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22/07/2015

A MOTS FEUTRES

au magma présent de l'écriture,

 

 

A MOTS FEUTRES

 

Il ne sert à rien de garder longtemps la douleur fière...

 

Il est impératif de parvenir à vaincre en soi ce qui altère,

Accorder sa confiance aux valeurs infinies, belles de sagesse.

Je sais des choses restées trop peu secrètement cryptées en toi.

 

Alors, maintenant que tu connais ces indications nouvelles,

Ne vas pas, inspirée par l'envie légitime, jusqu'à l'extrême

De tes forces actives. Garde l'indispensable tonus nécessaire.

 

Il ne te restera qu'à éprouver le sentiment vif et radieux

De bonheurs faits pour vibrer et à en retirer du plaisir.

A mots feutrés s'inscrit l'évidence de prendre le temps

D'admirer, une fois pour toutes, les charmes alentour.

 

Vision éthérée des matins d'or, spacieux et à peine d'azur.
Elle est vraiment d'une merveilleuse douceur cette pensée-là.

 

P. MILIQUE

19/06/2015

S’ACCOMMODER DE L'INCONTOURNABLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

S’ACCOMMODER DE L'INCONTOURNABLE

1



Le temps s'accélère au fur et à mesure que l'âge progresse:
C'est un phénomène temporel en même temps que biologique
Qui, c'est naturel, change pas mal de choses dans le bruit du monde.

Il faudrait savoir ralentir le temps, mais c'est trop tôt pour le faire.
Ce serait prendre le risque inconsidéré de se retrouver opposé
A un mélange d'ennui et d'oppressante perception de se traîner.

Il y a là des antagonismes qui s'affrontent dans l'indéniable sentiment
Que chacun de nous est traversé par une même complexité humaine.
On s'interroge beaucoup à ce sujet, et l'on s'éprouve bien désarçonné,
Mais on retire toujours quelques notions avérées majeures pour la suite.

Nous sommes ennemis déclarés de ces artifices qui ne sont que faux-semblants
Et, entre le doute frémissant et la conviction assénée, il y aura eu la totalité
D'un cheminement pour aboutir à une sorte de ras le bol plus que justifié.
Tout le reste n'est, somme toute, qu’accommodements avec l’incontournable.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

23/09/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "POKER NIETZSCHÉEN"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"POKER NIETZSCHÉEN"

 

Règle numéro 1
Un vrai joueur ne se ment jamais
Règle numéro 2
Un grand joueur ne se perd jamais
Règle numéro 3
Un beau joueur ne se rend jamais

Le meilleur appât c’est : la vérité feinte, le bien esquivé, le beau sublimé.
Autrement dit : le bonheur de celui qui reçoit ses deux cartes et qui se dit est-ce que j’ai triché?
Non qu’il soit assuré de gagner mais rassuré de ne pas avoir la peur de perdre devant le hasard qui distribue les sorts dans un monde qui s’apparente à une mer profonde où tout finit par s’abîmer…une mer grouillante de poissons de toutes les couleurs, les fish… qui vont tout perdre au finish!

Que la mer est grande… que la mer est profonde… en choses étranges.
C’est vers elle que je lance ma ligne dorée en disant :
Ouvre-toi abîme humain!
Je dispose du meilleur appât pour appâter et épater les gros comme les petits : mon bonheur.
Parce que nul n’est à l’abri de l’appât du gain. Même les dieux peuvent s’y laisser prendre.

Vous avez encore une fois mordu à mes hameçons crochus…. car je suis pêcheur d’hommes et non un homme parmi les pêcheurs.
Je vous ai contraint de monter jusqu’au plus malin de tous les pêcheurs, celui qui ne croit ni au bien, ni au mal… ni au vrai, ni au faux… ni au beau, ni au laid…
Celui qui tire, attire et se retire en disant :
Il ne faut pas être plein aux as… mais juste coriace.

Ainsi parlait Zarathoustra

15/07/2013

CHARLES BAUDELAIRE: "L’HEAUTONTIMOROUMENOS" -- (LES FLEURS DU MAL)

 

CHARLES BAUDELAIRE

"L’HEAUTONTIMOROUMENOS"

(LES FLEURS DU MAL)

Lu par  Hervé PIERRE

 

Charles Baudelaire naît à Paris en 1821. Il perd son père à l’âge de six ans.

En 1841, sous la pression de sa famille, il embarque pour les côtes d’Afrique et de l’Orient. Il séjourne à l’île Bourbon (La Réunion) et, en rentrant à Paris en 1842, écrit ses premiers textes. En 1844, sa famille s’indigne de sa vie de débauche. Baudelaire devient alors journaliste, critique d’art et critique littéraire.

1857 est l’année de publication des Fleurs du Mal. Baudelaire est attaqué en justice pour « immoralité » (la même année que Flaubert pour Madame Bovary) et condamné : plusieurs poèmes sont retirés du recueil et l’auteur doit payer une amende. Baudelaire est très affecté par cet échec et sombre dans la misère (et dans la maladie). Le poids des dettes s’ajoutant aux souffrances morales, Baudelaire est frappé en 1866 d’un malaise qui le rendra paralysé et aphasique. Il meurt en 1867.

 

Prise de son, montage : Manon Houssin

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet

Réalisation : Juliette Heymann

Poèmes choisis par Laurence Courtois