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31/07/2014

REMERCIEMENTS 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

REMERCIEMENTS

2

 

Je vous remercie de m’avoir irrigué de vos talentueux conseils de vie,

De vos mots qui pleurent leurs larmes complices, sans fausse pudeur.

J’entends encore votre voix aller et venir dans mon inconscient

Jusqu’à exploser mes antiques peurs de leur possible supposé.

Certains disent qu'ils ne peuvent rien inverser du cours des choses!

Je prétends moi qu’ils le peuvent s’ils sont utilisés à meilleur escient.

 

J’ai passé de glauques et douloureux moments, vous le savez.

Merci d’avoir été là comme s’il était juste ordinaire de l’être!

Merci de l’avoir été en ces instants âcres que vous saviez vitaux.

Merci d’avoir assumé à vous seule certains de mes mois incertains.

(FIN)

 

P. MILIQUE

25/12/2012

Tony BLONDEL : "Chanson pour mon ombre" (Renée VIVIEN)

 

Tony BLONDEL

"Chanson pour mon ombre"

(Renée VIVIEN)

 

Texte de « Chanson pour mon ombre » mis en musique.

 

 

"Chanson pour mon ombre"

Renée VIVIEN

 

 

Droite et longue comme un cyprès,
Mon ombre suit, à pas de louve,
Mes pas que l’aube désapprouve.
Mon ombre marche à pas de louve,
Droite et longue comme un cyprès.

 

Elle me suit, comme un reproche,
Dans la lumière du matin.
Je vois en elle mon destin
Qui se resserre et se rapproche.
A travers champs, par les matins,
Mon ombre suit, comme un reproche.

 

Mon ombre suit, comme un remords,
La trace de mes pas sur l’herbe
Lorsque je vais, portant ma gerbe,
Vers l’allée où gîtent les morts.
Mon ombre suit mes pas sur l’herbe,
Implacable comme un remords.