Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/08/2017

RÈGLEMENT DE COMPTE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

RÈGLEMENT DE COMPTE

3

 

Pourquoi ne parvient-il pas à contenir la douleur?

Pourquoi chaque goutte d'eau de celle-ci doit-elle,

Au gré du fatal, doit-elle nourrir son lac de souffrances?

Il renonce à comprendre, il se sait trop petit pour cela.

 

Mais, chaque fin de tempête laisse place au soleil levant.

Joie, il se trouve que ce soleil levant quotidien, c'est elle!

Il est bienheureux de vivre ainsi l'intensité dorée du soleil

Tandis que le ciel le drape de sa large cape brodée d'azur.

 

Elle l'accueille dans sa douceur, dans la force de son souffle,

Dans la tendresse infinie, dans la folle réalité de son amour.

Elle lui réapprend le goût d'être. Il a une grande confiance

En elle, elle saura lui inculquer ce qui jamais ne s'oubliera.

 

Il vit dans le ravissement permanent. Il se sent tel une bulle,

Une goutte d'eau désorientée dans la multitude cristalline,

Prisonnier volontaire des mailles du même filet. A jamais.

(FIN)

 

P. MILIQUE

 

09/07/2016

LABYRINTHE PRIMAIRE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LABYRINTHE PRIMAIRE
2

 

L'esprit doit-il se frustrer pour assouvir son besoin récurrent, quasi viscéral, d'adapter le monde à ses besoins?
A celui de s'accoutumer à toutes les complications populacières qui le rassurent?


Ces questions, ainsi posées de manière aussi abrupte, pour le moins désarçonnent.

Mêmes si elles restent à portée d'intelligence courante, il n'en demeure pas moins qu'elles échappent à toute forme de compréhension spontanée.
Il faut dire qu'elles ne servent guère, du moins de prime abord, le juste cause d'un quelconque lieu commun.
Dès lors, il devient pour le moins complexe de s'extraire d'un tel labyrinthe.
Les faits sont accablants qui intercèdent pour un facile à vérifier: pour atteindre à la simplicité, il est plus efficace d'avoir d'abord  commencé par elle.
C'est bien ce qui rend difficile l'art complexe de faire simple.

Et en même temps, c'est ce qui tranquillise tout un chacun: car nous le savons, tout labyrinthe sécrète en lui les germes mêmes de sa propre issue.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

03/05/2016

DE LA PIERRE DE LUNE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DE LA PIERRE DE LUNE

2

 

Certes, il n'a entendu de sa bouche que quelques murmures connivents, mais il sait déjà combien sont importants aussi ces silences volubiles adressés au bleu de nuages inexistants.


De la pierre de lune a jailli la troublante et sereine certitude d'une belle ascension vers les étoiles, et au-delà encore.
Elle est cette Femme si à part qu'il ne voudrait savoir lui parler qu'avec des mots n'ayant jamais servis. Qu'avec des mots nouveaux-nés.
Elle est ce quelqu'un d'exception qu'il n'a encore jamais rencontré et, chaque pépite de cet éclat de temps qui brille en sa présence fait d'elle son arc-en-ciel.

Voyageur avéré d'un même pays, il épouse cependant l'inutile douleur que pourrait devenir l'embrasement passionnel d'une relation prisonnière des limites trop fréquentées du platonisme;

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/11/2015

IRRÉFRAGABLE UNICITÉ 7

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

IRRÉFRAGABLE UNICITÉ

7

Au final, il convient de considérer l'identité comme l'image un peu aléatoire, un peu trompeuse, d'une conscience de soi appelée à s'émousser au fil du temps. La pensées même qu'elle puisse être définitive ne peut être qu'intangible. Ce n'est qu'un songe irrationnel au large d'un espace que contredit la durée.

A force de nous adapter au plus près du mouvement sans ne plus connaître vraiment qui nous sommes, il ne nous reste plus dès lors, avec l'espoir fou niché au cœur d'atteindre un jour à une quelconque éternité, qu'à choisir de devenir pour ne pas demeurer.

(FIN)

P. MILIQUE

25/11/2013

LA SIMPLICITÉ 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA SIMPLICITÉ

2

L'esprit doit-il se priver pour assouvir son besoin, quasi viscéral, d'adapter le monde … à ses besoins? A celui de s'accommoder de toutes les complications ordinaires qui le rassurent? Ces questions posées... pour le moins désarçonnent. Mêmes si elles restent à portée d'intelligence courante, elles échappent néanmoins à toute forme de compréhension spontanée. Car elles ne servent guère, qu moins de prime abord, le juste cause d'un quelconque lieu commun. Il devient dès lors bien compliqué de s'extraire d'un tel labyrinthe. Les faits sont accablants qui plaident pour ce facile à vérifier: pour en venir à la simplicité, il convient d'abord de commencer par elle. C'est ce qui rend difficile l'art complexe de faire simple. Et c'est en même temps ce qui tranquillise: car tout labyrinthe sécrète en lui les germes mêmes de sa propre issue.

C'est quand tout s'explique qu'on ne comprend plus rien. Il s'agit-là d'une réflexion d'apparence anodine et commune. Elle porte pourtant en elle quelque chose d'irrécusable. D'un point de vue strictement pratique, il n'est nul besoin d'entretenir des relations étranges ou conflictuelles avec la réalité pour en arriver à cette conclusion: la certitude des apparences accompagnent toujours le mensonge ultime de la vérité.

(A SUIVRE...)

P. MILIQUE

10/01/2013

CINEMA : " L'AVARE " AVEC LOUIS DE FUNES ET MICHEL GALABRU

 

 

CINEMA 

" L'AVARE "

AVEC LOUIS DE FUNES

ET MICHEL GALABRU

JA2 20H 

02/03/1980 - 02min48s

 

Extrait du film réalisé par Louis DE FUNES en collaboration avec Jean GIRAULT "l'Avare", adapté de la pièce de MOLIERE, avec Louis DE FUNES et Michel GALABRU dans le rôle de Maître Jacques

 

Générique

Galabru, Michel ; Funes, Louis de
Zitrone, Léon

18/12/2012

LE TRICOT DU RÉEL

CEDRE.jpeg

 

 

LE TRICOT DU RÉEL

 

Soutenu par l’incandescence brute de son combat,

Il se laisse emporter par ce flot d'encre noire

Qui le maintient dans la permanence d'un état affecté.

 

Avec l'énergie de la rage, il évoque les conflits, les blessures

Ballotées au flux tourmenté de l'inéluctable

Jusqu'à cet endroit inconnu de haine et de mort.

 

Malgré une stratégie de détournement adaptée,

Se dresse alors avec force face à lui

La prégnance d'un constat dur, au goût amer.

 

Même une intimité falsifiée au plus profond

Ne saurait résister au décryptage subversif

D'un regard si intense et comme brûlant au tréfonds.

 

Lent processus de destruction continuelle

Au vif d'une conscience de soi volatile

Qui, en se détournant des chemins trop balisés,

Se condamne à une durable errance

Et menace d'engloutissement certain

Les émotions fatiguées d'un autre destin.

 

De fait, il semble tenir le discours d'un homme vaincu

Qui n'apparaît pas forcément être celui de la vérité.

 

Même au point d'accomplissement ultime

Porteur de l'implacable anéantissement qui guette,

La force de vie semble rester inépuisable,

Un peu comme s'il était le démiurge de sa propre vie,

Il s'offre l'accès à cet espace du dedans

Où sont ensevelis les gravats du passé

Qui pourtant ont vaillamment lutté

Contre l'irrésistible force de l'oubli.

 

Désormais, homme libre dans un monde déshumanisé,

Il tricote des morceaux de réel aux flamboyances de beauté.

 

P. MILIQUE