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16/07/2017

REGARDER COULER LA VIE

au magma présent de l'écriture,

 

 

REGARDER COULER LA VIE

 

Regarder chaque jour couler la vie

Dans l'émergence d'un temps apaisé.

 

Ainsi progresse l'expérience émerveillée

D'une traque inassouvie de l'insaisissable,

Qui renforce la confusion d'une conquête

Affectée d'utopie, inutile donc par essence,

Et qui, au profond d'un harmonieux silence,

Provoque tout l''éventail des possibles

Jusqu'à l'impalpable métamorphose

Nous obligeant, au souvenir précis

D'un rêve élégiaque et sans limites

A regarder chaque jour couler la vie

Dans l'émergence d'un temps apaisé.

 

P. MILIQUE

06/03/2017

CHAIR ORPHELINE

au magma présent de l'écriture,

 

CHAIR ORPHELINE



Amour spécifique qui jamais n'est tiédeur
Mais bien au contraire enthousiasme le feu
Enivre et amplifie encore la brusque chaleur
De ses mots extravagants, pyromanes précieux.

Si tu voulais être ma femme,
Celle-là même que j'aimerais
Tant je soupire ton absence.

Cette femme-là n'est que souvenir confus
Qui inscrit en épure son intolérable départ.
Alors ma main caresse le creux froid de la solitude
Et ma chair orpheline pleure l'étreinte qui n'est plus.

P. MILIQUE

21/12/2016

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX 14

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX

14

 

Il m'apparaît toutefois clair que je suis loin d'être aussi fort que je m'applique à te le laisser croire.
Saurais-je te parler lorsque tu ne fera plus que pleurer et te révolter?


Dans les répercussions extrêmes induites par la maladie, les paroles comme les silences se parent parfois de valeurs différentes.
Tout simplement parce qu'il n'est pas d'attitudes ni de réponses toutes prêtes.


Nous sommes tous frères d'incertitude, je suis cependant certain que dire qu'il nous arrive parfois de ne pouvoir nous retenir de pleurer, ou montrer que l'on est soi-même fracassé et indigné par la maladie, n'est en aucun cas faire preuve de faiblesse.

Peut-être me faudrait-il me poser, et parler de mes peurs et de mes effrois.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/10/2016

DUPES DE RIEN 11

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DUPES DE RIEN

11

 

Prenons garde donc de ne pas immoler inconsidérément l'illusion au brasier de la raison tant il est bon de garder la mesure en de pareilles circonstances.

De ne pas se donner l'occasion d'avoir à pleurer les illusions perdues. Et au contraire, s'attacher à garder l'illusion de pouvoir en finir un jour avec l'illusion.

C'est là une philosophie de plomb qui autorise à bouger encore parmi les immobiles.

     On peut mourir de lucidité!

Refusons de devenir des martyrs d'un idéal fantaisiste et aléatoire!

     Et, comme pris d'une soudaine compulsion, disons la vérité!

Par illusion du vrai.

(FIN)

 

P. MILIQUE

 

11/08/2016

DÉCADENCE

au magma présent de l'écriture,

 

DÉCADENCE

L'injustice est rude et sans discernement
Qui ne peut que pétrifier d'horreur vive.

Il perçoit, grimaçantes, des choses hideuses
Enchevêtrées au magma d'un quotidien,
Au rythme intemporel de ces nuits égarées
Où il descend l'escalier imaginaire de l'absolu.

P. MILIQUE

15/06/2016

ÉCLABOUSSURES

au magma présent de l'écriture,

 

ÉCLABOUSSURES



Elle hurle en silence son mal-être du moment.
Pas a l'endroit correct, et pas au bon moment,
Elle l'affirme et souffre bien sûr de la situation.

Si elle savait comme il aimerait alléger son tourment
Pour la désencombrer de ces réminiscences floues
Qui se bousculent et se chevauchent au cœur d'une zone
De vie trop sommaire qui, amoindrissant sa perception,
Sa sensibilité à vif et son regard évasif, et la confrontent
Sans ménagement à l'inattention de tout éclairage vital.

Il cherche pour la soulager des mots qui se refusent à lui.
Peut-être y parviendra-t-il en écrivant à l'encre d'amour.
Il refuse qu'elle s'éprouve triste, il ne veut pas qu'elle pleure,
Qu'elle se retrouve les paupières froissées de trop de larmes.
Il veut effacer sa peine et faire sourire des roses à ses lèvres.

Elle est évidente comme le soleil, et rayonnante comme lui.
Elle est cette inespérée, résurgence cosmique et ruisselante
Qui éclabousse tout l'alentour de son éblouissante lumière
Et génère cet élan féerique qui les projette au-devant d'eux.

P. MILIQUE

28/05/2016

BADINER AVEC L'HUMOUR 1

au magma présent de l'écriture,

 

BADINER AVEC L'HUMOUR

1

 

L'humour fait partie intégrante de la vie. A l'évidence, il est même l'apanage de l'homme. Insoutenable légèreté qui ne veut que rire de tout pour certains, il n'en reste pas moi l'artisan indispensable à la simple complexité d'être. Celui qui, lorsqu'il en a terminé de traiter de quelconques anecdotes avec un sérieux démesuré, donc superflu, autorise à minimiser les drames de la vie avec une salvatrice dérision.

C'est un abri éphémère certes, mais sûr, qui offre toujours le choix de rire plutôt que de pleurer. Ainsi parvient-on, dans les instants de relâche créés, à extraire avec subtilité le sublime du misérable.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/03/2016

MAIS COMMENT VIVRE? 1

au magma présent de l'écriture,

 

MAIS COMMENT VIVRE?

1



Mais comment vivre sans lire?

Être cet homme qui lit un texte comme s'il avait été écrit le matin même, dans le vécu formulé du temps présent.
S'arroger le privilège commun de n'être qu'un humble lecteur.
Et se fier au plaisir simple de celui fait siennes toutes les opportunités d'explorer tous les versants accessibles de l'expression intime.
Lectures grisantes au cours desquelles les mots sont parfois les mêmes tout en soulevant souvent en nous des perceptions autres.
Diamétralement opposées peut-être.
On pleure fréquemment dans une vie de lecteur, il est vrai!
Parce que chaque lecture est une belle aventure, ou devrait l'être, jusqu'à certaines fois arracher d'irrépressibles larmes, qu'elles soient de rire ou d'émotion, en limitant au plus juste le risque toujours possible de mauvaises rencontres.
Il est un autre temps, un autre espace, réservés au texte imprimé.
Il est ces rédigés incomparables, générateurs des habituelles réflexions toujours promptes à les décortiquer.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/12/2015

COMBINAISON ALÉATOIRE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

COMBINAISON ALÉATOIRE

3

 

Notons cependant, que nous ne manquons jamais de mots pour exprimer notre amour, peut-être incompréhensible, alors même que l'insidieux de sa réalité première est de faire de nous de bien résignés condamnés à mort.

C'est ainsi, nous ne pouvons nourrir aucun doute sur la dissolution de notre devenir. Il serait réducteur, et au final bien décevant, de ne considérer sans cesse que l'envers du vivre. La vie est jolie même lorsqu'elle pleure le ciel de notre présence en elle. Et puis, elle est si belle, même lorsqu'elle est jolie. Elle est notre source et elle doit le rester! Et si, face à ce qui se désole, nous nous épuisons à la juger mal faite, c'est sans doute parce qu'on la regarde sans jamais éprouver le besoin de la remercier. Il suffirait, pour parvenir à un résultat différent, d'évaluer combien il est délectable de butiner avec les abeilles dans le miel de son jardin, opulence rare égayée de soleil par le rire-cascade des fleurs.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

26/11/2015

GRATITUDE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

GRATITUDE

2


Femme chérie, j'ai une immense confiance en toi.
Je sais mon bonheur intense de me réaliser en toi.
Je sais que le soir je m'endors tout contre toi,
Je sais tes mains douces, mouvantes, émouvantes,
Que tes lèvres mon amour, tes lèvres m'abreuvent.
Je sais que mon plaisir est grand à te savoir blottie,
Serrée fort contre mon corps, affectueuse et suave.


Je sais combien j'aime te prodiguer de tendres caresses,
Que j'aime à te bercer contre moi, mon tout petit à moi.
Enfin, je sais que j'aime vivre au moelleux de notre amour,
Que j'ai bien raison de t'aimer aussi fort et que, parfois,
Je me reproche allègrement de ne pas t'aimer davantage.
Ne t'étonnes pas alors qu'à ton départ mes yeux pleurent.
Ils ne sanglotent, sache-le, que des sanglots de gratitude.

Amour, offre-moi encore ta bouche afin que, éclats de soleil,
Nous échangions cet interminable et tendre baiser d'amour
Qui de nous deux, magique osmose, ne font plus qu'un: Nous!

(FIN)

P. MILIQUE

19/05/2015

LARMES DE BRAISE

au magma présent de l'écriture,

 

LARMES DE BRAISE

Ce poète est libre telle une lune singulière,
Exalté, passionné d'instants inconsolables
Comme cette insuffisance qui transparaît
Dans l'ébauche d'une discrétion introvertie.

Pyramide d'émotions blêmes et regard fiévreux
Allumant un incendie de sanglots irréfutables,
Le poète est la bûche dans l'âtre qui se consume
En pleurant sans honte un flot de larmes de braise.

P. MILIQUE

19/04/2015

LA PARENTHÈSE RÉVOLUE

au magma présent de l'écriture,

 

LA PARENTHÈSE RÉVOLUE



Dans la chronologie de ton instant, le temps se désaccorde,
Soudain assujetti à la terrible soumission d'une fièvre tragique,
Ton corps révolté se perd dans ses arcanes labyrinthiques.

Là où les interférences se chevauchent se renverse la perspective
Tandis que d'actes prodiges en élans vitaux, tu gravis les peut-être.
Le temps régénéré est contraint de renouer avec les commencements,
Tandis que l'inéluctable structuration en cours terrasse l'inaudible silence.

Ton soleil secret a restitué le plaisir des bonheurs majuscules,
Espace chargé de toi où s'éclaire, prélude embrasé de l'à-venir,
Un héritage de lendemains riches de quartz à la beauté farouche.

P. MILIQUE