Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/10/2016

SAVOIR POÉTISER LA VIE 2

au magma présent de l'écriture,

 

SAVOIR POÉTISER LA VIE
2
 
La tentative se révèle pathétique parfois, grotesque souvent,
Un bavardage inutile qui outrepasse mes piètres capacités,
Quelque chose d'étonnamment acide, de métallique presque.
Arguments hermétiques et perpétuels, glissements successifs
Pour tenter d'échapper à l'incohérente fadeur des jours
Et assembler des morceaux d'existence à l'éclat douteux.
Il y a là quelque chose de presque obscène à user les mots
Pour dire l'effritement des espoirs et la douceur évanouie
Des vies s'effilochant dans le désordre et l'inachèvement.

Si je savais poétiser la vie, je saurais dire chaque beauté
De tous les soleils en fusion au cœur de ciels divertissants.
(FIN)

P. MILIQUE

12/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 9

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

9

A l'intérieur du Phare, le temps semble s'être ralenti. Il semble en apesanteur. Le flot de paroles lancées en un seul jet par Eliott s'est évanoui en murmure progressif. Ne reste plus, assourdi et régulier, que celui vibrant de l'avenue qui glisse dans le jour finissant.


Eliott est impassible. Son regard se fait comme hypothétique. Il paraît en proie à de perturbantes méditations qui le font osciller dans le vertige d'une pensée résiduelle. Sachant d'expérience qu'une pensée mal formulée est par essence confuse, il s'attache à y porter une attention toute particulière.


Pour ma part, un peu étourdi par sa longue tirade un peu exaltée et décousue, je m’éteins progressivement. Mon imagination alertée part à la dérive. Et je m'absente; je le sens bien. Il est presque impossible de faire autrement: imaginer, c'est s'absenter.


Tu sais Eliott, ta maîtresse fait vraiment montre d'une force hors du commun. La quantité de volonté investie dans le renouveau de son corps est hallucinante. Elle s'acharne sur les fondamentaux, et les résultats obtenus sont considérables. Absolument considérables.

L'issue de ce combat-là sera d'une importance infinie pour le bien-être à venir. Cependant, et je sais de quoi je parle tu le vois bien, cette démarche est tellement démesurée. D'ailleurs, parvenue à la moitié du parcours qu'elle s'est arbitrairement fixée, cela semble soudain se compliquer davantage encore.

Il est vrai, et cela participe de l'inéluctable, que désormais la fatigue s’amplifie et prend des proportions...

(A SUIVRE...)

 

P.  MILIQUE

19/10/2015

AU RÉCONFORT DE LA NUIT 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU RÉCONFORT DE LA NUIT

2

Aussi affectionne-il de se confronter à la vacuité de certains mots résidant dans la périphérie proche et privilégiée de l'esprit. Il se plaît également à confronter les phrases courtes aux vagues répétées des changements et des ruptures de rythme. De là découle parfois l'enchaînement vif, la presque embardée, de mots vigoureux à la force d'évocation enfin révélée.

Libre face à son unique présence, il poursuit ses obsessions rebelles. Il murmure, en d'interminables rugissements, l'ampleur des désillusions et des révoltes qui saturent ses souvenirs. Lignes de fuite maladroites qui, au comble d'une profonde émotion, interrogent sur ses secrets évanouis.
Il arrive parfois que cela retienne sa plume. Le plus souvent non.

En arrêt sur le qui-vive, il ne peut rester bien longtemps dans l'attente et dans le doute. Artisan de l'imprévu, il s'assujettit à d'obsédantes questions: quel sens, en effet, donner à l'absence de sens? Quelle formule appliquer à l'informulable?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/03/2015

LA MORT

MORT.jpg

 

 

LA MORT

 

Aussitôt abandonné le confort provisoire de l’enfance,

Elle apparaît, fatalité incontournable aux dimensions de mystère.

 

Ce n’est qu’un vide sans échos,

Un néant à perte de vie qui annule nos volontés,

Nos facultés de raisonnement.

Et nous enveloppe de lourdes épaisseurs de silence.

 

C’est une éternité immuable à l’irréductible étrangeté

Où chaque instant se dilate, où chaque instant s’évanouit.

 

Il n’existe pas d’explication à l’inexplicable.

Alors on tente de la neutraliser. En la marginalisant.

Parce que la mort est irreprésentable.

Impartageable.

Désespérément ordinaire.

 

P. MILIQUE

11/08/2014

LA MORT

au magma présent de l'écriture,

 

LA MORT

 

Aussitôt abandonné l'équilibre provisoire de l'enfance,

Elle apparaît, fatalité irrésistible aux dimensions de mystère.

 

Ce n'est qu'un vide sans écho, un néant à perte de vue

Qui annihile nos volontés et nos facultés de raisonnement,

En nous enveloppant de lourdes épaisseurs de silence.

 

C'est une éternité immuable à l'irréductible étrangeté,

Où chaque instant se dilate, où chaque instant s'évanouit.

 

Il n'existera jamais d'explication à l'inexplicable.

Alors on tente, tant bien que mal, de la neutraliser.

En la marginalisant. La mort n'est pas présentable.

Elle est impartageable. Désespérément ordinaire.

 

P. MILIQUE

29/12/2012

LA PERVERSION DU NÉANT

LUMIERE BLANCHE.jpeg

 

LA PERVERSION DU NÉANT

 

C'est une tragédie personnelle lourde de désespoir,

Un cauchemar interminable qui laisse perplexe

La passion dévastatrice à l'audace arrogante.

 

Comment expliquer la lâcheté, la couardise fondamentale ?

Comment opposer l'indifférence affichée à la détresse d'autrui ?

 

Dans la lumière sèche et presque blanche

De notre infime aux fièvres marécageuses,

L'oreille vibrante de la vie qui s'efface

Arrache au linceul brûlant de l'oubli

Les voix évanouies car trop souvent niées.

Vocalises hallucinées de douleur et de violence

Qui jamais, même à l'extrême, ne s'apaiseront.

 

Pour qu'enfin s'illuminent les ténèbres de ce monde,

Il faut rappeler aux mots l'autre charge de leur fonction

Qu'est de faire se consumer la perversité du néant

Afin que la beauté fragile du réel instantané

Se pare de fier instinct et d'attrayante séduction.

 

P. MILIQUE

11/09/2011

LE JOURNAL DE PERSONNE 112

 

Ne passez pas à côté de cet époustouflant talent!

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

Superbe et talentueuse... Écriture riche et précise.

Il est important de ne pas passer à côté!

Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

http://www.lejournaldepersonne.com/

Ou sur sa chaine Youtube:

http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=UL