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12/05/2017

A L'AURORE IRISÉE

au magma présent de l'écriture,

 

 

A L'AURORE IRISÉE

1

 

Comme une lueur étincelant dans un écrin d'étoiles

Quelque part arrimées au tréfonds de l'espace-temps

D'un nulle part de partout présent au cœur de l'ailleurs,

Coule dans ses veines un sang lourd, carminé de lumière.

 

De ce vide au centre de lui où résonne l'écho de son cœur,

De ces partitions escomptées aux accents de sincérité,

Se creusent les scissures incertaines d'un éternel mystère

Que même le silence cadenassé ne parvient plus à réprimer.

 

A l'ombre des mots immergés dans l'éternité,

A l'encre de feu transmetteuse de ses espoirs,

A l'aurore irisé des premiers sourires naissant,

Siège, exacerbée, la douceur des écrits échangés.

 

Aux aubes taciturnes, aux foudres incrédules,

Tandis que la lueur du jour déjà féconde la vie,

Brûle dans ses artères en attente, le feu embrasé

D'un cœur et d'une âme secrètement enchaînés.

(FIN)

 

P. MILIQUE

03/05/2017

PATHÉTIQUE

au magma présent de l'écriture,

 

 

PATHÉTIQUE

 

En ce temps-là, la nuit est sans délices.

 

C'est un fait, elle assombrit l'intérieur

Remuant en moi d'antiques marécages.

 

L'isolement de l'instant se fait infinité vide

Où s'engouffrent de multiples mots asséchés

Incapables de donner vie à l'inépuisable soleil.

 

Au temps qui s'égoutte je deviens pathétique.

 

 

P. MILIQUE

09/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 07.05.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

07.05.2013