31/10/2017
GENEROSITE
GENEROSITE
Je l'ai invitée dans mon espace,
Elle m'a invité dans sa sphère,
On s'est rencontré dans un ailleurs.
Rien n'est arrivé de ce qu'elle lui avait promis,
Mais la félicitait l'envahissait à constater
Qu'elle lui procurait, en de nombreux instants,
De telles parts de rêve que c'était comme si
Elle lui avait vraiment un jour donné
Ce qu'elle n'avait pas le pouvoir de lui donner.
Ce rien-là néanmoins arborait le formidable.
Cette fille-là distille le bonheur avec une rare opulence.
Elle est de celles qui font l'amitié avec tant de naturel...
P. MILIQUE
08:30 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, âme, travail quotidien, cambois, sursaut de colère, impatience, disparition, vieux paysans, octave, nourrir, rotation, rejet, signifiant, chef cuisinier, cycle, panais, mozzarella, betterave, rutabaga, ronsar, velouté de potimarron, weinstein, solidarité, virilité, éditorialiste, abuser, sale con, arras
18/10/2012
LE JOURNAL DE PERSONNE: "L'ASTRE DES ASTRES"
Femme magnifique à l'intensité hors-norme.
Superbe et talentueuse...
A l'écriture riche et précise.
Il est important de ne pas passer à côté
Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!
http://www.lejournaldepersonne.com/ Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U
Un beau jour … ou peut être une nuit
Je suis tombée amoureuse
Follement amoureuse
Éperdument amoureuse d’un astre… errant
Vous permettez que je savoure ce moment
Cet heureux événement
Où l’on se prend pour Dieu
Un dieu qui vous en dit encore plus long sur votre désir
Siderare, desirare… mon latin est mal barré
Cet attachement extraordinaire
Affole tous les compteurs
Ça n’arrive qu’une fois dans une vie
Mais une fois de trop
Peut-être parce qu’on n’a pas le droit d’aimer
Comme Dieu… infiniment ou indéfiniment
Vint la nuit d’après, le jour que tout le monde a prévu
Avant… à part vous
Le moment où l’autre qui vous éclaire se perd dans l’atmosphère
C’est le plus triste des événements
Un désastre
L’objet de votre désir s’éclipse
Ou tombe mal malade ou mort… c’est l’apocalypse
Vous pleurez une fois… deux… trois
Sans jamais accomplir votre travail deuil
L’astre est mort
Mais son ombre vous fait toujours de l’ombre
Et vint le jour d’après la nuit
Où vous vous apercevez que vous l’avez vraiment perdu
Une fois pour toutes… pour toujours et à jamais
Et vous vous mettez à songer au paradis perdu
C’est le moment propice à la nostalgie
Vous ne vous souvenez plus de sa présence
Mais vous regrettez souverainement son absence
L’astre est mort…l’astre des astres
Le grand astre…
Le soleil qui ne se lèvera plus
C’est ici ou là
Que je suis devenue athée
En disant adieu à Dieu
Astre… désastre… et nostalgie
Trois ellipses pour ceux qui ont entendu parler de Dieu
13:07 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, se prendre pour dieu, astre, désastre, désir de dieu, deuil et mélancolie, l'aigle noir, le fini et l'infini, le journal de personne, lejournaldepersonne, nostalgie, ontologie noire, paradis perdu, romantisme idéologique, se perdre dans l'atmosphère, l'obscur objet du désir, éditorialiste