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14/01/2017

IMBROGLIO NEURONAL

au magma présent de l'écriture,

 

IMBROGLIO NEURONAL



Il faudrait que chaque être humain sache
Identifier la bête fauve embusquée en lui!

De l'errance au long parcours rouge épuisé,
Aux plus noires profondeurs de la conscience,
Il mesure combien le cauchemar s'amplifie.

L'irrépressible frisson derrière ses remparts fragiles
Laisse apparaître les questions jusque-là en suspend.

Le temps est désormais venu de parcourir le labyrinthe,
De s'attacher à disséquer les différentes manifestations
D'une folie qui n'existait encore qu'à l'état d'ébauche.

Il est terrifiant d'assigner le cerveau dans l'indésirable
Capable d'engendrer tant de stupéfiante monstruosité!

Le fantasme terminal peut-il vaincre
La réalité jusqu'à se substituer à elle?

Ce qui importe le plus dans cet imbroglio neuronal,
C'est de rester pleinement digne de la dépossession,
Car le fond détient une part importante de la vérité
Contenue dans l'insécable de l'essentiel et de l'initial.

P. MILIQUE

19/10/2016

NUITS COMMUNES 1

au magma présent de l'écriture,

 

NUITS COMMUNES

1

Certaines nuits, ses rêves suggèrent
Que cesse le cauchemar de son absence.
Pourquoi cela ne serait-il qu'un rêve?

Il rêve aussi de ces autres douces nuits communes
Où il se sent tellement heureux au creux de ses bras,
Lorsqu'elle se fait attentive, accueillante et curieuse.

Il y a son corps dénudé offert à ses lèvres cajoleuses.
Il y aussi ce chant ancestral qu'elle semble découvrir
A la naissance des caresses et que recueille sa bouche.
Il y a ce sommeil bref qui leur permet d'accoster
Aux promesses déferlantes de l'aube pressentie,
Leur offrant l'insécable réalité de leur amour embrasé.

Alors, tandis qu'elle sommeille encore, il s'insère avec de
Tendres précautions en l'ardente coquille de ses membres,
Formulant ainsi l'ancrage définitif de leurs amours mêlés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/08/2016

CAUCHEMAR VAINCU 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CAUCHEMAR VAINCU

2

Voilà où mène, inéluctable, l'inaptitude prolongée au sommeil:
A un accablant état de fatigue, à un épuisement matinal récurrent
Exigeant un gros effort d'énergie pour prendre pied dans le jour.
Lui, il semble s’accommoder de tout cela de manière satisfaisante.
Mais il sait qu'il n'y a pas de suites cohérentes à ses cauchemars
Et que tout ça, nécessairement, va se dissoudre au contact du réel.

Tout le monde, sans guère d'exclusive, redoute d'avoir à vieillir seul!
C'est une constante crainte induisant un authentique état de fragilité!
Pour sa part, il a su ne pas se laisser envahir par le renoncement.
Il a aménagé son chemin différemment. C'est ainsi qu'il s'est autorisé
Le fol éblouissement d'une rencontre. Et c'est avec elle qu'il vieillira.

(FIN)

 

P. MILIQUE

09/08/2016

CAUCHEMAR VAINCU 1

au magma présent de l'écriture,

 

CAUCHEMAR VAINCU

1

C'est au cours de sa vie nocturne désordonnée
Que se produisent les situations, les impressions,
Et l'exalté des sentiments les plus déconcertants.

A peine la nuit a-t-elle déployé ses ailes de noirceur
Sur lui, que débute aussitôt l'endiablée sarabande.

Il éprouve alors comme une répulsion instinctive et,
Sous l'effet de poussées d'angoisses aussi fâcheuses
Qu'indéchiffrables transmuant l'anodin en horreur,
S'installe rapidement une âpre sensation d'abandon.

A ce moment s'installent les pires détresses qui soient
Dans le retour décliné d'une foule de thèmes obsédants.
Se répand aussi la sale odeur d'un doute au goût de fiel:
Celui qu'elle répand elle, elle qui le croise sans le voir.


Il lui faudrait, pour escompter conjurer l'abject saisissement
Et le tenir éloigné de lui, avoir la force de le rédiger sur le vif.
Mais il est pour l'heure trop privé de ses capacités de réflexion.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

04/10/2015

COMPRESSION D'HORREURS

au magma présent de l'écriture,

 

COMPRESSION D'HORREURS



Il y a cette paradoxale sensation éprouvée
D'un quelque chose aux relents de trouble.

Il est impératif de prendre forme pour être,
Lui qui se revendique turbulente mouvance
Dans l'affirmation plausible de ce qu'il est.

Comment rendre compte de la déflagration précise
Qui se manifeste parfois au plus profond des êtres?

L'apprentissage permanent proposé par la vie
Bouscule les bornes-frontière de sa conscience
Et lui impose d'exister à la marge de son temps.

En ce monde parcouru de transes inhumaines,
D'ombres furtives, de cauchemars nocturnes,
De mutisme assourdissant précédé de vacarme,
S'érige en sculpture une compression d'horreurs,
Hybride brumeuse de réminiscences cicatricielles.

P. MILIQUE

13/12/2014

LES DÉCHIRURES DU TEMPS 1

au magma présent de l'écriture,

 

LES DÉCHIRURES DU TEMPS

1

La vie est décidément un bien étrange rêve,
De ces rêves qui virent parfois au cauchemar.
Elle n’est le plus souvent qu’éprouvante tentative
A repérer l’erreur dans la justesse des déséquilibres.

Ralenti sur images!
C’est une longue succession de petites misères existentielles,
De minuscules événements et de flottements continuels.
Ainsi prennent naissance de grands éclats d’incertitudes
Qui imposent la chute d’un ciel qui tombe bien trop bas.
On sent bien, on perçoit parfaitement l’engrenage infernal
Qui se met en place dans toutes ces tortueuses possibilités.
Puis, avec ce sentiment d’incomplétude qui nous taraude,
On se trouve presque par accident rejetés dans l’imprévisible.
Assujetti à l’implacable amoncellement des choses négatives,
On tente d’esquiver le coup dur du destin que l’on pressent
On n’esquive rien et l’on se retrouve littéralement écartelé,
Appuyé aux murs d’un espace rétrécit, entre le passé et le futur.
Dès lors, comment dans ce tumulte se soustraire à la contrainte.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

01/08/2014

LENTE HÉMORRAGIE

au magma présent de l'écriture,

 

LENTE HÉMORRAGIE

 

Il est à espérer ton quotidien se révèle plus lumineux que le mien,

Car tu n’as pas l’âge de payer cash les tâtonnements de l’existence.

 

Je me suis interrogé jusqu’à l’obsession, et malgré le désir de faire beau,

Je ne peux que confirmer qu’elle n’est que doutes et colères rémanents.

C’est une part d’irrationnel qui envahit la réalité de ses éclats d’arbitraire,

C’est une fresque naturaliste mais effrayante en ses interrogations inouïes

Lorsqu’en ses corridors coule la lente hémorragie d’inguérissables blessures,

Véritable concentré de cauchemars obscurs, vie réelle aux perfides morsures.

 

La tempête déchire l’air, et le tableau est accablant qui rend le jour chagrin.

 

P. MILIQUE

27/06/2014

ÉCRITURE POST-NUCLÉAIRE

au magma présent de l'écriture,

 

ÉCRITURE POST-NUCLÉAIRE

 

Les duplicités capitalistes avaient généré,

Dans un espace prétendument confiné et surprotégé,

Une réalité absurde et cruelle.

 

Enveloppé d’un nuage de mort toxique,

L’homme figurant involontaire,

D’une séquence de cinéma apocalyptique

Progresse d’une démarche mécanique et heurtée,

Marmonnant une litanie sans fin de mots incompréhensibles,

Le regard fixe éteint par tant d’horreurs prévisibles.

 

J’écris désormais davantage pour vérifier mes cauchemars

Que pour transcrire l’inanité obligée d’improbables rêves.

 

P. MILIQUE

21/06/2014

UNE LEÇON A RETENIR

au magma présent de l'écriture,

 

UNE LEÇON A RETENIR

 

Je n'ai pas de mots, je n'en cherche pas,

Jamais je ne parviendrai à formuler ceux

Capables de dire la réalité du cauchemar.

 

Folle extravagance des circonstances.

Amplitude du chagrin, du triste désarroi.

Jours tourmentés d'étranges fogs intimes.

 

Expérience déstabilisante à l'odeur forte.

Et ce faisant, l'impératif naissant du refus,

Tant viscéral qu'intellectuel, de l'inconcevable.

 

Seule la souffrance psychique permet d'explorer

Le tréfonds relâché d'aussi humaines exaltations.

 

P. MILIQUE

07/03/2014

IL PLEUT DES REGARDS SOURDS

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IL PLEUT DES REGARDS SOURDS

 

Dans l'incessant travail de mon non-être,

Les éléments mouvants du cauchemar dérivent.

 

Visions tumultueuses et prémonitoires

Jusqu'à perdre toute trace de vraisemblance.

 

A l'intime de ce lourd martèlement de l'âme,

Perlent sur mon cœur des quartz de vie.

 

Sur le pavé en jachère une flamme s'envole

Et, aux vibrations immédiates de la sensibilité,

La lumière indécise ternit la fraîcheur.

 

Le silence est trop dense,

Il pleut des regards sourds.

Et chaque goutte de cette pluie d'automne

Chaque feuille qui tombe est l'une de mes larmes

Dans cet océan de plénitude dévastée

Maintenant que nous ne savons plus

Qui de nous deux est l'autre !

 

Alors, dans l'écho assourdissant de ce murmure,

J'entends nos corps frissonner de nos plaies...

 

Il pleut dès que je ne t'aime plus,

Redis-moi les mots qui brûlent,

Je suis si vieux de toi mon amour !

Obligeons, dans l'éperdue recherche des traits perdus,

L'incandescent soleil à redevenir jaloux de notre secret !

 

P. MILIQUE

06/03/2014

EN COULÉE D'ENCRE DE SANG

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EN COULÉE D'ENCRE DE SANG

 

Le cri de rage est là, qui git sur la page....

 

Mais y a-t-il vraiment dans les mots tout ce que l'on veut dire?

Pourtant, il lui faut bien tenter d'effacer

L'impression si profondément gravée en son centre,

Afin d'atténuer aussi peu soit-il l'extrême douleur

Qui le poursuit jusqu'au plus profond de ses cauchemars.

 

L'acuité du regard intérieur éprouve

Des blessures au cœur impossibles à cicatriser.

Amour passionné qui se flétrit et s'assèche

Jusqu'à ne plus être que l'inéluctable ombre,

Incertain reflet pâle d'un eux qui s’efface.

 

Le cri de rage est là, qui git sur la page,

Comme strié par une coulure d'encre de sang

Qui restitue de mémoire le texte de sa vie.

 

Cependant, dans ce vent qui respire encore,

Lesté d'écharpes de brouillards de remords accumulés,

Il espère encore trouver le surplus d'énergie nécessaire

Qui lui permettre de rejoindre le point d'aurore

Tapi au plus secret d'un ciel noir encore tiède.

 

P. MILIQUE

25/02/2014

THE YOUNG GODS LE BIKINI TOULOUSE 19 FÉVRIER 2009

(Captation Personnelle)

 

THE YOUNG GODS

LE BIKINI

TOULOUSE

19 FÉVRIER 2009