve irréfutable qu'il n'est pas là pour rien
En faisant passer en toile de fond les incisives références du réel.
Absolue satisfaction d'une poésie toute en revirements
Dans l'esthétique contemporaine des nuages cachés de nos vies
Où ces miettes d'or que sont le mystère d'un regard porté,
La douceur d'une peau ou la beauté d'une fleur...
Dans l'intense été d'un cœur diffracté.

(FIN)

P. MILIQUE

19/08/2014

ERMITAGE SOUS LA LUNE

au magma présent de l'écriture,

 

ERMITAGE SOUS LA LUNE

 

 

S'abstraire du monde des choses,

Témoigner d'un autre rapport au réel

Et se désencombrer des poids contraignants

Révèle à la quintessence du paysage mental...

 

A ne plus jamais courir après les apparences,

Le fruit du désir de s'absenter à sa propre vie

Défini déjà le chemin qui mène à l'absolu.

 

Au-delà des contingences et des attachements,

Prendre plaisir à vivre dans le dépouillement solitaire

Et connaître cet état dans lequel rien ne manque plus.

 

Parvenir au bonheur sans égal d'une existence ordinaire

En compagnie des sculptures de nuages complices,

Qui supervise le murmure de l'eau où l'éclat d'un torrent...

 

Essentielle simplicité toujours à la limite de l'indicible

A la chair étincelante d'un ermitage lunaire à contempler.

 

P. MILIQUE

20/03/2014

MORIARTY EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE LE 2 FÉVRIER 2011

(Captation Personnelle)

 

MORIARTY

EN CONCERT

LE BIKINI

TOULOUSE

LE 2 FÉVRIER 2011

 

24/02/2014

UNE NORIA DE PERSPECTIVES

au magma présent de l'écriture,

 

UNE NORIA DE PERSPECTIVES

 

Je ne suis pas inquiet, j’ai de bonnes vibrations pour toi.

Je sais que tu tant que circulera en toi ces flux d’intensité

Tu seras en mesure de donner forme à tes émotions, à tes désirs.

 

Pour toi le soleil répudiera son abri de nuages temporaires.

Chacune  de tes actions sera comme un jardin que tu cultives,

Et chacune de tes pensées apaisées s’y promènera, flâneuse.

 

Du temps à nouveau libéré fleurira les heures de rires irrépressibles

A chercher de l’ombre pour te protéger du soleil sournois de la raison.

A qui sert-elle lorsqu’on sait et que l’on agit conformément à ce savoir ?

 

Désormais l’à-venir, illuminé de sa noria d’étincelantes perspectives

Aura pour seul objectif d’accéder à cet impalpable bien-être définitif,

 A la source déconcertante riche d’émotions illimitées nommée Bonheur.

 

P. MILIQUE