31/10/2017
GENEROSITE
GENEROSITE
Je l'ai invitée dans mon espace,
Elle m'a invité dans sa sphère,
On s'est rencontré dans un ailleurs.
Rien n'est arrivé de ce qu'elle lui avait promis,
Mais la félicitait l'envahissait à constater
Qu'elle lui procurait, en de nombreux instants,
De telles parts de rêve que c'était comme si
Elle lui avait vraiment un jour donné
Ce qu'elle n'avait pas le pouvoir de lui donner.
Ce rien-là néanmoins arborait le formidable.
Cette fille-là distille le bonheur avec une rare opulence.
Elle est de celles qui font l'amitié avec tant de naturel...
P. MILIQUE
08:30 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, âme, travail quotidien, cambois, sursaut de colère, impatience, disparition, vieux paysans, octave, nourrir, rotation, rejet, signifiant, chef cuisinier, cycle, panais, mozzarella, betterave, rutabaga, ronsar, velouté de potimarron, weinstein, solidarité, virilité, éditorialiste, abuser, sale con, arras
19/06/2016
HÉMORRAGIE INTERNE
HÉMORRAGIE INTERNE
Toujours ces querelles et ces haines propagées
Par ces gens sans passé et donc sans passions.
Leur destin saigne à l'intérieur
D'une exaspération du mal de vivre,
De l'incertaine opportunité d'être.
Contentement empoisonné et misérable état
A posséder ce qu'ils crèvent de ne pas avoir.
P. MILIQUE
11:44 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, hémorragie interne, querelle, haine, propager, passé, passion, destin, saigner, intérieur, exaspération, mal de vivre, incertitude, opportunité, contentement, empoisonné, misérable, état, posséder, crever, voler, puissance, occidental, disparition, zone d'influence, anatolie, renverser la vapeur, empirique
17/03/2016
MAIS COMMENT VIVRE? 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
MAIS COMMENT VIVRE?
3
L'écrivain lui, le véritable, le pur, le seul à pouvoir en endosser l'authentique dénomination, est quelqu'un qui n'est pas nécessairement lui.
Il écrit avec intensité certes, mais évite avec soin les confidences et alterne des souvenirs précieux avec des petites séquences de présent triés sur le volet mais périphériques.
Pour en préserver la généreuse immédiateté, il en restitue les échos, les connivences et les passerelles du mieux qu'il peut en s'appliquant à faire scintiller, radieux, le charme indubitable de certaines belles années en cours de disparition.
Conscient de sa métamorphose, il lui faut fournir quelques explications.
Alors il raconte, non sans drôlerie parfois, à décrire avec application le respect qu'il éprouve pour ses personnages.
Phrases courtes, scandées.
Écriture épurée et lumineuse peintes d'infimes sensations que l'on prend plaisir à retrouver sur la page.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
12:47 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, écrivain, pur, véritablepouvoir, endosser, authentique, dénomination, linéaire, intensifier, éviter, loin, conséquence, alternance, souvenir, précieux, petit, séquence, prétexte, trier sur le volet, périphérique, préserver, généreux, immédiateté, restitution, écho, connivence, passerelle, appliquateur, scintiller, radieux, charme, indubitable, belles années, cours, disparition, conscience, métamorphose, fourniture, explication, raconter, drôlerie, décrire, application, respect, éprouver, personnages, phrase courte, scander, épurer, lumineux
18/12/2015
VACARME FAMILIER 4
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
VACARME FAMILIER
4
Qu'il est donc contraignant de porter gravé tout au fond de soi
Son propre poids de solitude, d'incompréhension et de fatalité!
Qu'il est donc rude de ne pas savoir encore éviter la dégringolade
Dans ce vacarme familier qui énonce une nuit taciturne et sordide
D'un âcre désespoir qui transpire l'amertume et la pusillanimité.
Ces nuits-là le noient sous le flot torrentueux de larmes affligées.
Elles sont apaisantes parfois. Celles-ci ne sont qu'inconfortables.
Tout cela va incessamment disparaître. Bientôt ne plus exister.
Ne plus avoir de raison d'être hormis par sa flagrante présence.
Juste parce qu'elle est là. Parce qu'elle l'aime. Parce qu'il l'aime.
Juste pour ce qu'ils étaient. Et pour cet eux qu'ils sont devenus.
Et pour que dans le temps qui vient, ils soient davantage encore.
(FIN)
P. MILIQUE
18:10 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : au magma présent de l'écriture, contraindre, porter, graver, fond, soierie, propret, poids, solitude, incompréhension, fatalité, rudesse, sacrer, éviter, dégringolade, énoncer, nuit, taciturne, sordide, âcre, désespoir, transpirer, amertume, pussillaminité, noyer, flot, torrentueux, larmes, affliger, apaisement, parfaire, inconfortable, instinctif, disparition, bientôt, exister, raisonner, hormis, flagrant, prétoire, jubilé, aimer, divination, avantager, contrebasse, orgue hammond
29/10/2015
L'AMPLITUDE DE MA LÂCHETÉ 1
L'AMPLITUDE DE MA LÂCHETÉ
1
Oui j'ai mal! Oui j'ai honte!
Comment ne serais-je pas honteux
A me rendre compte du caractère
Insupportable de mon discours?
Toutes mes douleurs physiques sont vraies,
Mon déséquilibre psychique existe vraiment.
Si j'avais un tant soit peu de dignité,
Je garderais tout ça au fond de moi.
J'en ferais une boule de concentré
De silence qui enfermerait en son centre
Ce qui ne devrait appartenir qu'à moi.
Cette dignité-là, je ne la possède pas.
Pas plus que je sais ne pas posséder
(mais l'espoir demeure d'y arriver un jour)
Le simple courage d'en finir enfin.
De disparaître tout en ne laissant,
Sur cette terre, davantage de traces
Que n'en laisse, au bout de quelques secondes,
Une pierre lancée dans le lisse d'une eau plane.
(A SUIVRE)
P. MILIQUE
19:46 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, amplitude, lâcheté, mal-être, honte, honteux, rendre, comptage, caractériel, insupportable, discours, douleur, physique, déséquilibre, psychique, ergoter, variété, dignitaire, garderie, fonderie, boule, concentrer, circulation, appartenance, dignité, posséder, epoir, demeure, arriver, simplifier, courage, en finir, disparition, laisse, trace, seconder, pierre, lancer, lisse, eau, planer
25/10/2015
VIVRE L'IMPLICITE
VIVRE L'IMPLICITE
Il existe tout un artifice psychologique
Pour montrer l'envers dégradé de l'amour.
Subtilité extrême sans parenthèses explicatives
Autorisant à se complaire dans l'implicite vécu,
Dans l'évidence crue de l'insatiable désir disparu
Qui, un jour, forcera l'autre à se révéler totalement.
P. MILIQUE
18:03 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, implicite, existentiel, artificiel, psychologie, montreur d'ours, envers, dégrdation, amoureux éconduit, subtilité, extrémité, parenthèses, explication, autorisation, complaire, implicitement, prévisionnel, évider, crue, instiable, désir, disparition, joute, forcer, révéler, total
16/08/2015
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL
L'intention du suicide est la conséquence d'une histoire personnelle.
D'un état de grand délabrement psychique. Ou physique. Ou les deux.
Pour n'avoir jamais été doué pour le bonheur et,
Parce que les jours implacables se font noirs autour de moi,
Je m'enfonce dans l'évidence du tourment.
Dans le désordre spectaculaire.
Le chaos soudain devient la règle.
Je me retrouve projeté, protagoniste majeur, dans un étrange cauchemar
Troué d'images rouges et noires.
En vieillissant je le sais bien,
On aspire quelquefois à extraire l'essence de soi-même.
Et à s'approcher d'une flamme en une volonté libératrice.
Pour être certain de disparaître dans l'embrasement final
De ce qu'on n'a jamais su être.
Acte ultime et définitif d'une non-existence.
La question maladivement obsédante de certains est de savoir
S'il existe une vie après la mort.
Mais, sommes-nous simplement sûrs qu'il y en ait une avant ?
Moi-même, si je me sens à l'instant tragiquement dépourvu,
Sais que son univers n'est pas vide.
Je connais les sources les plus secrètement dissimulées
De ses vagabondages toujours recommencés.
Parce que je crois que j écris !
C'est ma souffrance secrète, présente, inaudible, indéchiffrable.
Je suis un montreur de mots qui brouille les images.
Au quotidien, je fréquente ce lieu de forte lumière intérieure.
Un espace de création personnelle, terre sublime et misérable,
Où se racontent le désespoir et le désarroi d'un homme
Qui se heurte à l'ancestrale brûlure du mystère.
Tous mes écrits sont dans la noirceur absolue,
Sans chaleur aucune, sans aucun avenir.
Ils sont la douleur d'une écriture qui se dégrade dans la solitude.
Jusqu'à la brisure.
Je possède en moi l'art l'art morbide de faire saigner le bleu du ciel,
Un ciel saturé de cris et de fureurs
Que rien ne sauvera jamais de l'oubli ni de l’indifférence.
Une écriture tendue, abrupte, torrentielle,
Arrachée aux entrailles d'une lucidité impitoyable.
Comme j'aimerais, dans une effervescence de tous les instants,
Savoir dire le charme énigmatique de certains mots transparents, cristallins et fugaces !
Posséder, même un peu seulement, la magie impérieuse de quelques mots mystérieux.
Refuser de céder aux tentations pourtant bien séduisantes de la facilité,
Et rester définitivement exigeant, intransigeant sur le choix des mots.
Connaître enfin le scintillant tourbillon de pensées que je saurait mettre en forme.
Comme des traits vivants, traits de plume, traits d'esprit.
Composer un véritable opéra des soupirs et de la solitude,
Avec la mélancolie peut-être, d'un désaccord avec moi,
Et savoir dire toute la tristesse du monde. Tous les soleils aussi.
Tout cela sans hâte, sans dissonance.
Par simple plaisir de la lenteur. Et de la précipitation.
Mais je sais aussi que les drames les plus crépusculaires
S'accordent de fait aux fastes les plus incongrus.
Et que tout est tout à fait perdu
Lorsque les perspectives quelles qu'elles soient, n'existent plus.
Alors, il me faut bien finir par m'affranchir de mes fantômes.
Aussi je cherche, avec une ferveur désespérée, la flamme libératrice.
Celle qui, au cœur vif de la terrifiante spirale,
Acceptera de m'embraser sans me poser de questions.
Dorénavant, je ne la cherche plus.
Je sait depuis peu que je l'ai trouvée.
Dehors est le soleil d'hiver, rond et pâle.
Et je m'y vois déjà !
P. MILIQUE
16:02 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sang, saigner, suicide, conséquence, délabrement psychique, doué pour le bonheur, implaquable, tourment, désordre, spectaculaire, chaos, protagoniste majeur, étrange cauchemar, rouge et noir, vieillir, aspiration, extraction, l'essence de soi-même, flamme, volonté libératrice, disparition, embrasement final, acte ultime, définitif, non-existence, drame, crépusculaire, fastes, incongru, perspectives, s'affranchir, fantôme, ferveur désespérée, flamme libératrice, coeur à vif, terrifiante spirale, s'embraser, soleil
17/07/2015
TRAUMATISME CONSIDÉRABLE 1
TRAUMATISME CONSIDÉRABLE
1
Elle est reste assise toute la journée
Prostrée au creux de la pénombre,
En équilibre sur la pointe de l'âme
Et le cœur dilaté.
Elle sait son père reposant désormais
Dans ce quelque part où finit chacun,
En ce lieu où elle elle saura le retrouver
Chaque fois qu'elle aura à se confronter
Aux affres mordantes de sa disparition.
On a beau s'y être longuement préparé,
Il advient que l'excessive souffrance,
La tristesse et le sentiment d'abandon,
Nous submergent et parfois nous rongent.
Naître, c'est avoir rendez-vous avec la mort,
Séquelle inéluctable liée à l'inconvénient d'être.
De ce fait, il convient de s'appliquer à ne pas céder
A ces redoutables flambées d'inquiétudes nocives
Susceptibles de faire tomber dans une folle panique.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, traumtisme, considération, prétoire, assise, journée, prostration, creux, pénombre, équilibre, pointer, âme, cour dilaté, sacré, père, reposer, décoration, particule, finitude, châtier, lieu, retrouver, confronter, affres, mordant, disparition, beau, longuet, préparatoire, advenir, excessif, souffrance, tristesse, sentimental, abandon, submerger, rongeur, naître, rendez-vous, mortel, séquelle, inéluctable, lier, inconvénient, redoutable, flambeur, inquiétude, nocive, susceptible
19/05/2015
LARMES DE BRAISE
LARMES DE BRAISE
Ce poète est libre telle une lune singulière,
Exalté, passionné d'instants inconsolables
Comme cette insuffisance qui transparaît
Dans l'ébauche d'une discrétion introvertie.
Pyramide d'émotions blêmes et regard fiévreux
Allumant un incendie de sanglots irréfutables,
Le poète est la bûche dans l'âtre qui se consume
En pleurant sans honte un flot de larmes de braise.
P. MILIQUE
09:38 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, larme, figaro, braise, poète, libre, télévision, lunatique, singulier, exalter, passionnaria, instantanné, inconsolable, insuffisance, transparaître, disparition, ébauche, discrétion, introversion, pyramide, émotion, blême, regard fiévreux, allumer, incendiaire, sangloter, irréfutable, bûche, âtre, astral, consumer, pleurer, honte, flot, alarmer, portugal, espagne, grèce, joug, dictature, partisan
29/01/2015
ULTIME DÉPART 1
ULTIME DÉPART
1
Rien de plus essentiel dans son aujourd'hui
Que la disparition de son Père. Départ ultime.
«Il faut bien mourir un jour»
Admet l'Homme face au destin.
Affligeante platitude. Banalité proférée.
Et puis aussi, lourde obscénité déplacée.
Angoisse sourde. Mort par arrêt de la vie.
Torrent de larmes anesthésiant la perte.
Mensonge répété depuis toujours consistant
A faire croire que l'on sait formuler la mort.
Nous avons beau faire comme si elle n'existait pas
Et laisser s'installer cette illusion en continuant,
Lorsque la mort nous saute ainsi à la figure,
A mener une vie couverte d'épais artifices,
Que ce soit sous la forme d'une maladie grave
Invalidant un proche ou annulant l'être aimé,
Les coups de boutoir de l'existence nous obligent,
Un jour, à laisser de côté notre pâle insouciance,
Nos petites lâchetés et nos esquives continuelles.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
10:35 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, ultime, départ, rien, plus, essentiel, aujourd'hui, disparition, père, paternel, mourir, toucher, admission, admettre, homme, face, destin, affligeant, platitude, banalité, proférée, lourdeurobscénité, déplacement, angoisse, sourd, mort, arrêt, vivifier, torrent de larmes, anesthésie, perte, mensonge, répéttion, déprécier, tortillas, consistance, faire, croire, savoir, formuler, mortification, avidité, beau, exister, laisser, installer, illusionniste, continuation, sautoir
24/09/2014
TERREAU FERTILE
Elle est obscène cette inexorable disparition du temps passé!
Cela ne nous empêche pas de célébrer comme il se doit
Ces fragments d'existence vécues qui ne le seront jamais plus.
Mise en place d'une carapace au cœur face à la stupéfaction
De cet épouvantable constat basiquement humain qui confirme
Que, chaque seconde distraitement renouvelée n'est de fait,
Aguicheuse sournoiserie de la vie, qu'une seconde défunte.
On ne va tout de même pas se laisser choir dans le piège tendu!
Appliquons-nous plutôt à nous la jouer sur l'air de l'indifférence,
Et offrons-nous le privilège d'une jouissive inversion de données
De telle sorte que, chaque infime d'instant disparu soit le terreau
Intensément fertile d'un futur proche qui s'ignore même engendré.
P. MILIQUE
09:19 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, terreau, ertilité, obscénité, inexorable, disparition, temple, passoire, emêcher, célébration, dater, fragmentaire, existenciel, vaincre, mise en place, carapce, coeur, face, stupéfaction, épouvntable, constat, basique, humain, conirmer, chatier, seconder, distraction, distrait, renouveler, aguicheuse, sournoiserie, vie, défunt, mêler, laisser choir, piège, tendre, appliquation, plaire, jouer, air, indifférence, offrir, privilège, jouissif, inversion, donnée, tellurique, sorte, infirmer
21/09/2014
LE RIRE AU CŒUR
LE RIRE AU CŒUR
On a beau battre les cartes, les retourner en tous sens
Et contempler toutes les improbables boules de cristal,
Dans ce monde hirsute il apparaîtra toujours marginal
D'imaginer l'horizon seulement coloré de pessimisme.
La perte de chaque instant vécu aux armes qui agonisent
Investit le chant tragique d'une marque indélébile
Qui ne laisse jamais de répit que de courte durée.
A constater combien nous bâtissons aujourd'hui
Les conditions de notre propre disparition,
Se mute dans la permanence le désespoir lassé
En goût acharné à ne plus être au demain ébloui.
Il lui est inutile de se laisser aller à redouter davantage
Le moment proche ou plus aucun ciel ne sera visible
Car il sait qu'a l'instant d'exécuter son apothéose,
Il trouvera la force d'y succomber le rire au cœur.
P. MILIQUE
09:09 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, rire, coeur, beau, battre les cartes, retourner, sensitif, contempler, toux, boule de cristal, monde, hirsute, apparaître, toucher, marginal, imaginer, horizon, solaire, colorer, pessimisme, perte, charger, instant, vaincre, arme, agonie, investir, chant, tragédie, marque indélébile, laisse, jam session, répit, courte durée, constater, bâtisseur, aujourd'hui, conditionner, propre, disparition, mutation, permanence, désespoir, lasser, goût, acharnement, demain, éblouir, inutile, se laisser aller