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29/12/2012

LA PERVERSION DU NÉANT

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LA PERVERSION DU NÉANT

 

C'est une tragédie personnelle lourde de désespoir,

Un cauchemar interminable qui laisse perplexe

La passion dévastatrice à l'audace arrogante.

 

Comment expliquer la lâcheté, la couardise fondamentale ?

Comment opposer l'indifférence affichée à la détresse d'autrui ?

 

Dans la lumière sèche et presque blanche

De notre infime aux fièvres marécageuses,

L'oreille vibrante de la vie qui s'efface

Arrache au linceul brûlant de l'oubli

Les voix évanouies car trop souvent niées.

Vocalises hallucinées de douleur et de violence

Qui jamais, même à l'extrême, ne s'apaiseront.

 

Pour qu'enfin s'illuminent les ténèbres de ce monde,

Il faut rappeler aux mots l'autre charge de leur fonction

Qu'est de faire se consumer la perversité du néant

Afin que la beauté fragile du réel instantané

Se pare de fier instinct et d'attrayante séduction.

 

P. MILIQUE