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19/04/2015

LA PARENTHÈSE RÉVOLUE

au magma présent de l'écriture,

 

LA PARENTHÈSE RÉVOLUE



Dans la chronologie de ton instant, le temps se désaccorde,
Soudain assujetti à la terrible soumission d'une fièvre tragique,
Ton corps révolté se perd dans ses arcanes labyrinthiques.

Là où les interférences se chevauchent se renverse la perspective
Tandis que d'actes prodiges en élans vitaux, tu gravis les peut-être.
Le temps régénéré est contraint de renouer avec les commencements,
Tandis que l'inéluctable structuration en cours terrasse l'inaudible silence.

Ton soleil secret a restitué le plaisir des bonheurs majuscules,
Espace chargé de toi où s'éclaire, prélude embrasé de l'à-venir,
Un héritage de lendemains riches de quartz à la beauté farouche.

P. MILIQUE

31/01/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 15/01/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

 

15/01/2014

08/07/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 19/02/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

19/02/2013

08/12/2012

Nicolas CASSAGNEAU "NICOLAS BLUES DU MONDE" au BIKINI


 

Nicolas CASSAGNEAU "NICOLAS BLUES DU MONDE"

Au BIKINI de TOULOUSE le 27 Janvier 2012


Nicolas... Notre Nicolas-Culte Mondialement connu dans la région depuis des périodes que les moins de trente ans (au moins...) ne peuvent...
En ce temps-là, sa guitare assurait l'envol du Trio Toulousain "Fly And The Tox" dont il assurait par ailleurs (avec son compère Marc de Chaumont) le chant! Grande, grande époque qu'il perpétue désormais en solo.

03/10/2012

L'HUMAIN ENRAYE

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L'HUMAIN ENRAYE

 

Il arrive que l'être humain s'enraye

Comme l'on dirait d'un révolver.

Pourquoi?

Est-ce à cause de cette aptitude manifeste

A remettre régulièrement en question

Ce qui paraît pourtant presque acquis?

 

Il y a parfois ce sentiment aigu d'une vie flouée.

Et la fuite sans fin des illusions

Révélant soudain la tragique réalité.

Il y a le fil des jours qui s’amincit

Aux soupirs d'un mal-être latent,

Et aussi tout ce qui se vit dans la douleur et le rejet.

Inguérissables déchirures provoquées...

Il y a cet accablement à observer les forces décroître

Créant, dans une tempête de sentiments

Amers et lucides tout à la fois,

De véritables fractures d'incompréhension.

Il y a, au cœur même de nos souvenirs inexpliqués,

Toute la chair d'une mémoire à cicatriser.

Il y a cet avenir au loin, non discernable,

Ou alors sous la seule forme d'un futur incertain,

Velléitaire, parfois.

 

Tout cela qui rend sombre, perplexe, orageux et pessimiste.

Et l'on se retrouve personnage en marge,

En quête d'amour,en quête de sens.

 

Par bonheur il existe, presque toujours,

Une sorte d'accalmie après les bourrasques,

Comme une victoire éphémère peut-être, mais réelle,

Sur les conflits intérieurs, sur l'ombre et le chaos.

 

Dès lors, il ne reste plus qu'à s'ensonger

Dans une nécessaire de chimère discordante.

 

P. MILIQUE

26/09/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "TAIS-TOI!"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 

 Superbe et talentueuse...

 

  A l'écriture riche et précise.

 

  Il est important de ne pas passer à côté!

 

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

 

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


 

Personne,

“Mourir” n’est pas la pire chose qui puisse t’arriver .
Tu vois, je suis “morte” depuis trois jours, et depuis 3 jours j’ai trouvé la paix.

Tu m’as souvent dit que ma vie ne tenait qu’à un fil. Désormais, c’est la tienne qui ne tient qu’à un fil.
Ils sont nombreux ceux qui veulent te le trancher, ce fil. Mais tu aimes le risque.
C’est ta façon de te sentir vivante. Et c’est ça la ressemblance entre nous deux.
Si nous n’avons pas une histoire à nous mettre sous la dent, on s’en invente une. Et après l’avoir liquidée, on en abandonne le mérite à un autre.
Comme ça, on peut continuer à être nous mêmes : C’est à dire Personne. C’est audacieux ! C’est astucieux !

Mais cette fois tu as joué gros, et ça fait déjà quelques uns qui savent que tu es quelqu’un, tu finiras donc par te faire un nom, toi aussi. Et alors là, tu auras de moins en moins de temps pour jouer. Et ce sera de plus en plus dur. Et un jour, tu rencontreras un homme, ou une femme, qui ce sera mis dans la tête de te faire entrer dans l’histoire, de te rendre célèbre… et donc de te faire la peau.
A ce stade, pour redevenir Personne, il n’y a qu’un moyen : cesser d’exister.

Jadis et naguère le Net était désert, immense, sans frontière. On croyait tout résoudre face à face d’un coup de révolver. On y rencontrait jamais deux fois la même galère. Et puis tu es arrivée, et il est devenu petit… Grouillant… Encombré de gens qui ne peuvent plus s’éviter.

Dépêche-toi de t’amuser, parce que ça ne durera plus bien longtemps. Le Net s’est développé, il a changé. Je ne le reconnais plus, je m’y sens étrangère.
Le pire, c’est que même la violence a changée : Elle s’est organisée, et un coup de révolver ne suffit plus. Mais, tu le sais déjà, car c’est ton Siècle, ce n’est plus le mien.

A propos ! J’ai trouvé la morale de la fable que tu me racontais. Celle du petit oiseau que la vache avait recouverte de merde pour le tenir au chaud et que le coyote a sorti et croqué.
C’est la morale des temps nouveaux : Ceux qui te mettent dans la merde ne le font pas toujours pour ton malheur et ceux qui t’en sortent, ne le font pas toujours pour ton bonheur. Mais, surtout ceci : Quand tu n’es pas inspirée : tais-toi !!!!!!!