08/02/2018
SUR LA POINTE DE L'ÂME 13
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
SUR LA POINTE DE L'ÂME
13
Engagé volontaire en solitude, le temps soudain se dématérialise à courir les heures avec frénésie, sans jamais s'arrêter.
Frémissantes, ses ailes s'épuisent à ne jamais atteindre la lumière.
Piégé au principal de la solitude, le corps, périssable, se sent bien seul.
Observons-le, il n'est plus qu'une masse molle, immobile et liquide presque, prête à s'immiscer dans l'insignifiance.
Étendu sur le carrelage rugueux et froid, et pâlement éclairé par les rachitiques halos jaunes d'improbables lampadaires, il n'est plus qu'une transparence diaphane transférée dans une vaste insularité douloureuse.
De fait, cela pourrait s'apparenter à la mort.
Il n'en est rien bien sur.
Un penseur compétent n'a-t-il pas suggéré en son temps que «L'utopie, c'est la mort telle qu'on voudrait la vivre»?
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:56 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, face caméra, sang, enfant, massacre, destruction, compréhension, conduire, adolescent, apeurer, rappeler, souvenir, bombarder, masse molle, ttransfert, compétence, utopie, mort
03/05/2017
PATHÉTIQUE
PATHÉTIQUE
En ce temps-là, la nuit est sans délices.
C'est un fait, elle assombrit l'intérieur
Remuant en moi d'antiques marécages.
L'isolement de l'instant se fait infinité vide
Où s'engouffrent de multiples mots asséchés
Incapables de donner vie à l'inépuisable soleil.
Au temps qui s'égoutte je deviens pathétique.
P. MILIQUE
10:01 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, fédéral, investisseur;transalpin, aciérie, repli, vincent delerm, france inter, aigle, chasseur, adolescent, horloger, expertiser, régénérer, jeune, âcre, partenariat, tatp, afficher, événementiel, libération, grandir, régles féminines, douloureux, crampe, mélopause, humanité, tampon, tourista, menstruer, colique
20/12/2014
CONCISION FRAGMENTAIRE 38
CONCISION FRAGMENTAIRE
38
Dans la limpide immédiateté
D’une immanence prête à bruire
Jusque dans la plus ultime dissonance
D’une danse de peine déjà frémissante,
Une forme d’exaltation toujours neuve
Façonne le pur lien d’une fraternité.
P. MILIQUE
09:32 Publié dans CONCISIONS FRAGMENTAIRES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, circoncision, limpide, immédiateté, signal, immanence, prêter, bruissement, justifier, ultime, dissonance, danse, peine, déjouer, frémissement, formulation, exaltation, toge, rénovation, façonner, purifier, lien, fraterniser, intemporel, façade, troll, adolescent
01/03/2014
RAINER MARIA RILKE: "LE LIVRE DE LA PAUVRETÉ ET DE LA MORT" 2/3
RAINER MARIA RILKE
"LE LIVRE DE LA PAUVRETÉ ET DE LA MORT"
2/3
"CAR NOUS NE SOMMES QUE L’ÉCORCE..."
(il s'agit non pas du titre mais des premiers mots du poème)
Lecture par ERIC GENOVES
Références:
"Le livre de la pauvreté et de la mort"
© traduction d’Arthur Adamov, Actes Sud 1982
Rainer Maria Rilke, est un écrivain de langue allemande, surtout connu comme poète, bien qu'il ait également écrit un roman," Les Cahiers de Malte Laurids Brigge", ainsi que des nouvelles et des pièces de théâtre.
Rainer Maria Rilke naît à Prague en 1875, alors en Autriche-Hongrie, dans une famille qui le destine très rapidement à la carrière des armes. Il est le fils d'un employé des chemins de fer, Josef Rilke, et de sa femme Phia. Entre 1886 et 1891, sa famille le place comme pensionnaire dans les écoles militaires de St-Pölten, puis Mährisch-Weisskirchen, avant d'être renvoyé en 1891 pour inaptitude physique. Il étudie alors le commerce avant de revenir à Prague, où il exerce le métier de journaliste. Rilke écrit déjà des poèmes et des nouvelles essentiellement. Il passe son baccalauréat en 1895 à Prague et commence des études d'histoires de l'art et de littérature. En 1896, il part pour Munich, entreprend aussi des études de philosophie. Il rencontre Lou Andreas-Salomé en mai 1897, qui a alors trente-six ans. Cet amour enflammé se transforme progressivement en amitié réciproque et en admiration mutuelle, jusqu'à la fin de leur vie. En 1897, il change de prénom : de René Maria, il devient Rainer Maria. Il voyage en Italie puis en Russie avec Lou et son mari. Il rencontre à cette occasion en 1899 Léon Tolstoï. Rilke passe l'été 1900 à la colonie de Worpswede, rencontre le peintre Paula Modershon-Becker et Clara Westhoff sculpteur et ancienne élève d'Auguste Rodin. Rilke se rend ensuite à Paris, où il devient en 1905 le secrétaire de Rodin (il écrit d'ailleurs à propos du sculpteur un essai intitulé "Sur Rodin"). Après s’être séparé de ce dernier, il voyage dans toute l'Europe et au-delà, de 1907 à 1910 (Afrique du Nord, Égypte, Berlin, Espagne, Venise, Aix-en-Provence, Arles, Avignon). Il abandonne peu à peu la prose pour se consacrer à la poésie, plus apte selon lui à restituer les « méandres de l'âme ».
En 1910, il fait la rencontre décisive de la princesse Marie von Thurn und Taxis dans son château de Duino, alors en territoire autrichien, sur les bords de l'Adriatique. Elle l'héberge fréquemment et devient son mécène jusqu'en 1920. Pour elle, il compose son chef-d'œuvre, "les Élégies de Duino", suite d'élégies empreintes d'une mélancolie lumineuse, passant du sentiment du terrible à l'apaisement le plus radieux.
Il est mobilisé dans l'infanterie lors de la Première Guerre mondiale, mais revient rapidement à la vie civile.
À partir de 1919, il s'installe en Suisse et compose plusieurs recueils de poésies en français. Sitôt arrivé, il y retrouve Baladine Klossovska qu'il avait connue en 1907 à Paris, avec son époux, Erich Klossowski. Elle vit à présent seule à Berlin, avec ses deux fils, Pierre Klossowski et Balthazar dit Balthus, (le futur artiste peintre). Elle s'installe en Suisse, non loin de chez lui. Rilke se prend d'affection pour les deux enfants et encourage le talent qu'ils affirmeront l'un et l'autre, en effet, à l'âge adulte, en intervenant notamment auprès d'André Gide pour que soit publiée la première plaquette de dessins intitulée « Mitsou » réalisée par Balthus.
Il meurt d’une leucémie en 1926, il est inhumé à Rarogne dans le canton du Valais.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Amandine Grévoz
Montage Gilles Davidas
00:21 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, rainer maria rilke, le livre de la pauvreté et de la mort, éric génoves, arthur adamov, actes sud, les cahiers de malte, laurids brigge, josef rilke, lou andreas-salomé, léon tolstoï, paula modershon-becker, clara westhoff, rodin, europe, afrique du nord, égypte, mariee sioux, dieu, mort, connaître l'amour, écorce, feuille, fruit, au centre, s'épanouir, jeune fille, adolescent, confidence, subsister, effacer le souvenir, créer, réchauffer, coeur, pensée, ange, nuée d'oiseaux, seigneur, achever, aveugle, espalier, édifice
18/09/2013
SI NOUS VIVIONS EN 1913: LE SERVICE MILITAIRE
SI NOUS VIVIONS EN 1913
LE SERVICE MILITAIRE
Suite des questions politiques au début du XXe siècle. Aujourd’hui, la conscription.
Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.
Le service militaire a aujourd’hui disparu. En 1913, c’était une institution majeure de notre société. Cette année là sa durée fût portée de deux à trois ans…. Aujourd’hui les adolescents deviennent des hommes au terme d’une longue évolution qui les fait passer progressivement de leur famille et des études à l’autonomie et au travail….
00:14 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, écouter, antoine prost, serice militaire, vivacité, politique, dispataître, institution, majeur, société, durée, portée, adolescent, devenir un homme, terme, langueur, évolution, passer, progressif, famille, étidier, autonomie, travail, certificat, constat, satisfaire, loi, recrutement, tableau, recensement, communal, concourir, formation, délivrer, département
31/07/2013
YVES BOMMENEL: "MA DECHIRURE"
YVES BOMMENEL
"MA DECHIRURE"
Comme une angoisse de la petite enfance
Ou était-ce là déjà bien avant
Le souvenir d'un malaise adolescent
Une mélancolie cyclique qui revient me hanter
Oublier le silence, oublier les absences, oublier...
Un rêve agité qui vire à l'effroi
La fièvre qui couve
Une réelle souffrance sans trop savoir pourquoi
Finalement étais-ce toi ?
Ou moi ?
Ou les autres...
L'indicible
La face obscure de ma psyché
L 'inconscient torturé
Les crocs qui creusent les viscères
La peur tapie dans l'ombre
Jamais ne s'efface
La fracture identitaire
Le trouble lancinant
Les symptômes
Taire sa détresse
Faire corps avec sa douleur
Se définir à travers elle, à travers toi, à travers moi
Se savoir toujours vaincu
Fatalement
Guetter la claque, l'hiver qui vient
Mourir lentement dans le doute sans aucune certitude
Et rester debout malgré tout.
17:32 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE, POESIES DITES EN IMAGES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yves bommenel, déchirure, angoisse, petite enfance, souvenir, malaise, adolescent, mélancolie, cyclique, revenir, hanter, oublier, silence, absence, rêve agité, virer, effroi, fièvre, couver, réelle, souffrance, indicible, face obscure, psyché, inconscient torturé, crocs, creuser, viscères, peur, tapi dans l'ombre, s'effacer, fracture identitaire, trouble, lancinant, symptôme, taire, détresse, faire corps, douleur, se définir, vaincre, guetter, claquer, mourir, doute, certitude, rester debour
23/07/2013
LE FILS
LE FILS
Le fils traverse, énigmatique, la crête acérée
Des tiraillements énervés entre rester et partir.
Lasses conversations muettes,
Jeux d'ombres et de masques,
Tandis que le regard et la parole se libèrent.
Le père alors tente de se rapprocher
De ce fils, personnage lumineux,
Provoquant ainsi la beauté réelle de l'instant
Qui affirme avec force, la certitude avérée
D'une vie qui s'affirme d'un éclair au présent.
Désormais en état d'ignorance brute d'un presque signe
L'adolescent s'éprouve, face à l'aveuglante évidence initiée,
Qu'il ne saurait être d'autres pulsions possibles sans elle.
Dès lors, il n'espère plus que de s'éclipser en silence
Jusqu'à ce monde de ténèbres inconnues et séductrices
D'où l'on ne ressent plus jamais rien de terrestre
Hormis peut-être cet ankylosant froid intérieur
Qui, au fil d'une lasse équivoque dans l'aube qui dérive,
Se change en douceur libératrice de ses ressacs furieux.
P. MILIQUE
09:31 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, fils, descendence, traversée, énigmatique, crête, acéré, tiraillement, énerver, rester, partir, las, conversation, muet, jeu d'ombre, jeu de lumière, masque, parole, regard, libérer, père, tenter, rapprocher, peronnage, lumineux, provoquer, affirmer, forcené, certitude, avéré, éclair, cadeau, étatique, ignorance, brut, signe, adolescent, éprouver, face à face, aveuglant, initier, pulsion, s'éclipser en silence, ténèbres, inconnu, séducteur, ressentir, terrestre, ankyloser, frois intérieur
26/06/2013
YVES BOMMENEL: MA DECHIRURE
YVES BOMMENEL
MA DECHIRURE
Comme une angoisse de la petite enfance
Ou était-ce là déjà bien avant
Le souvenir d'un malaise adolescent
Une mélancolie cyclique qui revient me hanter
Oublier le silence, oublier les absences, oublier...
Un rêve agité qui vire à l'effroi
La fièvre qui couve
Une réelle souffrance sans trop savoir pourquoi
Finalement étais-ce toi ?
Ou moi ?
Ou les autres...
L'indicible
La face obscure de ma psyché
L 'inconscient torturé
Les crocs qui creusent les viscères
La peur tapie dans l'ombre
Jamais ne s'efface
La fracture identitaire
Le trouble lancinant
Les symptômes
Taire sa détresse
Faire corps avec sa douleur
Se définir à travers elle, à travers toi, à travers moi
Se savoir toujours vaincu
Fatalement
Guetter la claque, l'hiver qui vient
Mourir lentement dans le doute sans aucune certitude
Et rester debout malgré tout.
17:56 Publié dans POESIES DITES EN IMAGES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yves bommenel, déchirure, angoisse, petite enfance, souvenir, malaise, adolescent, mélancolie, cyclique, hanter, oublier, silence, absence, rêver, agiter, virer, effroi, fièvre, couver, souffrance, finalité, indicible, face obscure, psyché, inconscient, torturer, crocs, creuser, viscère, peur, tapi dans l'ombre, effacé, fracture identitaire, trouble, lancinant, symptome, détresse, faire corps, douleur, guetter, claquer, hiver, mourir
22/07/2011
LE JOURNAL DE PERSONNE 69
Ne passez pas à côté de cet époustouflant talent!
Femme magnifique à l'intensité hors-norme.
Superbe et talentueuse... Écriture riche et précise.
Il est important de ne pas passer à côté!
Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!
http://www.lejournaldepersonne.com/
Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=UL
10:22 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jeu, pied-de-geurerre, planète, arsenal, mort, adversaire;élever, niveau, perfection, désir, domination, adolescent, diffuser, eregistrer, mélodieusement, qualité, farceur, dominateur, bonheur, vedette, scénario, vendetta, entraînement, original, tempérament, défi, abruti, régler son compte, exploser, exploit, image, musique, authentique, pathétique, internet, enjeu, perdant, mourir, fils, métier