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13/08/2013

L'HUMAIN ENRAYÉ

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L'HUMAIN  ENRAYÉ

 

Il arrive que l'être humain s'enraye

Comme l'on dirait d'un révolver.

Quelle en est la possible raison?

Est-ce à cause de l'aptitude manifeste

A remettre régulièrement en question

Ce qui paraît pourtant durement acquit?

 

Parfois existe l'aigu sentiment d'une vie flouée

Par la fuite sans fin d'illusions désabusées

Révélant de fait la tragique réalité

Dans le fil des jours qui s’amincit

Aux soupirs exténués d'un mal-être latent,

Ainsi que dans tout ce qui se vit

D'épouvantable dans la douleur et le rejet.

Inguérissables déchirures provoquées...

 

Il y a l'accablement à observer les forces décroître

Et créer, dans une tempête de sentiments

Exsudats amers et lucides tout à la fois,

De véritables fractures d'incompréhension.

Il y a, au cœur même de souvenirs inexpliqués,

Toute la chair d'une mémoire à cicatriser.

Il y a cet avenir au loin, non discernable,

Ou alors sous la forme d'un futur incertain,

Singulièrement velléitaire dirait-on parfois.

 

Tout cela assombrit le ciel de l'instant,

Le fait perplexe, orageux et pessimiste.

Et l'on se retrouve personnage en marge,

En quête d'amour, en quête de sens.

 

Par bonheur il existe, presque toujours,

Une sorte d'accalmie d'après bourrasques,

Victoire à l'éclat éphémère peut-être, mais réelle,

Sur les conflits intérieurs, sur l'ombre et le chaos.

 

Dès lors, il ne reste plus qu'à s'ensonger profond

Dans le voyage utile de chimères discordantes.

 

P.  MILIQUE

03/10/2012

L'HUMAIN ENRAYE

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L'HUMAIN ENRAYE

 

Il arrive que l'être humain s'enraye

Comme l'on dirait d'un révolver.

Pourquoi?

Est-ce à cause de cette aptitude manifeste

A remettre régulièrement en question

Ce qui paraît pourtant presque acquis?

 

Il y a parfois ce sentiment aigu d'une vie flouée.

Et la fuite sans fin des illusions

Révélant soudain la tragique réalité.

Il y a le fil des jours qui s’amincit

Aux soupirs d'un mal-être latent,

Et aussi tout ce qui se vit dans la douleur et le rejet.

Inguérissables déchirures provoquées...

Il y a cet accablement à observer les forces décroître

Créant, dans une tempête de sentiments

Amers et lucides tout à la fois,

De véritables fractures d'incompréhension.

Il y a, au cœur même de nos souvenirs inexpliqués,

Toute la chair d'une mémoire à cicatriser.

Il y a cet avenir au loin, non discernable,

Ou alors sous la seule forme d'un futur incertain,

Velléitaire, parfois.

 

Tout cela qui rend sombre, perplexe, orageux et pessimiste.

Et l'on se retrouve personnage en marge,

En quête d'amour,en quête de sens.

 

Par bonheur il existe, presque toujours,

Une sorte d'accalmie après les bourrasques,

Comme une victoire éphémère peut-être, mais réelle,

Sur les conflits intérieurs, sur l'ombre et le chaos.

 

Dès lors, il ne reste plus qu'à s'ensonger

Dans une nécessaire de chimère discordante.

 

P. MILIQUE