15/07/2013
CHARLES BAUDELAIRE: "L’HEAUTONTIMOROUMENOS" -- (LES FLEURS DU MAL)
CHARLES BAUDELAIRE
"L’HEAUTONTIMOROUMENOS"
(LES FLEURS DU MAL)
Lu par Hervé PIERRE
Charles Baudelaire naît à Paris en 1821. Il perd son père à l’âge de six ans.
En 1841, sous la pression de sa famille, il embarque pour les côtes d’Afrique et de l’Orient. Il séjourne à l’île Bourbon (La Réunion) et, en rentrant à Paris en 1842, écrit ses premiers textes. En 1844, sa famille s’indigne de sa vie de débauche. Baudelaire devient alors journaliste, critique d’art et critique littéraire.
1857 est l’année de publication des Fleurs du Mal. Baudelaire est attaqué en justice pour « immoralité » (la même année que Flaubert pour Madame Bovary) et condamné : plusieurs poèmes sont retirés du recueil et l’auteur doit payer une amende. Baudelaire est très affecté par cet échec et sombre dans la misère (et dans la maladie). Le poids des dettes s’ajoutant aux souffrances morales, Baudelaire est frappé en 1866 d’un malaise qui le rendra paralysé et aphasique. Il meurt en 1867.
Prise de son, montage : Manon Houssin
Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet
Réalisation : Juliette Heymann
Poèmes choisis par Laurence Courtois
05:21 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, charles baudelaire, les fleurs du mal, l'héautontimorouménos, hervé pierre, naissance, paris, perdre son père, sous la pression, famille, embarquer, côtes, afrique, orient, séjourner, île bourbon, la réunion, rentrer à paris, premier, texto, s'indignenr, vie de débauche, devenir, journaliste, critique d'art, critique littéraire, année de publication, attaquer en justice, immoralité, flaubert, madame bovary, condamnation, retirer, payer une amende, affecté, échec, sombre, misère, maladie, le poids des dettes, ajouter aux souffrances, souffrance morale, frapper, malaise, paralyser, aphasique, mort, manon houssin, laure-hélène planchet, juliette heymann
18/12/2012
LE TRICOT DU RÉEL
LE TRICOT DU RÉEL
Soutenu par l’incandescence brute de son combat,
Il se laisse emporter par ce flot d'encre noire
Qui le maintient dans la permanence d'un état affecté.
Avec l'énergie de la rage, il évoque les conflits, les blessures
Ballotées au flux tourmenté de l'inéluctable
Jusqu'à cet endroit inconnu de haine et de mort.
Malgré une stratégie de détournement adaptée,
Se dresse alors avec force face à lui
La prégnance d'un constat dur, au goût amer.
Même une intimité falsifiée au plus profond
Ne saurait résister au décryptage subversif
D'un regard si intense et comme brûlant au tréfonds.
Lent processus de destruction continuelle
Au vif d'une conscience de soi volatile
Qui, en se détournant des chemins trop balisés,
Se condamne à une durable errance
Et menace d'engloutissement certain
Les émotions fatiguées d'un autre destin.
De fait, il semble tenir le discours d'un homme vaincu
Qui n'apparaît pas forcément être celui de la vérité.
Même au point d'accomplissement ultime
Porteur de l'implacable anéantissement qui guette,
La force de vie semble rester inépuisable,
Un peu comme s'il était le démiurge de sa propre vie,
Il s'offre l'accès à cet espace du dedans
Où sont ensevelis les gravats du passé
Qui pourtant ont vaillamment lutté
Contre l'irrésistible force de l'oubli.
Désormais, homme libre dans un monde déshumanisé,
Il tricote des morceaux de réel aux flamboyances de beauté.
P. MILIQUE
09:20 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, tricoté, réalité, soutenir, incandescence, brutalité, combat, se laisser emporter, flot d'encre noire, maintenir, permanence, étét, affecté, énergie, rage, évoquer les conflits, blessure, balloter, flux tourmenté, inéluctable, endroit, inconnu, haine, mort, stratégie, détournement, adapter, se dresser, forcené, prégnance, constater, durcir, goût amer, intimité, falsifier, profondeur, savoir résister, décryptage, subversif, regarder, intensité, brûlure, tréfonds, lenteur, processus, destruction, continuité, vif, conscience de soi, volatil