28/02/2016
FÉLIN POUR ELLE 25
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
FÉLIN POUR ELLE
25
Eliott semble émerger avec lenteur de sa méditation aphasique.
A la façon dont son regard me scrute, ainsi qu'à celle qui le fait hésiter sur le comportement adéquat à adopter, je vois bien qu'il s'interroge.
Persévérer dans le mutisme et arpenter nerveusement le périmètre qu'il s'est attribué?
Ou plutôt contrôler ses humeurs et arborer le masque de sagesse de celui à qui on ne la fait pas?
Indécis, il choisit de retourner à l'impassibilité.
Marque de fabrique en quelque sorte qu'il sait, lorsqu’il le décide, rendre imperturbable.
Le message est clair cependant, car cela le démange de me questionner sur quelques points précis qui lui parasitent l'esprit.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:35 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, monstrueux, subjective, gllimard, émerger, lenteur, méditation, aphasique, façonner, scruter, hésiter, comportement adéquat, adopton, s'interroger, boomerang, persévérer, mutisme, arpenter nerveusement, périmètre, attribution, contrôler ses humeurs, arborer, masque, sagesse, indécision, choisir, retourner, impassibilité, marque de fabrique, décision, imperturbable, gouvenment, émission, matraquage, télévision publique, institutionnel, deniers publics, quinté, philippe vander, changer de crémerie
28/11/2013
CULTIVER L’ÉCRITURE
CULTIVER L’ÉCRITURE
L'écriture est une terre qu'il est malaisé de cultiver.
On laboure ainsi, laborieusement,
Des kilomètres de mots et de phrases,
Avant d'y trouver le plaisir d'une improbable beauté.
Usant et abusant d'un enthousiasme austère, certes,
Mais en même temps, incroyablement intense,
Avant de s'imposer comme devoir fondamental
De restaurer la saveur de mots souples et tarabiscotés
Afin de croiser au plus près d'un rayonnement suprême.
Elle peut être suspension provisoire d'un mouvement,
Alternance monotone, justification idéologique ou encore,
Mouvement de révolte contre ses propres turpitudes.
Froide lumière d'une raison enlisée
Dans les sables mouvants d'une nuit indéfinie,
Elle doit être zone de contact,
Foyer de subversion,
Et découper en instantanés emblématiques
Les messages allégoriques, les visions idylliques
Et les mélodies de nulle part.
Pour la voir ainsi procéder à l'épuration agressive
Des changements de perspectives ou des aléas du devenir,
Pour faire taire les rumeurs insidieuses,
Désespérément inexplicables,
En accédant par intermittence à la face sereine de la solitude,
Là où s'estompent les brumes de la fausse conscience.
P. MILIQUE
05:41 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : culture, labour, beauté, enthousiasme, austérité, intensité, fondamental, saveur, souplesse, rayonnement, suprême, provisoire, alternance, monotone, justification, idéologie, révolte, turpitudes, enliser, sables mouvants, subversion, emblêmes, allégorie, idyllique, épuration, agressivité, perspectives, aléas, rumeur, insidieux, intermittence, sérénité, solitaire, conscience, enfance, odeur, dimanche, plainte, plaintif, assumer, contradiction, contradictoire, contrat, chanson française, gloire, parler, aphasie, aphasique, fuir, chercher
11/10/2013
ÉMOTIONS PREMIÈRES
ÉMOTIONS PREMIÈRES
Ne plus avoir à décliner les hantises nées de l'enfance
Avec l'entêtement de celui qui se sait juste de passage.
Et s'enfoncer dans les entrailles encore fumantes
De la mémoire pulsionnelle et du songe apaisé,
Jusqu'à la cohabitation du rêve et de la réalité
Qui soudain fendent la nuit comme les éclairs d'un orage
Pour, avec cette faculté inouïe de nous renvoyer
Au cœur de nos secrets les mieux enfouis,
S'approcher le plus possible de l'innervation des émotions premières
Assoiffées de sensible et de cette beauté fiévreuse,
Enchanteresse expurgée d'une mélancolie aphasique
Autorisant enfin le passé à s'habituer aux couleurs de l'inconnu.
P. MILIQUE
13:45 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, primeur, premier, primauté, émotion, décliner, hantise, naître, enfance, entêtement, justice, passage, s'enfoncer, entrailles, fumantes, mémoire, pulsionnel, songe, apaiser, cohabitation, réalisme, fendre, nuit, amour, éclaircie, éclair, orage, kat onoma, rodolphe burger, faculté, inouï, renvoyer, cardiaque, secret, enfouir, s'approcher, possibilité, innervation, assoiffé, sensible, beauté, fiévreux, enchanteresse, expurger, mélancolie, aphasique, autoriser, passé, s'habituer, présent
15/07/2013
CHARLES BAUDELAIRE: "L’HEAUTONTIMOROUMENOS" -- (LES FLEURS DU MAL)
CHARLES BAUDELAIRE
"L’HEAUTONTIMOROUMENOS"
(LES FLEURS DU MAL)
Lu par Hervé PIERRE
Charles Baudelaire naît à Paris en 1821. Il perd son père à l’âge de six ans.
En 1841, sous la pression de sa famille, il embarque pour les côtes d’Afrique et de l’Orient. Il séjourne à l’île Bourbon (La Réunion) et, en rentrant à Paris en 1842, écrit ses premiers textes. En 1844, sa famille s’indigne de sa vie de débauche. Baudelaire devient alors journaliste, critique d’art et critique littéraire.
1857 est l’année de publication des Fleurs du Mal. Baudelaire est attaqué en justice pour « immoralité » (la même année que Flaubert pour Madame Bovary) et condamné : plusieurs poèmes sont retirés du recueil et l’auteur doit payer une amende. Baudelaire est très affecté par cet échec et sombre dans la misère (et dans la maladie). Le poids des dettes s’ajoutant aux souffrances morales, Baudelaire est frappé en 1866 d’un malaise qui le rendra paralysé et aphasique. Il meurt en 1867.
Prise de son, montage : Manon Houssin
Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet
Réalisation : Juliette Heymann
Poèmes choisis par Laurence Courtois
05:21 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, charles baudelaire, les fleurs du mal, l'héautontimorouménos, hervé pierre, naissance, paris, perdre son père, sous la pression, famille, embarquer, côtes, afrique, orient, séjourner, île bourbon, la réunion, rentrer à paris, premier, texto, s'indignenr, vie de débauche, devenir, journaliste, critique d'art, critique littéraire, année de publication, attaquer en justice, immoralité, flaubert, madame bovary, condamnation, retirer, payer une amende, affecté, échec, sombre, misère, maladie, le poids des dettes, ajouter aux souffrances, souffrance morale, frapper, malaise, paralyser, aphasique, mort, manon houssin, laure-hélène planchet, juliette heymann