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04/12/2017

SUR LA POINTE DE L'ÂME 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LA POINTE DE L'ÂME

6

 

Cette solitude-là l'aura jeté à l'isolement, et sa grandeur mutilée n'est même plus à même de choisir ce qui, bientôt, le contraindra au quotidien.

Imagine ça!: serres monstrueuses et glaciales, cage rouillée des pleurs antécédents, ou cloche de verre opaque pour l'aveugler aux yeux de tous.

Tout cela maximise sa vulnérabilité nouvelle dont il ne parvient à explorer nulle anfractuosité.

Alors, l'âme désormais en charpie parce que criblée d'échardes, il tue le temps qui flanque sa lourde solitude.

 

Il va de soi que l'isolement excessif du solitaire peut provoquer des carences, et qu'il n'est pas sans réel danger.

Il est par ailleurs à considérer combien la solitude est un monde abstrait sans futur immédiat.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

03/05/2017

PATHÉTIQUE

au magma présent de l'écriture,

 

 

PATHÉTIQUE

 

En ce temps-là, la nuit est sans délices.

 

C'est un fait, elle assombrit l'intérieur

Remuant en moi d'antiques marécages.

 

L'isolement de l'instant se fait infinité vide

Où s'engouffrent de multiples mots asséchés

Incapables de donner vie à l'inépuisable soleil.

 

Au temps qui s'égoutte je deviens pathétique.

 

 

P. MILIQUE

02/12/2016

OPALESCENCE

au magma présent de l'écriture,

 

OPALESCENCE



Si sa plume parvenait
A faire chanter les mots,
Peut-être se révéleraient-ils
A la mesure de l’événement,
Et de sa fiévreuse beauté.

Et puis, découverte troublante
D'un quartz de temps circulaire.
Multitudes d'instants imminents
Aux allures de traque souriante
Qui se proposent à notre présent,
Confondants de jeunesse encore
Et nimbés d'opalescence rêvée.

Entre la parole jaillissant d'un cœur
Tapissé de larges tranches d'amitié
Entremêlées d'authentique tendresse,
Il la perçoit continuer à regarder la vie
Avec ses yeux de Chat couleur éternité,
Avec ses yeux de Loup grands ouverts
Pour la faire résonner d'autre manière.

Alors, dans le foisonnement des choses,
Trouver de multiples raisons d'espérer
Dans l'évidence que demain il fera beau.

P. MILIQUE

03/09/2016

QUI LE RONGE A L'ABSENCE...

au magma présent de l'écriture,

 

QUI LE RONGE A L'ABSENCE...



C'est la période de ces première révoltes flamboyantes
Qui traînent les êtres dans la seule spirale traumatique
D'une épreuve initiatique et quasi mimétique de la mort.

Tentative exploratoire qui passe au crible outrancier
La scène fondatrice et créatrice de ressources dérisoires,
Le regard définitivement hagard de l'irréel et de l'opaque
D'âmes et de corps empoisonnés par le chaos événementiel.
Ce qui s'installe se confronte au jugement de ses sentiments
Alimentés par le tourbillon du chemin qui reste à découvrir.

La cicatrice s’entrouvre et les masques tombent
Au regret enchevêtré de tragique et d'halluciné
Qui le ronge, à l'absence d'elle qu'il a tant aimé,
Seule capable d'exorciser la nostalgie de son passé
Dans l'attente d'un destin, d'une fatalité sensée
Indiquant le jusqu'au bout, et pimente l'étendue
D'une jolie suavité saillant de tendresse exquise.

P. MILIQUE

12/12/2015

S'AIMER C'EST SEMER

au magma présent de l'écriture,

 

S'AIMER C'EST SEMER

Comment aurais-je pu m'attendre à l'inattendu?
Comment aurais-je pu imaginer cet inimaginable?

Une ardente lueur s'est créée d'un océan de ténèbres,
Proposant ainsi la substance même d'un événement
Indéfinissable, affichant aussi l'éclatante confirmation
De ce postulat premier qui dit que s'aimer c'est semer.

La réponse proposée était-elle à ce point irraisonnable?
L'affirmation s'impose tant la raison n'y a pas sa place,
Et ce d'autant plus, qu'elle n'est que folie parmi d'autres.

Il est dit que le bonheur ne fréquente guère le monde
Cela induit le vif instinct de vivre là où on est heureux.

Ensemble nous vivrons comme ça, en ce lieu imprécis,
En ce lieu propice à déguster le présent, un lieu unique
Où nous habiterons avec intensité chaque part de nous,
Et chaque infime interstice de notre fol amour commun.


P. MILIQUE

20/01/2015

NUIT DE NEIGE 1

au magma présent de l'écriture,

 

NUIT DE NEIGE
1

C'est dans le froid d'une nuit de neige peuplée d'ombres et de fantômes que, souvent, la vie charrie son lot de questions déclinant la précarité de l'existence.


Lorsque tout tangue dans une actualité proche, les événements eux-mêmes ne sont que des confirmations à la fois cruelles et contraignantes.

Dans l'universel combat mené contre l'enjeu existentiel, la responsabilité première impose un détachement nécessaire.

Mais tout est affaire de cohérence: la vie est décidément bien difficile et mouvementée.

Aussi, dans l'immense équivoque des postures tronquées, des doutes, des vanités et des échecs, tout sens commun s'égare dans l'irrémédiable.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

12/02/2014

DESTRUCTION: FAIRE LE TRI DANS SA VIE

 

DESTRUCTION
FAIRE LE TRI DANS SA VIE

(8’02’’)
« DISPARAÎTRE EN QUELQUES SECONDES »

 

En octobre 2012, Robert, 72 ans, apprend qu'il est atteint d'un cancer du poumon de stade IV. Depuis il porte un regard neuf sur chaque évènement de son existence. Des souvenirs, des espoirs, des combats : d'un épisode à l'autre et parfois sans s'en apercevoir Robert nous apprend ce qu'être vivant veut dire.
En vie, chronique du cancer : deuxième épisode. Robert fait le tri dans les images de sa vie et commence à se confier.

 

Enregistrements : novembre 13
Mise en ondes & mix : Arnaud Forest
Réalisation : Élise Andrieu

11/10/2013

LE VIRTUOSE ECRI-POETE

 

 

baudelaire.png

(Dessin extrait du site:

http://www.charles-baudelaire.org/fr/accueil)

 

LE VIRTUOSE ECRI-POETE !

 

C'est un authentique prestidigitateur de la vie écrite.

Il n'est que de lire ses textes pour saisir à quel point,

Il sait cultiver au mieux l'art méticuleux de l'évidence.

 

Il possède le style brillant, délié,

Soutenu par une subtile et délicate,

Mosaïque de fougue et de nonchalance.

 

Je dis Virtuose Ecri-Poète !

Je dis autodidacte surdoué !

 

Il déborde d'imagination créatrice,

D'inspiration flamboyante,

Et sait provoquer la fusion de l'intelligence et de la sensibilité,

L'alliance de la lucidité et de la passion.

 

De pages en pages éclate le joyau

De son invraisemblable maîtrise linguistique.

 

Dépouillées de toutes scories superflues,

Ses lignes permettent d'apprécier la singulière beauté

D'émotions sculptées en éventuelles perspectives majeures.

 

Laisse-toi aller, entre dans sa prose,

Même si ce n'est que pour y flâner

A l'infime de quelques courts instants.

Laisse-toi dériver dans l'apaisant passage de ses mots,

La plastique réelle de ses phrases,

Le soupir chuchoté de ses formules.

 

Il semble romantique.

Mais c'est parce qu'il l'est !

Quand il nous offre ses brèves phrases

Tellement brûlantes de retenue.

Lorsqu'il nous éblouit, nous aveugle

De la pleine lumière mystérieuse d'une renontre.

Quand il esprime l'irradiante magnificence

D'une sombre obsidienne superbe,

Sans pour autant ne jamais la nommer.

Et qu'il nous fait ployer ainsi sous l'enchantement

D'une prose poétique qu'il nous reste à souhaiter,

Au coeur d'un temps désormais pour tous harmonieux,

Indéfiniment inscrit dans l'inachevée

 

P.  MILIQUE

 

19/11/2012

LÈPRE LENTE

MIROIR.jpeg

 

LÈPRE LENTE

 

C’est avec stupeur et tristesse que s’entame la traversée

Des invraisemblances patiemment débusquées

Sur l'un des sentiers tourmentés de la vie

Où se retrouve à fébrilement arpenter l'espace

Une de ces histoires contemporaine où la désespérance règne

Et rabat les rêves fous au plus bas niveau du quotidien.

 

Dans le miroir trouble d'une époque trop lourde

De concomitance entrelacée et de non-événements absolus,

On cherche plutôt à déceler les éclairs influents

Et définitifs de la lèpre lente ou du cancer rongeur

Sur le seul témoignage avéré depuis toujours

Que la survie réside dans l’amour et le désir.

 

P. MILIQUE